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Clair Tisseur
écrivain et architecte français (1827-1895) De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Clair Tisseur, né le à Lyon et mort le à Nyons, plus connu sous le pseudonyme de Nizier du Puitspelu[1], est un écrivain et architecte français.
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Biographie
Vie de famille
Né à Lyon, rue Grenette[2], Clair Tisseur est le dernier frère[3] d'une famille de 6 enfants.
Il est élu membre de la Société académique d'architecture de Lyon le 10 janvier 1857, et de l'Académie des sciences, belles-lettres et arts de Lyon le 12 juin 1886[4].
En 1879, il crée l'Académie du Gourguillon, qui lui survivra et donnera naissance, en 1920, à l'Académie des Pierres Plantées, « fille respectueuse, quoique non reconnue, de défunte l’Académie du Gourguillon »[5].
En 2000, le cinéaste lyonnais Philippe Roger a consacré un documentaire de 55 minutes sur son œuvre : Clair l'obscur.
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Réalisations en architecture
Il est l'architecte de plusieurs églises de la région et de la mairie du 2e arrondissement de Lyon[6].
- Église Saint-Clair de Brignais, édifiée en 1859-1862 à Brignais (Rhône),
- Église Saint-Jean de Chabeuil, édifiée en 1862 à Chabeuil (Drôme),
- Église Saint-Claude de Tassin, édifiée en 1866-1868 à Tassin-la-Demi-Lune[7] (Rhône),
- Église Saint-Martin d'Orliénas, édifiée à Orliénas (Rhône) (clocher de M. Malaval),
- Église Sainte-Blandine, édifiée en 1863-1869 à Lyon 2e arrondissement[8] (flèche réalisée ultérieurement par M. Malaval),
- Église du Bon-Pasteur, édifiée en 1875-1883 à Lyon,
- Église de Saint-Laurent-d'Agny (Rhône),
- Église de Saint-Ferréol à Saint-Ferréol-d'Auroure (Haute-Loire),
- plusieurs maisons dans la rue de la République à Lyon.
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Littérature
Résumé
Contexte
Passionné par Lyon, il a collaboré à de nombreux journaux et a notamment publié Vieilleries lyonnaises[9] en 1879, le Très humble traité de phonétique lyonnaise[10] en 1885, et le célèbre Littré de la Grand'Côte en 1894. Il s'agit d'un dictionnaire du parler lyonnais, riche d'anecdotes et d'expressions oubliées [6]. On peut aussi citer :
- Joseph Pagnon, lettres et fragments
- Le Testament d'un Lyonnais au XVIIe siècle
- Marie Lucrèce ou le grand couvent de la Monnoie
- Lettres de Valère
- Benoît Poncet et sa part dans les grands travaux publics de Lyon
- Un Noël satirique en patois lyonnais (1882)[11]
- Des verbes dans notre bon patois lyonnais
- Les Oisivetés du sieur du Puitspelu, Lyonnais
- Sur quelques particularités curieuses du patois lyonnais
- Poésies de Jean Tisseur
- Vieilles choses et vieux mots lyonnais
- Les Histoires de Puitspelu, Lyonnais
- Fragments en patois du Lyonnais
- Pauca Paucis (1894)[12]
- Dictionnaire étymologique du patois lyonnais (1887)[13]
- Un conte en patois lyonnais du commencement du siècle
- Modestes observations sur l'art de versifier (1893)[14]
- Au hasard de la pensée
- Biographie d'Antoine Chenavard, architecte (Discours de réception à l'Académie de Lyon)
- Biographie de Morel de Voleine (sous le pseudonyme de Clément Durafor)
Notes et références
Voir aussi
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