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Dolly (Fauré)

suite pour piano à quatre mains de Gabriel Fauré De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Dolly (Fauré)
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La suite Dolly, op. 56, est un ensemble de six pièces pour piano à quatre mains écrit par Gabriel Fauré entre 1894 et 1896.

Faits en bref Genre, Nb. de mouvements ...
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Présentation

Résumé
Contexte

Les courtes pièces de Dolly ont été composées en l'honneur d'Hélène, surnommée « Dolly », la fille d'Emma Bardac (cantatrice et future épouse de Claude Debussy)[1],[2].

Le premier mouvement de la partition, Berceuse, paraît d'abord seul en 1894 mais a été composé en 1863. Le deuxième, Mi-a-ou, est écrit pour le deuxième anniversaire d'Hélène Bardac (), les autres mouvements étant composés pour d'autres anniversaires de Dolly (Le jardin de Dolly à l'occasion de son troisième anniversaire, en 1895, Kitty-Valse, pour son quatrième anniversaire, en 1896) ou d'autres événements familiaux. Les sous-titres attestent le caractère « intime » de l'œuvre, Ketty étant la chienne des Bardac, déformé plus tard en « Kitty » dans la quatrième pièce, et Mi-a-ou venant de « monsieur Aoul », en référence au frère d'Hélène, Raoul, tel qu'elle l'appelait[1],[2],[3].

Il s'agit de la seule composition notable pour piano à quatre mains du musicien[1].

L'œuvre a été créée le à Paris par Édouard Risler et Alfred Cortot, salle Pleyel, lors d'un concert de la Société nationale de musique[4],[2].

Il existe aussi de la partition une version symphonique, orchestrée par Henri Rabaud, créée en 1906.

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Structure

La suite Dolly, d'une durée moyenne d'exécution d'une quinzaine de minutes environ, comporte six mouvements[1] :

  • Berceuse, en mi majeur, « page d'une fraîcheur et d'une simplicité exquises[1] » ;
  • Mi-a-ou, vif et spirituel scherzo-valse en fa majeur[1] ;
  • Le jardin de Dolly, en mi majeur, à l'expression de « délicate rêverie[1] » ;
  • Kitty-valse, brillante petite valse-caprice en mi bémol majeur, qui « évoque les bonds tourbillonnants d'une petite chienne[1] » ;
  • Tendresse, un Andante gracieux en bémol majeur, qui « exprime le charme de la petite fille[1] » ;
  • Le pas espagnol, en fa majeur, allegro à
    , morceau « brillant et impétueux [...], spirituel hommage à Chabrier, [qui] termine la Suite par un irrésistible éclat de rire en musique[1] ».
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Bibliographie

Notes et références

Voir aussi

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