Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Flottille 33F
De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
La flottille 33F est une flottille d'hélicoptères de l'aéronavale française. L'unité est spécialisée dans la lutte anti-sous-marine, la lutte anti-navires et la mise en œuvre des commandos marine. Son indicatif radio est « Cyclone ».
Remove ads
Historique
Résumé
Contexte
Création en Algérie française

Elle est créée à Alger-Maison Blanche le et elle doté des hélicoptères H-19 dont s'est séparé la 31F. Elle mène des missions d'évacuation sanitaire au combat, de ravitaillement des troupes[1] et d'appui des troupes au sol en pleine guerre d'Algérie. En , elle est transférée à Lartigue, en conservant les détachements à Méchéria et à l’hôpital de Tlemcem en Algérie[2]. Le Groupe d'Hélicoptères de l'Aéronautique Navale auquel la 33F est rattachée, travaille également avec les commandos marine[3].
À la fin de la guerre, elle est rapatriée en France sur la base aéronavale de Saint-Raphaël le , avant de s'installer à Saint-Mandrier en [3].
La 33F en Méditerranée
La 33F se spécialise dans le transport d'assaut pour la Marine et participe à plusieurs opérations extérieures, en particulier au Tchad et à Djibouti dans les années 1970[4], et mènent des missions à partir des porte-avions Arromanches, Clemenceau et Foch.
La 33F reçoit le Sud-Aviation SA321 Super Frelon en 1979 et se spécialise dans le transport opérationnel avec les commandos marine, notamment à partir des porte-avions et des TCD. Elle participe également aux missions SAR en Méditerranée depuis Saint-Mandrier[5].
En 1996, elle assure une présence de deux Super-Frelon en mer Adriatique en soutien de l'IFOR[3].
Elle est dissoute le , totalisant plus de 100 000 heures de vol[3]. Ses appareils sont transférés à la flottille 35F.
Réactivation en Bretagne
La 33F est réactivée le à Lanvéoc-Poulmic avec l'arrivée du Caïman marine dont elle sera la première équipée avec un total de 9 ou 10 exemplaires[6]. En décembre 2023, elle laisse la mission de secours maritime à la flottille 32F pour se consacrer exclusivement aux missions de combat aéro-maritime depuis les frégates. Elle assure aussi l'alerte de lutte anti-sous-marine de la façade Atlantique[4].
Depuis l'entrée en service opérationnel du Caïman marine, la flottille embarque sur les frégates multi-missions pour mener des missions de lutte anti-sous-marine, anti-navire, et de soutien aux opérations commandos. Elle assure également depuis la métropole une mission particulière contre-terrorisme[1]. Les hélicoptères servent alors au transport opérationnel des commandos ou des forces d'intervention comme le GIGN, depuis le sol ou embarqués depuis une FREMM[7].
Remove ads
Bases et appareils


Le Caïman marine (CMN) est issu du programme NH90, mené par NHIndustries, consortium de trois industriels : Airbus Helicopters, Leonardo et Fokker Technologies.
Véritable hélicoptère de combat, il a la capacité d’emporter deux torpilles MU90 ainsi qu’une mitrailleuse de sabord M3M de calibre 12,7mm.
Sa redoutable suite acoustique est fournie par Thales, avec en particulier le sonar trempé FLASH, et le traitement des bouées acoustiques actives et passives.
Employé depuis les frégates de la Marine, il en est l’un des principaux systèmes d’armes. Le couple FREMM/Caïman est souvent cité comme exemplaire dans la lutte anti-sous-marine.
Remove ads
Commandants
Insigne et devise
L'insigne de la flottille 33F représente une colombe sur fond d'éclair[5]. La colombe de la paix symbolise la pacification, et l’éclaire représente la guerre et les combats.
Sa devise est « Sourire et vaincre ».
Notes et références
Voir aussi
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads