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Dimitri Rebikoff

ingénieur, photographe et inventeur français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Dimitri Rebikoff est un ingénieur français spécialisé dans la prise de vue sous-marine, né à Paris le , mort en Floride en .

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Après la guerre, il fait des études à la Sorbonne, ouvre un atelier à Lausanne, où il développe un colorimètre, puis donne à la photographie une invention déterminante, celle de l'« Éclatron », premier flash électronique commercialisé en Europe, en 1947, après quatre ans de recherches. Pour la première fois, il est possible de photographier une balle sortant du canon d'un révolver au 1/1 000 000 de seconde[1].

Il se marie avec la photographe Ada Niggeler et s'installe à Cannes où il peut expérimenter toutes ses inventions concernant la prise de vue sous-marine.

En 1950, il met au point le premier flash électronique sous-marin et le premier caisson pour appareil de petit format, adapté au Foca. Un autre caisson étanche était conçu pour l'appareil stéréoscopique Vérascope 40.

Puis il entreprend la construction de la première « torpille » de prise de vue sous-marine, petit véhicule sous-marin individuel équipé d'un flash électronique et d'un caisson étanche contenant un appareil photographique ou une caméra 16 mm[2],[3]. Cette « torpille » fut à l'origine de son « avion sous-marin » qui était doté d'instruments caractéristiques d'un avion, comme l'horizon artificiel, le gyrocompas, l'altimètre (ici évidemment pour la profondeur), l'indicateur de vitesse, etc. qui permettaient au pilote de naviguer avec précision dans des conditions de visibilité nulles dans les trois dimensions. La « torpille » donna au plongeur une autonomie et une capacité inconnues jusqu'alors de se rendre à un endroit précis dans les profondeurs et de pouvoir y retourner. De là sa similitude avec l'avion.

Rebikoff s'installe définitivement aux États-Unis en 1959 et continue à mettre au point des appareils de prise de vue sous-marine, cette fois pour l'US Navy. Il construisit aussi un fusil sous-marin[4]

Il a participé, en 1971, avec Pierre Carnac, à l'exploration sous-marine de la route de Bimini, avec son nouveau scooter sous-marin « Remora M-114-E »[5].

À partir de 1980, il se consacre, en compagnie de son épouse, à une fondation nommée Institute of Marine Technology, à Fort Lauderdale, en Floride, pour le développement de la photographie et du cinéma sous-marins[6].

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Prix Dimitri Rebikoff

Chaque année, le prix Dimitri Rebikoff récompense une réalisation de vidéo sous-marine dans le cadre du Festival mondial de l'image sous-marine[7] d'Antibes.

Publications

Ouvrages

  • L'Exploration sous-marine, préface d'Yves Le Prieur, Arthaud, 1952.
  • [Collectif], Sortilèges de Paris, avec Brassaï, Robert Doisneau, etc., Arthaud, 1952
    • Livre de photographies.
  • Photo sous-marine, préface d'Yves Le Prieur et avant-propos d'Henri Broussard, Publications Paul Montel, 1952
    • 40 photographies et schémas.
  • La Pratique du flash électronique, Publications Paul Montel, 1955.
  • En avion sous la mer, illustrations de Michel Jouin, Pierre Horay, 1956.
  • L'Aviation sous-marine, Flammarion, 1961.
  • (en) Underwater Photography, avec Paul Cherney, Amphoto, 1975.

Articles

Science et Vie

  • Articles parus dans Science et Vie :
    • no 428,
    • no 430,
    • no 432,
  • Le Cinéma sous-marin associe le relief à la couleur[8], extrait de Science et Vie, no 442, .
  • La Récupération des épaves, extrait de Science et Vie, no 444, .
  • Après 2000 ans on retrouve l'empreinte d'une hache, extrait de Science et Vie, no 445, .

Point de vue

Divers

  • La Torpille sous-marine, extrait de Camping Plein Air, .

Divers

  • Guy de Frondeville, Les Visiteurs de la mer, éditions Le Centurion, 1956
    • Préface de Dimitri Rebikoff.

Notes et références

Voir aussi

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