Couronne murale

Une couronne murale (en latin corona muralis), dite aussi tourelée, est un attribut honorifique garni de tours qui symbolise les murs d'une ville fortifiée.

Cybèle, tétradrachme en argent. Smyrne (160–150 av. J.-C.).

Dans l'antiquité gréco-romaine, elle coiffe le front de divinités protectrices des cités. Ainsi, l'époque hellénistique l'associe souvent à la déesse Cybèle-Tyché^{[1], [2]}.

Dans l'armée romaine, elle prend la forme d'une statue d'or offerte au premier soldat qui a franchi une muraille ennemie^[3].

Elle personnifie l'Italie à travers l'allégorie nommée « Italia turrita ».

Dans l'héraldique européenne, elle orne le blason de plusieurs municipalités^[3].

Galerie archéologique

• 
  Tyché d'Antioche d'après une statue d'Eutychidès de Sicyone. Rome, musées du Vatican.
• 
  Cybèle.
  Bronze romain (II^e siècle).
• 
  Les Trois Tychés (II^e siècle). Paris, musée du Louvre.
• 
  Apollon et la Terre-Mère par Jan Wandelaar. Frontispice du Hortus Cliffortianus de Linné (détail).

• 
  La naissance du prince Maximilien
  par Johann Peter Melchior (1800). Munich, Bayerische Staatsbibliothek.
• 
  La Défense de Paris.
  Groupe sculpté en bronze (1883). Quartier de la Défense.
• 
  Italia turrita. Reggio de Calabre.

Galerie héraldique

• 
  Dessin de Hugo Ströhl (1899).
• 
  Blason autrichien.
• 
  Quito.
  Le centre du Monde.
• 
  Porto.
  Hôtel de ville.

Bibliographie

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• Couronne murale, sur Wikimedia Commons

• Mireille Cébeillac-Gervasoni, Alain Chauvot et Jean-Pierre Martin, Histoire romaine, Paris, Armand Colin, 2003, 471 p. (ISBN 2-200-26587-5)
• Élisabeth Deniaux, Rome, de la Cité-État à l'Empire, Institutions et vie politique, Paris, Hachette, 2001, 256 p. (ISBN 2-01-017028-8)
• Paul Veyne, L'Empire gréco-romain, Points, 2005 (ISBN 978-2-7578-5155-5)
• Au temps des légionnaires romains, collection La Vie privée des hommes, Hachette, 1978, collectif, textes de Pierre Miquel (ISBN 2-01-003352-3)