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Dix-septième gouvernement de Nouvelle-Calédonie

gouvernement local de la Nouvelle-Calédonie de 2021 à 2024 De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Dix-septième gouvernement de Nouvelle-Calédonie
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Le dix-septième gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, également dit gouvernement Mapou, est le gouvernement local de la collectivité française de Nouvelle-Calédonie entre le 16 juillet 2021 et le 24 décembre 2024, sous la 5e législature du Congrès.

Faits en bref Chef de l'État, Président du gouvernement ...

Il est présidé par l'indépendantiste Louis Mapou, de l'Union nationale pour l'indépendance, et compte 11 membres, soit le maximum prévu par la loi organique relative au territoire. Élu par les membres du Congrès le 17 février 2021, il ne sera cependant opérationnel que 5 mois plus tard, à l'issue de l'élection du président. Il entre officiellement en fonction le 16 juillet 2021, soit la date limite pour l'investiture de l'exécutif.

Il succède au gouvernement du loyaliste Thierry Santa et cède le pouvoir au gouvernement du loyaliste kanak Alcide Ponga.

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Historique du mandat

Résumé
Contexte

Formation

Le 2 février 2021, l'ensemble des membres indépendantistes du gouvernement Santa et leurs suivants de liste remettent leur démission, entraînant la chute officielle de l'exécutif, justifiant leur décision par une "dynamique institutionnelle en panne". Une manœuvre qui sera dénoncée par l'alliance loyaliste l'Avenir en confiance et le parti Générations NC [1].

Le , le Congrès a fixé, par délibération, le nombre de membres du nouveau gouvernement à former à 11, soit le maximum prévu par la loi organique, et la date de l'élection est finalement établie au [2]. Du fait du ralliement du parti centriste l'Éveil océanien au camp indépendantiste, celui-ci obtient la majorité au gouvernement pour la première fois depuis l'accord de Nouméa, avec 6 membres sur 11.

Cependant, réunis une première fois le jour même de leur élection, ses membres n'arrivent pas à départager le sortant non-indépendantiste Thierry Santa, l'UC Samuel Hnepeune et l'UNI-Palika Louis Mapou pour la présidence. Chacun n'a recueilli que les suffrages de sa liste, soit respectivement quatre, trois et trois voix, pour un bulletin blanc (celui de Calédonie ensemble). Le gouvernement ne pouvant entrer en fonction qu'une fois son président et son vice-président désignés, c'est l'exécutif précédent qui, en attendant, assure les affaires courantes[3].

De nouvelles convocations pour élire un président ont lieu le [4] puis le (avec deux tours de scrutin), avec les mêmes résultats, ce qui a pour conséquence de laisser la finalisation du budget de la Nouvelle-Calédonie à l'État (à travers la Chambre territoriale des comptes) faute d'avoir pu être adopté par les institutions locales avant le [5]. Une quatrième tentative a lieu le , se soldant par un nouvel échec pour départager les candidats qui ne sont alors plus que deux, Thierry Santa (toujours quatre voix) et Samuel Hnepeune (encore trois votes), l'élu de Calédonie ensemble s'abstenant à nouveau tandis que les trois membres de l'UNI ont boycotté cette séance, estimant « que les conditions n'étaient pas réunies pour que cette demande du haut-commissaire puisse aboutir à un résultat positif, notamment par l'élection d'un président et d'un vice-président », en raison, selon eux, d'un manque de discussion avec l'UC les semaines précédentes[6],[7].

Finalement, au début du mois de , après cinq mois de crise institutionnelle, le président UC du Congrès, Rock Wamytan, annonce qu'un accord a été trouvé entre les formations indépendantistes et qu'un candidat commun, Louis Mapou, serait présenté ; celui-ci est élu le . Le 17e gouvernement depuis l'accord de Nouméa entre en fonction le à minuit, date limite pour l'investiture de l'exécutif, soit une semaine après l'élection du président[8],[9]. La vice-présidence est finalement attribuée le à Isabelle Champmoreau (non-indépendantiste de L'Avenir en confiance et du Mouvement populaire calédonien), tandis que les secteurs d'attribution et de contrôle sont répartis le même jour[10].

Évolution

Le 14 décembre 2022, Joseph Manauté, chargé de l'environnement, remet sa démission pour raisons familiales. Il est remplacé par son suivant de liste Jérémie Katidjo-Monnier, qui reprend son portefeuille le lendemain, 15 décembre [11].

Le 28 août 2024, Vaimu'a Muliava, notamment chargé de la construction, de la fonction publique et de la transition numérique, annonce à son tour sa démission de l'exécutif, à la veille de l'élection du président du Congrès ainsi que le renouvellement du bureau de l'institution. Il est remplacé dans ses fonctions par l'indépendantiste Laurie Humuni, du Rassemblement démocratique océanien, qui devient donc la 2e femme que compte l'exécutif, en plus d'Isabelle Champmoreau.

Succession

Depuis octobre, de nombreuses rumeurs circulent quant à une, voire plusieurs démissions possibles au sein de l'exécutif et qui entraînerait donc sa chute, sa gestion étant jugée trop déconnectée et individualistes des décisions prises par le Congrès [1]. Vaimu'a Muliava avait d'ailleurs en octobre comparé le fossé entre l'institution parlementaire et l'exécutif à la fosse des Mariannes [1].

Le 24 décembre, Jérémie Katidjo-Monnier et ses suivants de liste démissionnent, ce qui fait tomber le gouvernement, dénonçant "une indépendance gouvernementale autoproclammée" [1]. L'exécutif reste donc en place pour gérer les affaires courantes jusqu'à l'élection puis la mise en place officielle du prochain gouvernement, le 16 janvier 2025.

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Gouvernement précédent

Gouvernement Santa

Gouvernement suivant

Gouvernement Ponga

Candidatures et élection

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Listes

Les candidats indiqués en gras sont ceux membres du Congrès, élus en 2019.

Résultat

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Présidence et vice-présidence

Composition

Résumé
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Issus de la liste du groupe L'Avenir en confiance

Parmi les quatre élus de cette liste de L'Avenir en confiance, deux sont du Rassemblement-Les Républicains (Rassemblement-LR), un des Républicains calédoniens (LRC) et une du Mouvement populaire calédonien (MPC).

Du Rassemblement-LR

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Des Républicains calédoniens

L'unique élu issu des Républicains calédoniens est par ailleurs un militant au niveau national de La République en marche.

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Du MPC

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Issus de la liste du groupe UC-FLNKS et Nationaliste avec L'Éveil océanien

Les trois élus de cette liste sont, à l'origine, tous membres du Front de libération nationale kanak et socialiste (FLNKS) et de l'Union calédonienne (UC). Mais Samuel Hnepeune présente sa démission le , deux jours avant l'entrée en fonction effective du gouvernement, et est donc remplacé par un élu de L'Éveil océanien, Vaimu'a Muliava. Ce dernier démissionne à son tour le et est remplacé par Laurie Humuni, du FLNKS et du Rassemblement démocratique océanien (RDO).

De l'UC-FLNKS

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De L'Éveil océanien puis du RDO

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Issus de la liste du groupe UNI

Les trois élus de cette liste sont membres du FLNKS et du Parti de libération kanak (Palika).

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Issu de la liste du groupe Calédonie ensemble

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Références

Voir aussi

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