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Coup d'État de 2019 au Soudan
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À l'aube du , les forces armées soudanaises ont destitué le président soudanais Omar el-Bechir au cours de la révolution soudanaise[2]. L'armée soudanaise a dissous le gouvernement (en) et le Parlement et annoncé un état d'urgence de trois mois, suivi d'une période de transition de deux ans[3].
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Déroulement
Ahmed Awad Ibn Auf, qui était à la fois ministre de la Défense (en) et vice-président soudanais, est devenu le chef de l'État de facto, et a également annoncé que la constitution était suspendue et qu'un couvre-feu d'un mois était imposé de 22 h à 4 h[4]. L'état d'urgence est instauré pour trois mois[5]. Les manifestations ont continué malgré le couvre-feu, devant le quartier général de l'armée soudanaise et la résidence présidentielle, pour s'opposer à la prise de contrôle par l'armée du régime[4]. Les médias d'État ont rapporté que tous les prisonniers politiques, y compris les responsables de la manifestation anti-Béchir, étaient en train d'être relâchés[6].
Le , le Congrès national, ex-parti au pouvoir, dénonce le putsch et appelle à la libération de ses dirigeants[7].
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Réactions internationales
La France souhaite que « la voix du peuple soudanais soit entendue et que les évolutions en cours se fassent sans violence »[8].
L'Union africaine estime que « la prise de pouvoir par l'armée n'est pas la réponse appropriée aux défis auxquels est confronté le Soudan et aux aspirations de son peuple »[9]. Le , elle adresse un ultimatum de deux semaines aux militaires pour transmettre le pouvoir à une autorité civile[10].
L’Allemagne, a contrario, y voit une « chance » pour atteindre « une forme de gouvernement démocratique »[11].
Le Canada félicite le peuple soudanais[12].
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Références
Articles connexes
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