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Daron Acemoğlu

économiste turco-américain De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Daron Acemoğlu
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Daron Acemoğlu (/daˈɾon aˈdʒemoːɫu/), né le à Istanbul, est un économiste turco-américain d'origine arménienne, professeur d'économie au Massachusetts Institute of Technology (MIT) où il détient la « chaire Charles P. Kindleberger ».

Faits en bref Naissance, Nom de naissance ...

Selon RePEc, Daron Acemoğlu a publié près de 200 articles dans des revues à comité de lecture, dont plus de 75 dans les cinq meilleures revues d'économie (American Economic Review, Journal of Political Economy, Quarterly Journal of Economics, Review of Economic Studies et Econometrica). Il totalise plus de 35 000 citations et son indice h est en 2024 de 175 selon google, et de 109 selon Citec[1],[2],[3]. En 2023, il fait partie des trois économistes les plus cités au monde[4] et est l'économiste le plus cité des dix dernières années[5].

Il reçoit la médaille John-Bates-Clark en 2005, et est co-lauréat du prix Nobel d'économie 2024 avec James A. Robinson et Simon Johnson pour « leurs travaux sur la manière dont les institutions se forment et affectent la prospérité ».

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Biographie

Résumé
Contexte

Formation et carrière

Après être diplômé du lycée de Galatasaray à Istanbul en 1986, il obtient sa licence à l'université d'York puis il effectue sa maîtrise et son doctorat à la London School of Economics en 1992, où il rencontre pour la première fois Thomas Piketty, également doctorant[6].

En 1993, il rejoint le MIT à Boston où il occupe actuellement un poste de professeur d'économie.

Opposant public et véhément au président turc Recep Tayyip Erdogan, Daron Acemoğlu est considéré persona non grata en Turquie[7].

Travaux

Daron Acemoğlu est un économiste prolifique avec un champ de recherche large, couvrant économie de la politique, développement économique, croissance économique, inégalité salariale et de revenu, technologie, modélisation théorique, capital humain, économie des réseaux, économie du travail ; il a même co-écrit avec sa femme Asu Ozdaglar, qui est professeure au MIT au département d'ingénierie électrique.

Dans leur article sur les origines coloniales du développement comparatif Daron Acemoğlu, Simon Johnson et James A. Robinson analysent la façon dont les institutions actuelles sont des héritages de la colonisation. Ils développent l’argument selon lequel les pays où les colons se sont installés ont bénéficié de meilleures institutions (notamment la protection de la propriété privée) qui reproduisaient en partie l’environnement économique européen[8]. Cette thèse a été récemment remise en cause par l'économiste Denis Cogneau à partir de l'exemple de la colonisation française en Algérie, qui a spolié les autochtones de leurs actifs et des meilleures terres[9].

Dans Prospérité, puissance et pauvreté, Pourquoi certains pays réussissent mieux que d'autres (2012), Daron Acemoğlu et James Robinson soutiennent que le niveau de prospérité repose sur des fondements politiques. Selon les auteurs, la prospérité est générée par l’investissement et l’innovation, mais ces actions sont des actes de foi : les investisseurs et les innovateurs doivent avoir des raisons crédibles de penser que s’ils réussissent, ils ne seront pas pillés par les puissants[10].

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Prix

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Publications

En anglais

Traduits en français

  • Prospérité, puissance et pauvreté : Pourquoi certains pays réussissent mieux que d'autres Why Nations Fail:The Origins of Power, Prosperity, and Poverty »] (trad. de l'anglais), Markus Haller, , 640 p. (ISBN 978-2-940427-24-6)
  • Le Couloir étroit - Les États, les sociétés, et la lutte éternelle pour la liberté, [« The Narrow Corridor: States, Societies, and the Fate of Liberty »], Les Novateur.e.s, 2021, 584 p. (ISBN 978-2-491-55222-0)

Notes et références

Voir aussi

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