Conrad Ansorge

Conrad Eduard Reinhold Ansorge^[1] est un pédagogue, pianiste et compositeur allemand, né à Buchwald, arrondissement de Landeshut-en-Silésie (province de Silésie), le 15 octobre 1862 et mort à Berlin le 13 février 1930. Son fils Joachim (1893-1947), issu de son mariage avec la pianiste Margarete Wegelin, est également pianiste et enseignant.

Conrad Ansorge

Portrait de Conrad Ansorge par Lovis Corinth, 1903

Données clés

Nom de naissance	Conrad Eduard Reinhold Ansorge
Naissance	15 octobre 1862 Buchwald, Royaume de Prusse
Décès	13 février 1930 (à 67 ans) Berlin, Allemagne
Activité principale	Compositeur
Formation	Conservatoire de Leipzig
Maîtres	Franz Liszt
Enseignement	Deutschen Akademie für Musik und Darstellende Kunst à Prague
Élèves	Selim Palmgren, Eduard Erdmann, James Simon, Alice Herz-Sommer, Wilhelm Furtwängler, Rudolf Müller-Chappuis (de)

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Biographie

Ansorge étudie au Conservatoire de Leipzig entre 1880 et 1882 avec Franz Liszt puis voyage à travers l'Europe et aux États-Unis. Il est connu pour ses interprétations de Beethoven^[2], de Schubert, de Schumann et Liszt^[3].

Le 15 avril 1890, sa symphonie Orpheus est créée au Steinway Hall à New York sous la direction de Theodore Thomas^[4]. Il enseigne le pianoforte à Weimar en 1893. De 1898 à 1903, il enseigne à Berlin au Conservatoire Klindworth-Scharwenka.

En 1920, il détient la chaire d'enseignement du piano à la Deutschen Akademie für Musik und Darstellende Kunst à Prague. Parmi ses étudiants, on compte Carmela Mackenna, Selim Palmgren^[5], Eduard Erdmann^[6], James Simon, Alice Herz-Sommer^[7],Wilhelm Furtwängler^[8], Emil Hájek et Rudolf Müller-Chappuis (de) (1905-1968).

Œuvres

Il a écrit un requiem, deux symphonies, un concerto pour piano, trois sonates pour pianos, deux quatuors à cordes.

Lieu d'inhumation: Waldfriedhof Heerstraße, Berlin, Allemagne.

Liste d'œuvres

• Sonate pour piano n^o 1, opus 1 ;
• Traumbilder, opus 8 ;
• Huit lieder, opus 10 ;
• Sept mélodies, opus 11 ;
• Vigilien, opus 12
• Quatuor à cordes, opus 13
• Cinq mélodies, opus 14 ;
• Cinq lieder, opus 15 ;
• Cinq lieder, opus 17 ;
• Sonate pour piano n^o 2, opus 21 ;
• Sonate pour piano n^o 3, opus 23 ;
• Sonate pour violoncelle, opus 24.

Bibliographie

• Theodore Baker et Nicolas Slonimsky (trad. de l'anglais par Marie-Stella Pâris, préf. Nicolas Slonimsky), Dictionnaire biographique des musiciens [« Baker's Biographical Dictionary of Musicians »], t. 1 : A-G, Paris, Robert Laffont, coll. « Bouquins », 1995 (réimpr. 1905, 1919, 1940, 1958, 1978), 8^e éd. (1^re éd. 1900), 4728 p. (ISBN 2-221-06510-7), p. 99
• Walter Niemann: Meister des Klaviers. Die Pianisten der Gegenwart und der letzten Vergangenheit. 1.–8. Auflage. Schuster & Löffler, Berlin 1919.
• Carl Benedikt: Ansorge, Conrad. In: Neue Deutsche Biographie. Band 1 (1953), S. 313 (Online-Version).
• Conrad Ansorge — Mein Meister. In: Rudolf Müller-Chappuis: Aufsätze, Erinnerungen, Tagebuchblätter. Selbstverlag, Mannheim 1967, S. 49.
• Hochschule der Künste Berlin, Wolfgang Rathert (de), Dietmar Schenk (Hrsg.): Pianisten in Berlin. Klavierspiel und Klavierausbildung seit dem 19. Jahrhundert (= HdK-Archiv. Band 3). Hochschule der Künste Berlin, Presse- und Informationsstelle, Berlin 1999, (ISBN 3-89462-068-4).
• Philipp Heitmann: Intertextualität als Weltanschauung und Ästhetik des Epigonalen : das Instrumentalwerk Conrad Ansorges(= Diskordanzen. Band 16). Georg Olms Verlag, Hildesheim/ New York 2015, (ISBN 978-3-487-15255-4).