Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Fédération française de rugby

fédération nationale de rugby en France De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Fédération française de rugby
Remove ads

La Fédération française de rugby (FFR) est une association qui a la charge d'organiser et de développer le rugby à XV et le rugby à sept en France.

Faits en bref Sigle, Sport(s) représenté(s) ...

Depuis 2010, son siège social est situé au Centre national du rugby (3-5, rue Jean de Montaigu à Marcoussis). Son président est Florian Grill depuis le .

Remove ads

Historique

Résumé
Contexte

Création

Le Comité central d'organisation du rugby est fondé le , en prenant la suite du comité rugby de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques (USFSA) (dont les maillots de sélection nationale étaient jusqu'alors ornés de deux anneaux, rouge et bleu, entrelacés, de 1906 à 1910). Il adopte le nom de Fédération française de rugby le , le lendemain de la victoire française de Colombes sur les champions olympiques américains.

La Fédération française de rugby a été reconnue d'utilité publique en 1922. Il faut attendre près de 58 ans pour que la FFR soit définitivement admise à l'IRB en 1978 auprès des Home Unions de traditions anglo-saxonnes.

Le , la FFR devient la première fédération sportive française à inclure les personnes transgenres dans son règlement et à leur permettre de jouer lors des compétitions officielles. Cette décision est prise à l'occasion de la journée mondiale contre l'homophobie, la transphobie et la biphobie[2]. Cette prise de décision se fait à rebours de la directive de World Rugby qui préconise l'exclusion des femmes transsexuelles[3], une exclusion adoptée par la majorité des fédérations, notamment celles des nations britanniques[4],[5],[6].

Siège

Thumb
Le 9 rue de Liège, siège de la FFR de 1995 à 2010.

Lors de sa fondation en 1920, la FFR occupe des locaux rue Rossini, dans le 9e arrondissement de Paris, proche de l'Hôtel des ventes à Drouot, avant de déménager deux ans plus tard pour s'installer au 61, rue des Petits-Champs, dans le 1er arrondissement de Paris[F 2].

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, la FFR s'installe au 7, cité d'Antin. C'est dans cet hôtel particulier du 9e arrondissement qu'Albert Ferrasse règne sur le rugby français durant tout le temps qu'il passe à la tête de la FFR (juin 1968 à décembre 1991)[F 2].

En 1995, l'avènement du professionnalisme entraîne le déménagement de la FFR. L'homme d'affaires Jean-Claude Darmon, propriétaire d'un hôtel dans le même arrondissement, rue de Liège, et alors chargé de la communication et des droits télé du rugby français, lui trouve un joli immeuble, au 9 de la rue de Liège, entre la Gare Saint-Lazare et la Place de Clichy[F 2].

En 2010, la FFR abandonne ce siège au 9e arrondissement de Paris, pour regrouper ces activités administratives et sportives au Centre national du rugby, 3-5, rue Jean-de-Montaigu à Marcoussis[7].

Identité visuelle

Thumb
Fédération française de rugby hôte de la Coupe du monde de rugby à XV 2007

Lors de son congrès du centenaire, la FFR dévoile son nouveau logo à compter du , décliné en deux versions : le premier à caractère institutionnel pour représenter la fédération, ainsi qu'un second utilisé à des fins de communications commerciales ainsi que pour symboliser les différentes équipes nationales[8].

Remove ads

Dirigeants de la FFR

Résumé
Contexte

Élections successives

De Frantz Reichel à Jean Delbert

Thumb
Octave Léry, premier président de la FFR.

En 1919, au lendemain de la Première Guerre mondiale, Frantz Reichel prend la direction du Comité central d'organisation du rugby, dissident de l'Union des sociétés françaises de sports athlétiques et proclamé indépendant le , pour aider à l'émancipation de son sport[F 2].

Frantz Reichel ne se présente pas à la première élection présidentielle de la FFR, le mardi . Il laisse le vétérinaire toulousain Octave Léry, ancien joueur du Stade toulousain et président du Comité des Pyrénées, se faire élire dans un fauteuil[F 2].

En 1928, après huit ans de bons et loyaux services, Octave Léry passe la main. La succession est assurée par Roger Dantou, fondateur du comité du Périgord. C'est au cours de sa présidence (1928-1939) que l'International Board exclut la France du Tournoi. La maladie emporte Roger Dantou en 1939[F 2].

Il est remplacé par un urologue toulousain, Albert Ginesty, maire éphémère de Toulouse en 1944, juste après qu'il a démissionné de son poste à la tête de la Fédération[F 2]. C'est alors un ancien du SCUF, Alfred Eluère, vice-champion olympique avec l'équipe de France aux Jeux d'Anvers 1920, qui prend la relève. Promoteur immobilier à Soorts-Hossegor, il assure le développement de la station balnéaire landaise dont il sera le maire pendant plus de trente ans[F 2].

Son successeur, René Crabos, faisait partie lui aussi de l'équipe française médaillée d'argent aux JO d'Anvers. Crabos est un théoricien du jeu, à qui l'on doit notamment la technique de la défense glissée[F 2]. Avant d'accéder à la présidence, René Crabos est un brillant trois-quarts centre international (17 sélections)[F 2]. À la tête de la FFR, on lui doit la sélection de toute la ligne de trois-quarts lourdaise en équipe de France et le rappel du deuxième ligne et capitaine de Mazamet, Lucien Mias, pour la tournée historique en Afrique du Sud de 1958[F 2].

Après dix ans de règne, René Crabos passe la main. Le président du Comité des Pyrénées, Jean Delbert, lui succède pendant quatre ans. Le temps pour un groupe de jeunes dirigeants ambitieux, réunis autour du président agenais, Albert Ferrasse, de former une liste d'opposition. Le Congrès de Clermont-Ferrand 1966 lui est fatal, il est désavoué par le comité directeur qui nomme le Graulhétois Marcel Batigne à sa place[F 2].

Présidence de Marcel Batigne puis d'Albert Ferrasse

Thumb
Albert Ferrasse, président de la FFR de 1968 à 1991.

Marcel Batigne est élu à la tête de la FFR, le , au terme du congrès de Clermont-Ferrand, en remplacement de Jean Delbert. Il arrive au pouvoir avec les « gros pardessus », Guy Basquet et Albert Ferrasse à qui il laissera la présidence un an plus tard pour prendre celle de la FIRA[9].

A soixante-treize ans, Albert Ferrasse est réélu pour la 7e fois président de la FFR, le samedi 13 avril 1991, à Paris, à l'issue d'une assemblée générale destinée à élire les trente-cinq membres d'un nouveau comité directeur de la FFR. La liste conduite par l'Agenais en association avec Jean Fabre, l'ancien président du Stade toulousain, a remporté vingt-quatre sièges contre onze à celle emmenée par Robert Paparemborde, le manager général du Racing club de France. Président depuis 1968, Albert Ferrasse se voit donc offrir un septième mandat. Comme convenu, il s'est engagé à céder la place à Jean Fabre à la fin de l'année[10].

Élection surprise de Bernard Lapasset

En décembre 1991, Albert Ferrasse quitte donc la présidence et le comité directeur doit élire le nouveau président. Jean Fabre, successeur naturel de Ferrasse propose un vote à main levée. Le comité directeur lui refuse. Aucun autre candidat que Fabre ne se présente. Après un vote secret, le nom de Bernard Lapasset, président du comité d'Île-de-France, sort vainqueur. Les listes de Ferrasse et Paparemborde ont fait alliance contre Jean Fabre. Fabre démissionne sur le champ, imité par Max Guibert et Michel Crauste qui le soutenaient[11].

De 1995 à 2016 : élections sans liste d'opposition

Bernard Lapasset est réélu le samedi 14 septembre 1995 au stade Géo-André à Paris avec 95,17 % des votes[12] puis de nouveau le 14 décembre 1996 à la Maison de la chimie à Paris avec 91,58 % des 7 414 voix (sur 9 422 inscrits) à la suite du retrait de la liste « rugby pour tous » menée par Marcel Martin, en raison d'un référé jugé « irrecevable »[13].

En 1998, la FFR est ensuite contraint de revoir le mode de scrutin pour les élections fédérales. Le scrutin plurinominal avec possibilité de panachage succède au système dit des "listes bloquées". Cette modification permet l'existence d'une opposition au sein du comité directeur de la FFR, voire l'émergence d'une nouvelle majorité[14]. Il faudra cependant attendre jusqu'en 2016 pour voir plusieurs listes s'affronter aux élections fédérales et ainsi permettre un panachage au sein du comité directeur.

En 2000, Jacques Fouroux et Robert Paparemborde tentent de monter une liste d'opposition à l'équipe en place[15],[16] mais se retirent finalement laissant Lapasset gagner l'élection avec 98 % des suffrages[17]. Le bureau est néanmoins renouvelé : le secrétaire général Jacques Laurans laisse sa place à Alain Doucet et René Hourquet remplace le trésorier Jacques Dubois[18].

Bernard Lapasset reste ainsi 17 ans à la présidence avant de démissionner en juillet 2008 pour prendre ses fonctions de président de l'International Rugby Board. Il remet sa démission à l'assemblée générale de Vannes, le 12 juillet 2008[19].

Le , Pierre Camou succède en effet à Bernard Lapasset, élu par le Comité Directeur à l’unanimité (94,70 % des voix), alors qu’il occupait déjà ses fonctions de président par intérim (après le départ de Lapasset à la présidence de l’IRB). Pierre Camou a été auparavant président du comité Côte basque Landes de 1996 à 2008, trésorier-adjoint de la FFR de 1996 à 2000 puis vice-président de 2000 à juillet 2008, responsable du Centre national du rugby de Linas-Marcoussis[19]. Le , sa réélection constitue un nouveau cavalier seul (89,76 % des voix). Serge Blanco devient alors le vice-président de la FFR.

Les deux mandats de Pierre Camou sont marqués par la croissance du rugby hexagonal : + 10 % de clubs, + 24 % de licenciés masculins et surtout + 102 % de licenciées féminines. Pierre Camou œuvre en gestionnaire d’une entreprise lucrative, la FFR se hissant parmi les plus riches fédérations sportives françaises[20].

Élection fédérale de 2016

Le , Bernard Laporte annonce sa candidature pour l'élection du président de la FFR en , et choisit Serge Simon comme directeur de campagne[21]. Pierre Camou annonce en décembre 2015 qu'il est de nouveau candidat pour la présidence de la FFR, pour un troisième mandat[22]. Alain Doucet, secrétaire général de la FFR, est lui aussi candidat à la présidence[23]. Pierre Salviac, initialement candidat, retire sa candidature le 23 septembre 2016[24]. Les candidats Laporte et Doucet demandent le vote décentralisé afin que les présidents n'aient pas à se déplacer au Centre national du rugby pour voter[20]. Cependant, l'équipe en place refuse de le mettre en place.

Pierre Camou souhaite poursuivre le projet de grand stade de la Fédération française de rugby à XV tandis que ses opposants y sont tous les deux opposés[20].

Lors de l'assemblée générale élective du , la liste menée par Bernard Laporte obtient 52,6 % des voix, soit 29 sièges, contre 35,28 % des voix pour Pierre Camou (6 sièges) et 12,16 % pour Alain Doucet (2 sièges). Bernard Laporte est élu à la présidence de la FFR[25]. Serge Simon est alors nommé premier vice-président, manager des équipes de France et chargé la communication et du marketing[26]. Pascal Papé, Philippe Rougé-Thomas, Fabrice Estebanez, Bernard Viviès, Annick Hayraud, Pierre Camou, Serge Blanco, Sandrine Agricole, Fabien Pelous et Alain Doucet sont également membres du nouveau comité directeur[25].

Réélection puis démission de Bernard Laporte

En 2019, Florian Grill, ancien soutien de Pierre Camou et président de la ligue régionale Île-de-France de rugby, présente sa candidature à la présidence de la fédération face à Bernard Laporte pour l'élection qui a lieu le [27]. Il est le premier à dévoiler sa liste complète. Jean-Marc Lhermet, Jean-Claude Skrela, Serge Blanco, Éric Champ, Sylvain Deroeux, Fabien Pelous, Abdelatif Benazzi, Julien Pierre, Didier Mené et Jean-François Contant, président de la ligue régionale Bourgogne-Franche-Comté de rugby, sont également candidats pour intégrer le comité directeur à ses côtés[28].

Le , Bernard Laporte annonce qu'il est également candidat à un deuxième mandat à la présidence de la FFR[29]. Il est notamment accompagné sur sa liste par Serge Simon, Wanda Noury et Pascal Papé ainsi que de nombreux présidents de ligues régionales : Alain Doucet (Occitanie), candidat à la présidence en 2016, Henri Mondino (Provence Alpes Côte d'Azur), Michel Macary (Nouvelle-Aquitaine), Dominique Coquelet (Pays de la Loire), André Prigent (Centre-Val de Loire), Jacques Vimbert (Normandie) et Jean-Simon Savelli (Corse)[F 3].

Pour la première fois, l'élection du comité directeur se déroule sous forme d'un scrutin électronique et décentralisé[30].

En , la liste d'opposition demande le report des élections de quelques mois après l'interruption de la campagne en raison de la pandémie de Covid-19 en France. Le comité fédéral d'éthique et de déontologie de la FFR estime aussi qu'il serait préférable de décaler le scrutin de deux mois. La gouvernance en place choisit tout de même de maintenir l'assemblée élective le 3 octobre car le ministère des Sports autorise le report mais ne l'impose pas[31]. Saisi en qualité que conciliateur par la liste d'opposition, le Comité national olympique et sportif français recommande aussi de reporter de deux mois les élections prévues le 3 octobre[32]. Cependant, face à l'appel du Conseil scientifique Covid-19 à se préparer à une deuxième vague à l'automne et afin de ne pas remettre en cause le calendrier général validé lors du comité directeur du (incluant les élections des ligues le 7 novembre et des comités départementaux le 5 décembre), la FFR confirme le maintien de l'assemblée générale fédérale élective à la date du 3 octobre 2020[F 4].

En septembre, la campagne de Bernard Laporte est perturbée par une mise en garde à vue pendant 48 heures par le parquet national financier, à seulement 10 jours de l'élection fédérale, dans l'enquête sur ses liens avec le groupe Altrad, propriétaire du club de rugby de Montpellier et sponsor de l’équipe de France, et des soupçons favoritisme au profit du club de Montpellier[33].

À l'issue du scrutin, les résultats donnent une faible avance à la liste menée par Bernard Laporte avec 51,47 % des voix. Ce dernier est réélu président de la fédération. Serge Simon, Alain Doucet, Wanda Noury, Pascal Papé, Florian Grill, Jean-Marc Lhermet, Jean-Claude Skrela, Serge Blanco, Éric Champ et Sylvain Deroeux sont notamment élus au comité directeur[F 5].

Après sa condamnation par le tribunal correctionnel de Paris en première instance, Bernard Laporte se met en retrait de la présidence de la FFR pour se conformer à la demande du Comité d'éthique du rugby français et du Ministère des Sports. Il garde le poste de président de la Fédération mais délègue toutes ces prérogatives à un président délégué. Il désigne Patrick Buisson le et se met immédiatement en retrait[F 6]. Cette nomination doit être approuvée par les clubs mais seul 49 % de ces derniers votent en sa faveur. Le vendredi , Bernard Laporte, lors d'un comité directeur en présence de la ministre des sports Amélie Oudéa-Castéra, présente sa démission. Elle entraîne une vacance et un processus électoral ; avec d'abord la nomination d'un président intérimaire parmi les membres du bureau (via un vote du comité directeur) jusqu'à la prochaine assemblée générale (du 29 juin au 1er juillet 2023 à Lille) où les clubs seront appelés à élire un nouveau président[34]. Lors de cette réunion, les neuf élus de l'opposition (Ovale Ensemble)[Note 1], emmenée par Florian Grill[35], décident de quitter le comité directeur[36], démission suivie par celle des représentants de la LNR (René Bouscatel, président, et Didier Lacroix, président du Stade toulousain)[37]. Le , Alexandre Martinez, trésorier général depuis 2016, est nommé président par intérim par le comité directeur[38].

Élection de Florian Grill

Après ces démissions, une élection est organisée pour renouveler les 12 sièges vacants du comité directeur et pour élire le nouveau président de la fédération. En mai 2023, l'opposition Ovale Ensemble remporte 11 des sièges tandis que Guilhem Guirado, ancien capitaine du XV de France, est le seul élu au sein des soutiens de la majorité en place[39]. Florian Grill, Jean-Marc Lhermet, Abdelatif Benazzi et Sylvain Deroeux sont notamment élus.

Un mois plus tard, le , Florian Grill est élu président de la FFR face à Patrick Buisson, représentant du camp pro-Laporte (58,57 % contre 41,43 %). Il souhaite rassembler les forces de bonne volonté pour gouverner la fédération malgré qu'une majorité du comité directeur reste issu de la liste de Bernard Laporte[40]. Les représentants de la LNR réintègrent alors aussi le comité directeur. Serge Simon, premier vice-président de Bernard Laporte, décide lui de démissionner de toutes ses fonctions à la FFR et du comité directeur[41].

Élection fédérale de 2024

Le , l'assemblée générale de la FFR vote en faveur de nouveaux statuts pour répondre aux nouvelles directives législatives (loi datant du 2 mars 2022) visant à inclure les notions de parité et à augmenter la représentation des sportifs de haut niveau, des entraîneurs et des arbitres dans les instances. Le comité directeur et le bureau stratégiques sont respectives remplacés par le comité d'orientation politique et le bureau stratégique[42]. Le comité d'orientation politique, désormais paritaire, est composé de 38 membres élus, dont au moins un médecin, deux représentants de la Ligue nationale de rugby, deux représentants des sportifs de haut niveau, deux représentants des tecniciens et deux représentants des arbitres.

En , Didier Codorniou annonce qu'il est candidat à la présidence de la FFR pour les élections fédérales prévues le . Ancien joueur du RC Narbonne et du Stade toulousain et international français avec 31 sélections, il mène ensuite une carrière politique. Il est notamment maire de Gruissan depuis 2001 et vice-président du conseil régional d'Occitanie depuis 2016. Il a le soutien des internationeux Jo Maso, Jean-Pierre Rives et Guilhem Guirado[43]. Philippe Dintrans, Guilhem Guirado, Danièle Irazu, Annick Hayraud, Cécilia Saubusse, Michel Pebeyre, Michel Macary, président le la ligue Nouvelle-Aquitaine, et Jean-Simon Savelli, président le la ligue Corse, sont notamment membres de sa liste[44].

Le président sortant Florian Grill se représente également pour être réélu à la tête de la fédération. Il présente une liste avec notamment Jean-Marc Lhermet, Sylvain Deroeux, Abdelatif Benazzi, Ariane Van Ghelue, Coumba Diallo, Fanny Horta et Jean-François Contant, président le la ligue Bourgogne-Franche-Comté[45].

La liste Ovale Ensemble du président sortant l'emporte avec 67,22 % des voix contre 32,78 % pour la liste 100 % rugby de Didier Codorniou. Florian Grill est donc réélu président de la FFR pour les quatre prochaines années. Jean-Marc Lhermet, Sylvain Deroeux, Abdelatif Benazzi, Ariane Van Ghelue, Coumba Diallo, Fanny Horta, Didier Codorniou, Cécilia Saubusse, Michel Pebeyre, Didier Lacroix (représentant de la LNR) et Tual Trainini (représentant des arbitres) sont également élus au sein du comité d'orientation politique[46],[47].

Liste des présidents

Davantage d’informations Nom, Dates du mandat ...

Bureau fédéral et comité directeur

Directeurs généraux

Directeurs techniques nationaux

Thumb
Didier Retière, directeur technique national de à .

La direction technique nationale de la FFR est créé en 1972. Le premier DTN, Fernand Cazenave, est nommé en 1972 par le ministère des Sports sous le gouvernement de Pierre Messmer[F 11].

Direction de l'arbitrage

Président de la commission centrale des arbitres (Jusqu'en décembre 2016)
Directeur national de l'arbitrage (Poste créé en décembre 2016)
Remove ads

Polémiques

Affaires de la violence des plaquages au rugby

En 2018, trois joueurs perdent la vie sur un terrain de rugby ses joueurs sont Nicolas Chauvin 18 ans (arrêt cardiaque sur le terrain pendant un match), Adrien Descrulhes 17 ans (mort dans sont lit suite a un traumatisme crânien la veille a cause d'un plaquage) et Louis Fajfrowski 21 ans (plusieurs malaise suite a un plaquage au niveau du thorax)[72].

Le pére de Nicolas Chauvin porte plainte contre X pour homicide involontaire. Le 16 janvier 2025, le tribunal judiciaire de Bordeaux prononce un non-lieu, la FFR dira que c'est un accident hors le plaquage était au niveau des épaules donc illégale au rugby[72]. Jean-Christophe Berlin, qui était alors en charge du pôle médical, s’indigne du manque de réaction dans le milieu et démissionne[73].

En mars 2025, Nicolas Haddad 15 ans décède après le choc reçu lors d'un match en Corse[74].

Organisation de compétitions

La FFR délègue à la Ligue nationale de rugby la gestion du rugby à XV professionnel (Top 14 et Pro D2), mais la ligue, fondée en 1998, reste sous l'autorité de la fédération. La FFR organise également toutes les autres compétitions à caractère national :

Compétitions masculines de rugby à XV
Compétitions féminines de rugby à XV

À l'échelon régional et départemental, les ligues régionales prennent le relais de la FFR, mais toujours sous l'autorité de cette dernière.

Remove ads

Organisation territoriale

Résumé
Contexte

1919-2018 : Organisation en comités territoriaux

Les représentants de la FFR sur le territoire sont organisés en 26 comités territoriaux métropolitains, 102 comités départementaux et 7 comités d'outre-mer.

Transformation en ligues régionales

Conséquence de la réforme territoriale des régions, le ministère de la Jeunesse et des Sports impose à la FFR de calquer son organisation territoriale sur celle des nouvelles régions. Le , les comités territoriaux sont alors remplacés par 13 ligues régionales métropolitaines calquées sur les régions françaises.

Initialement, une 14e ligue, la ligue d'Outremer de rugby, devait être créée mais la FFR renonce finalement à ce projet. Elle constate que cette ligue n'avait pas de raison d'être compte tenu des spécificités de chaque région ultramarine[75].

Davantage d’informations Ligue régionale, Président ...
Davantage d’informations Comités territoriaux d'Outre-mer, Président ...

En 2020, la FFR signe une convention avec la Fédération polynésienne de rugby pour accompagner cette fédération, affiliée directement à Oceania Rugby, dans le développement du rugby en Polynésie française.

Remove ads

Palmarès des équipes de France

Résumé
Contexte

Il existe en France un total de sept équipes nationales différentes, reconnues et dirigées par la FFR.

Équipe de France de rugby à XV

Équipe de France féminine

Équipe de France des amateurs

Équipe de France universitaires masculins

Équipe de France des juniors

Participation aux Jeux méditerranéens

Participation aux Jeux olympiques

  • Championne olympique en 1900 (au mois d'octobre, au vélodrome municipal de Vincennes dans le cadre de l’Exposition universelle - trois équipes)
  • Vice-championne olympique en 1920 (deux équipes seulement participaient) et en 1924 (trois équipes)
Remove ads

Statistiques

Davantage d’informations Année, Nombre de clubs ...
Evolution du nombre de licenciés (en milliers)
Remove ads

Récompenses

Résumé
Contexte

Chaque année, les médailles de la FFR sont décernées pour honorer les réalisations exceptionnelles dans le rugby français. Le comité directeur[F 16] de la FFR décerne annuellement des récompenses honorifiques aux dirigeants, arbitres, éducateurs ou joueurs qui auront rendu des services éminents, ainsi qu’aux membres du personnel fédéral.

Ces récompenses sont constituées par des médailles d’Honneur, et comportent quatre échelons : Bronze, Argent, Vermeil et Or. Des conditions particulières s'appliquent pour l'attribution de ces distinctions :

  • nul ne peut postuler la médaille de Bronze s'il ne compte au minimum dix années d’activité dans le rugby français ;
  • nul ne peut postuler la médaille d’Argent s'il ne compte au minimum quinze années d’activité et n'est pas titulaire de la médaille de Bronze depuis cinq ans au moins ;
  • nul ne peut postuler la médaille de Vermeil s'il ne compte au minimum vingt ans d’activité et n'est pas titulaire de la médaille d’Argent depuis sept ans au moins ;
  • nul ne peut postuler la médaille d’Or s'il n'est pas titulaire de la médaille de Vermeil depuis dix ans au moins.

Ces dispositions ne sont pas applicables :

  • au président de la F.F.R. qui sera, de droit, l'objet d'une promotion de médaille d’Or s'il n'est pas déjà titulaire de cette haute distinction ;
  • aux capitaines ou joueurs de l'équipe nationale et aux arbitres internationaux ainsi qu’à des membres à titre exceptionnel sans condition d'ancienneté.

Les propositions de récompenses sont établies par les comités territoriaux et le bureau fédéral de la F.F.R[F 17], avant le 15 novembre de chaque année. La liste des récompenses décernées par la F.F.R. est conservée au siège.

Remove ads

Projet de Grand Stade de la FFR

Résumé
Contexte

La Fédération ne voulant plus dépendre du Consortium du Stade de France, elle souhaite en parallèle aboutir à une indépendance financière afin de gérer directement ses ressources et la répartition des fonds pour le développement du rugby français.

En novembre 2010, Pierre Camou, président de la FFR et Serge Blanco, membre du comité directeur de la FFR, présentent au public leur projet de stade de la Fédération française de rugby, un stade de 82 000 places avec pelouse et toit rétractable[F 18].

Malgré la position du ministère des Sports, par l'intermédiaire de David Douillet qui voit d'un œil peu favorable[82] le désengagement de la FFR du Stade de France, le choix définitif du site s'est effectué fin juin 2012 au congrès de la FFR à La Baule et s'est porté sur celui d'Evry centre Essonne[83]. Candidat à la présidence de la FFR en 2016, Bernard Laporte est opposé à la construction de ce Grand Stade de 80.000 places. Il est élu le 3 décembre. Dès lors, le projet est en passe d'être abandonné[84].

Le 14 décembre 2016, le projet est effectivement officiellement abandonné à l'issue de la première réunion du nouveau comité directeur[85].

Notes et références

Annexes

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads