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Fractions armées révolutionnaires libanaises
organisation d’extrême gauche marxiste-léniniste De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Les Factions armées révolutionnaires libanaises (en arabe : الفصائل المسلحة الثورية اللبنانية, Jabhat al-Musalha al-Thawri al-Lubnaniyya, FARL) sont une organisation armée d’extrême gauche marxiste-léniniste anti-impérialiste, cofondée en 1979 par Georges Ibrahim Abdallah.
L’organisation basée au Liban revendique plusieurs attentants et assassinats, notamment en France.
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Présentation
Résumé
Contexte
Les FARL dénoncent le soutien de l'administration américaine dans les incursions successives de l'armée israélienne dans le sud du Liban pendant la guerre de 1975-1990[1].
Basées au Liban, les FARL bénéficiaient du soutien de la Syrie[2],[3]. Leurs objectifs étaient la libération du Liban de toute présence étrangère (France, États-Unis, Israël) et la création d'un État palestinien. Elles sont démantelées en 1986.[réf. nécessaire]
« Apparu en France le 12 novembre 1981, ce groupe terroriste a revendiqué six attentats particulièrement sanglants commis à Paris et à Strasbourg » [4].
Le , depuis Beyrouth, les FARL revendiquent pour la première fois sous leur nom deux attentats : l'assassinat le jour même d'un attaché militaire américain domicilié à Paris et la tentative d'assassinat d'un chargé d'affaires à l'ambassade américaine à Paris commise deux mois plus tôt[5]. Elles affirment dans un communiqué remis à l'agence Reuters « L'administration américaine sait pertinemment qu'elle doit s'attendre à des actions similaires contre ceux qui continuent à œuvrer pour le massacre des pauvres, au Salvador ou au Sud-Liban. »
Les FARL ne ciblent pas les civils avec leurs attaques, mais des militaires ou des membres des services secrets[6].
Les FARL auraient eu des liens avec le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), le Front populaire de libération de la Palestine - Opérations externes (FPLP-OE), Action directe en France, les Brigades rouges italiennes, la Fraction armée rouge ouest-allemande et les Cellules communistes combattantes belges.[réf. nécessaire][7].
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Attentats revendiqués sur le territoire français
- : Tentative d'assassinat par arme à feu de Christian Adison Chapman, chargé d'affaires à l'ambassade des États-Unis, alors qu'il quitte son domicile, 10 allée Paul-Deschanel dans le 7e arrondissement de Paris[8].
- : Assassinat par arme à feu du lieutenant-colonel Charles R. Ray (en), attaché militaire adjoint de l'ambassade des États-Unis, alors qu'il quitte son domicile, 2, Boulevard Émile-Augier, dans le 16e arrondissement de Paris[9].
- : Assassinat par arme à feu de Yacov Barsimantov (en), deuxième secrétaire de l'ambassade d'Israël, alors qu'il quitte son domicile à Boulogne-Billancourt[10].
- : Tentative d'assassinat à la voiture piégée de Roderick Grant, conseiller commercial à l'ambassade des États-Unis, avenue de La Bourdonnais dans le 7e arrondissement de Paris, qui tue deux policiers du déminage[11],[12].
- : Tentative d'assassinat à la voiture-piégée d'un diplomate israélien face au lycée Carnot, rue Cardinet dans le 17e arrondissement de Paris. L'explosion blesse cinquante-et-une personnes, dont cinq grièvement[13]. Parmi les blessés, on compte quarante-sept élèves du lycée Carnot[14].
- : Tentative d'assassinat par arme à feu de Robert O. Homme (en), consul américain à Strasbourg[10].
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Notes et références
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