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Erwan Berthou

poète français, et barde bretonnant De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Erwan Berthou
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Erwan Berthou, alias Erwan Bertou, Yves Berthou, Kaledvoulc’h, Alc’houeder Treger ou encore Erwanig, né le à Pleubian où il est mort le , est un poète français.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte

Enfance et formation

Erwan Berthou fait ses études au petit séminaire de Tréguier (1873-1876), puis au collège de Lannion (1876-1877)[2].

Il s’engage dans la Marine nationale pour 5 ans, ce qui lui permet de visiter les Antilles, l’Afrique et la Chine[réf. nécessaire].

Vie de famille

Le , il épouse au Havre Élisa Anatalie Mézeray, née à Honfleur et originaire de Bretagne. Il est alors dessinateur aux Forges et Chantiers de la Méditerranée[3].

Il est nommé en 1892 à Rochefort.

Erwan Berthou est de retour au Havre à la fin de l’année 1896. Il collabore à la revue L'Hermine et à la Revue des provinces de l'Ouest. En 1897, il fait paraître une petite revue, La Trêve de Dieu, qui ne dure qu’un an. Il est ingénieur à Paris en 1898 dans la construction mécanique aux Établissements Niclausse.

En 1899, il fait partie des vingt-deux Bretons qui se rendent à Cardiff et sont reçus par le Gorsedd gallois.

Engagé dans le mouvement régionaliste, il est membre de l’Union régionaliste bretonne. Il participe à toutes les phases de la création du Gorsedd de Bretagne dont il est Grand-Druide de 1903 à 1933 sous le nom Kaledvoulc’h[4]. Il participe épisodiquement à la revue Brug d'Émile Masson.

En 1918, il revient vivre à Pleubian pour reprendre la ferme de ses parents. Sa déception est grande. Il se retrouve dans la misère à la suite de l’inflation d’après-guerre. Les dernières années sont si misérables que sa femme en perd la raison et devient folle. François Taldir-Jaffrenou et le notaire Francis Even (d) organiseront une quête dans le Mouvement breton pour leur venir en aide.

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Œuvre

Son importante œuvre en breton est teintée de panthéisme.

  • Cœur breton, premières poésies, 1892
  • La Lande fleurie, 1894
  • Les Fontaines miraculeuses, 1896
  • Âmes simples, poème dramatique, 1896
  • La Semaine des Quatre Jeudis, ballades, 1898
  • Le Pays qui Parle, poème, 1903.
  • Dre an delen hag ar c'horn-boud. — Par la harpe et par le cor de guerre, Zant-Briek René Prud'homme / Paris Moriz an Dault 1904
  • Deut e-leiz. Var don An Dukes Anna, 1905[5]
  • Triades des Bardes de l’île de Bretagne, 1906
  • Istor Breiz, 1910.
  • Kevrin Barzed Breiz, traité de versification bretonne, 1912.
  • Les Vessies pour des Lanternes, polémique, 1913.
  • Lemenik, skouer ar Varzed, 1914[6].
  • Ivin ha Lore, gwerziou, 1914.
  • Dernière Gerbe, poésies, 1914.
  • Avalou Stoup, rimadellou, 1914.
  • Hostaliri Surat, 1914.
  • Daouzek Abostol, 1928.
  • Sous le chêne des druides, P. Heugel Éditeur 1931
  • En Bro-Dreger a-dreuz parkoù (1910-1911), réédition Mouladurioù Hor Yezh, 1985
  • Lemenik : skouer ar varzhed. - Lesneven : "Hor yezh", 2001
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Hommages

Plusieurs villes de Bretagne ont donné son nom à une rue ; on peut citer notamment Lannion, Nantes, Pleubian, Tréguier[7].

Archives

Un Fonds Yves Berthou a été déposé à la Bibliothèque Yves Le Gallo[8] du Centre de recherche bretonne et celtique (CRBC) de l'université de Bretagne occidentale. Il comprend 8 boîtes d'archives dont l'inventaire est disponible sur le site du CRBC[9]. Une partie du fonds a été numérisée et a été publiée sur la bibliothèque numérique du CRBC[10].

Notes et références

Voir aussi

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