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Famille de Maillard

famille française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Famille de Maillard
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La famille de Maillard (ou Mailhard de La Faye) est une famille subsistante de la noblesse française, originaire du Périgord maintenue noble en 1668 sur preuves de 1567. Elle donna entre autres les branches de Lafaye (éteinte) et de La Combe.

Faits en bref Blasonnement, Devise ...
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Histoire

Résumé
Contexte

Dans sa notice généalogie sur la famille de Maillard dans Essais généalogiques périgourdins, Aymard de Saint-Saud écrit que l'origine des Maillard est impossible à préciser mais que des notes du chartrier de la famille disent qu'elle est originaire de Bretagne et que Laurent de Maillard, issu de la noble maison de Lanouemaillard, était seigneur de la Vauxpitou, à 5 lieues de Rennes et avait comme frère cadet Rolland qui vint s’établir au Puy-de-Magnac (Charente) vers la fin du XIVe siècle dont la postérité conserva le fief jusqu'en 1559[1]. Il ajoute qu'une note du début du XIXe siècle provenant du château de la Faye, indique par une supposition gratuite une parenté avec une famille du même nom des environs de Nantes[1].

Gontran du Mas des Bourboux écrit lui aussi que des notes de cette famille rapportent qu'elle serait issue de Bretagne au XIIIe siècle et serait venue s'installer en limite du Périgord et de l'Angoumois au XIVe siècle[2].

Lors des grandes recherches de noblesse débutées en 1666 un jugement de condamnation pour usurpation de noblesse précéda, en 1667, un jugement de confirmation de noblesse d'extraction, rendu le 5 mai 1668 en faveur de Jean de Maillard seigneur de Lacombe, de la Sauguye et de Nenchères[1].

Gontran du Mas des Bourboux écrit à ce sujet : « D'abord condamnés ils furent maintenus dans leur noblesse d'extraction le 5 mai 1668. En fait, l'affaire ne fut achevée que lors de la seconde recherche de noblesse au cours de laquelle, le 12 mars 1704, Guy-Raymond de Maillard reçut de l'intendant de Guyenne, une décharge. Auparavant, le 14 juin 1702, il avait été convoqué au ban de la noblesse du Périgord.»[2]. Cet auteur fait remonter la noblesse de cette famille à l'année 1486[2]. Il ajoute que l'un des membres de la branche cadette, subsistante de nos jours, a exercé la charge de procureur de Nontron et un autre celle de maître de forges, ce qui pourrait peut-être expliquer la condamnation[2].

Régis Valette écrit que la famille de Maillard est une famille du Périgord de noblesse d'extraction sur preuves de 1567[3].

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Branches

La famille de Maillard se divisa en deux branches principales : la branche de Maillard de Lafaye dite « marquis de Lafaye »[4] qui s'est éteinte en 1920 en la personne d'Edmond de Maillard de La Faye et la branche de Maillard de Lacombe (ou de La Combe[5]) dite à partir du XIXe siècle « comte de Maillard de Lacombe »[6] et « comte de Maillard de Taillefer »[7]. Une autre branche dite de Maillard de Marafy s'est éteinte en 1903[8].

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Personnalités

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Possessions

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Château de la Faye en Saint-Sulpice-de-Mareuil

Les Maillard furent seigneurs ou sieurs de Beaussac, Bonrecueuil, Lacombe (en Beaussac), Lafaye (en Saint-Sulpice-de-Mareuil), Marafy, Nenchères, Piacaud[10].

Armoiries

D'argent à trois pommes de pin d'azur[11],[12],[13]

L'armorial de la noblesse du Périgord parle aussi D'azur à trois pommes de pin d'or[14],[5].

Devise

« Fidèle quand même »[10]

Alliances

Les principales alliances de la famille de Maillard sont: de Puyzilhon[10] (1486), de Roysson (1518), Jay de Beaufort (1555), Roux (1596), de Camain (1634), de Vassoigne (1683), de Galard-Béarn (1724 et 1757), de Chancel de la Chalupie (1791), de Tessières (1834), de Laulanié de Sainte-Croix (1872) (branche de Lafaye), Moreaux de Servanches (1786), de Salignac de Combaronnie (1821) (branche de Marafy), de La Croix (1564 ou 1566), de Malet de La Jorie (1606), de Fayard (1634), de Pindray (1715), de Lageard (1668), de Reynier (1696), de Conan (1730), Moreau de Villejalet (1771), Moreau de Montcheuil (1799), de Tryon (1835), de Nanclas (1840), de Labroue de Vareilles (1839), de Barbarin (1867), Estourneau de Latouche (1868), de Larmandie (1873 et 1875), de Money d'Ordières (1875), de Taillefer (1895), Pighetti de Rivasso (1898), Rothé (1907), Peffault de Laour (1910), Fouché de Corn (1910), de Montrognon de Salvert (1920) Ofalibourg (1928), de Riverieulx de Varax (1928) (branche de Lacombe), Denoix de Saint Marc[9].

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Notes et références

Pour approfondir

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