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Démographie du Nord
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La démographie du Nord est caractérisée par une très forte densité et une population importante, en croissance depuis sa création.
Avec ses 2 616 909 habitants en 2022, le département français du Nord se situe en 1re position sur le plan national.
En six ans, de 2015 à 2021, sa population s'est accrue de près de 6 100 unités, c'est-à-dire de plus ou moins 1 000 personnes par an. Mais cette variation est différenciée selon les 648 communes que comporte le département.
La densité de population du Nord, 455,7 habitants par kilomètre carré en 2022, est quatre fois supérieure à celle de la France entière qui est de 107,1 hab./km2 pour la même année.
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Évolution démographique du département du Nord
Résumé
Contexte
Le département a été créé par décret du . Il comporte alors huit districts (Bergues, Hazebrouck, Lille, Douai, Cambrai, Valenciennes, Le Quesnoy, Avesnes) et 54 cantons[4]. Le premier recensement sera réalisé en 1801 et ce dénombrement, reconduit tous les cinq ans à partir de 1821, permettra de connaître plus précisément l'évolution des territoires.
Avec 989 938 habitants en 1831, le département représente 3,4 % de la population française, qui est alors de 32 569 000 habitants. De 1831 à 1866, il va gagner 402 103 habitants, soit une augmentation de 1,16 % moyen par an, supérieure au taux d'accroissement national de 0,48 % sur cette même période.
L'évolution démographique entre la Guerre franco-prussienne de 1870 et la Première Guerre mondiale est toujours plus forte qu'au niveau national. Sur cette période, la population s'accroît de 514 016 habitants, soit un accroissement de 35,50 % alors qu'il est de 10 % au niveau national. La population gagne 13,10 % pour la période de l'entre-deux guerres courant de 1921 à 1936 parallèlement à une croissance au niveau national de 6,9 %.
À l'instar des autres départements français, le Nord va ensuite connaître un essor démographique après la Seconde Guerre mondiale mais qui va se stabiliser dans les années 1970.
En 2022, le département comptait 2 616 909 habitants[Note 1], en évolution de +0,51 % par rapport à 2016 (France hors Mayotte : +2,11 %).
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Population par divisions administratives
Résumé
Contexte
Arrondissements
Le département du Nord comporte six arrondissements. La population se concentre principalement sur l'arrondissement de Lille, qui recense 48 % de la population totale du département en 2022, avec une densité de 1 440,7 hab./km2, contre 14 % pour l'arrondissement de Dunkerque, 13 % pour celui de Valenciennes, 9 % pour celui de Douai, 9 % pour celui d'Avesnes-sur-Helpe et 6 % pour celui de Cambrai.
Communes de plus de 25 000 habitants
Sur les 648 communes que comprend le département du Nord, 240 ont en 2021 une population municipale supérieure à 2 000 habitants, 107 ont plus de 5 000 habitants, 54 ont plus de 10 000 habitants, 23 ont plus de 20 000 habitants, treize ont plus de 25 000 habitants et cinq ont plus de 50 000 habitants : Lille, Tourcoing, Roubaix, Dunkerque et Villeneuve-d'Ascq.
Les évolutions respectives des communes de plus de 25 000 habitants sont présentées dans le tableau ci-après.
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Structures des variations de population
Résumé
Contexte
Soldes naturels et migratoires depuis 1968
La variation moyenne annuelle est positive mais en baisse depuis les années 1970, passant de 0,5 à 0 %.
Le solde naturel annuel qui est la différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès enregistrés au cours d'une même année, a baissé, passant de 0,8 à 0,3 %. La baisse du taux de natalité, qui passe de 19,4 à 12,3 ‰, n'est en fait pas compensée par une baisse équivalente du taux de mortalité, qui parallèlement passe de 11,2 à 8,8 ‰[POP 1].
Le flux migratoire reste négatif et diminue sur la période courant de 1968 à 2021. Il reste autour de -0,3%[POP 1].

Bien que le département du Nord ait connu une augmentation continuelle de sa population, celle-ci s'est stabilisée depuis les années 1970. Le département a en effet souffert de la désindustrialisation de la France à partir des années 1960 ce qui a ralenti son accroissement migratoire sur le long terme, creusant l'écart entre le nombre d'arrivées et le nombre de départs. Le taux de variation annuel moyen dû au solde apparent des entrées et sorties permet de mesurer cette évolution d'attractivité.
Entre 1968 et 1975, les effets de la désindustrialisation commencent légèrement à se faire sentir mais certaines communes continuent à jouir d'une certaine attractivité où le solde apparent des entrées et sorties y est positif. C'est notamment le cas d'Hoymille, au nord du département, qui a un taux de variation annuel moyen dû au solde apparent des entrées et sorties de 19,71% (taux le plus fort du département sur la période). De manière générale, les communes en périphérie de Dunkerque bénéficient d'un accroissement positif : Spycker (deuxième taux le plus élevé) 12,4% par an d'augmentation moyenne annuelle. Plus isolée, Proville, dans le sud du Département, zone plutôt touchée par un accroissement négatif, connait un taux de variation annuel moyen positif : 12,18%. Sur cette période, le département connait un taux de variation annuel moyen de -0,23%. Sur cette période les taux de variation annuels moyens varient entre 19,71% et -7,93%. Spatialement, cela se traduit par une légère dissociation nord/sud avec une démarcation au centre du département, autour de Lille. Le sud du département semble plus touché par des taux de variation annuel moyen négatif, tandis que le Nord est plus hétérogène : certaines communes connaissent des taux positifs autour de Dunkerque. Le centre du département reste également très hétérogène mais l'on remarque que de nombreuses communes autour de la métropole lilloise ont des taux positifs (à Wattignies le taux est de 9,32%, Villeneuve-d'Ascq 3,78%, au nord de Lille autour de 2,5%).
Entre 2009 et 2014, la situation semble se dégrader légèrement. Aucune commune ne se démarque par son dynamisme d'accroissement migratoire. À l'échelle du département la moyenne est de -0,03%, en augmentation positive donc par rapport à la première période. Cependant, ce que l'on remarque c'est une stagnation globale. Les communes du sud du département sont passées d'un taux négatif à un taux positif mais celui-ci reste faible. Située dans le sud du département, Awoingt connait le plus fort taux de variation annuel moyen sur cette période : 7,07%. Le taux minimal est à 10,86% (la commune de Haynecourt), donnant ainsi un écart-type de 1,25 (contre 2,07 pour la période 1968-1975). Sur cette période la répartition spatiale des taux de variation annuel moyen est beaucoup plus hétérogène. Quasiment aucune commune ne se démarquent et l'ensemble départemental restent globalement dans des valeurs faibles, quelles soient négatives ou positive.
Ainsi, on peut donc mesurer une baisse relative d'attractivité du département du Nord. Le taux de variation annuel moyen a augmenté entre les deux périodes mais l'ensemble des communes se sont regroupées autour de la moyenne, qui reste négative. L'écart-type de la distribution est beaucoup plus élevé sur la période 1968-1975 (2,07) tandis que les valeurs ont tendance à se resserrer autour de la moyenne pour la période 2009-2014 (écart-type de 1,25). La baisse a été plus marquée sur la période 1968-1975, mais sur la période la plus récente la baisse s'est généralisée tendant ainsi à une stagnation du taux de variation annuel moyen dû au solde apparent des entrées et sorties dans le département du Nord. C'est bien cette impression que retranscrit la deuxième carte, une hétérogénéité de taux moyens.
Mouvements naturels sur la période 2014-2022
En 2014, 35 923 naissances ont été dénombrées contre 21 589 décès. Le nombre annuel des naissances a diminué depuis cette date, passant à 28 956 en 2022, indépendamment à une augmentation, mais relativement faible, du nombre de décès, avec 24 713 en 2022. Le solde naturel est ainsi positif et diminue, passant de 14 334 à 4 243[I 2].
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Densité de population
La densité de population est en augmentation depuis 1968, en cohérence avec l'augmentation de la population. En 2021, la densité était de 454,7 hab./km2[POP 2].
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Répartition par sexes et tranches d'âges
Résumé
Contexte
La population du département est plus jeune qu'au niveau national. En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 39 %[POP 3], soit au-dessus de la moyenne nationale (35,1 %[I 3]). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,2 % la même année[POP 3], alors qu'il est de 26,6 % au niveau national[I 3].
En 2021, le département comptait 1 259 378 hommes pour 1 351 915 femmes[POP 4], soit un taux de 51,77 % de femmes, légèrement supérieur au taux national (51,61 %).
Les pyramides des âges du département et de la France s'établissent comme suit.
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Répartition par catégories socioprofessionnelles
Résumé
Contexte
La catégorie socioprofessionnelle des autres personnes sans activité professionnelle est surreprésentée par rapport au niveau national. Avec 20,8 %[POP 5] en 2021, elle est 3,8 points au-dessus du taux national (17 %[I 3]). La catégorie socioprofessionnelle des retraités est quant à elle sous-représentée par rapport au niveau national. Avec 23,8 %[POP 5] en 2021, elle est 3 points en dessous du taux national (26,8 %[I 3]).
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Notes et références
Voir aussi
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