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Francis Apesteguy

photographe français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Francis Apesteguy est un reporter-photographe indépendant français né à Suresnes le et mort le à Orgeval[1].

Faits en bref Naissance, Décès ...

Spécialisé dans le portrait sur le vif de célébrités il a été paparazzi pour les agences Sipa Press, Angeli puis Gamma.

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Biographie

Résumé
Contexte

Francis Apesteguy naît le à Suresnes[2]. Son père, Jean-François Apesteguy, a été un des assistants de Jean Renoir avant de devenir galeriste[3]. Il est le neveu du peintre Yves Corbassière[4].

Il débute dans la photographie de mode et de publicité comme assistant successivement de Willy Rizzo, Sam Lévin, et Helmut Newton[3], mais il se lasse très vite de ce milieu[5],[6].

« Déterminé à devenir photojournaliste, j'ai sauté dans un avion pour faire mes premiers reportages en Irlande du Nord »[5]. Surnommé « Apes » par ses confrères[3], il travaille successivement pour Sipa Press[5], l’agence Angeli et brièvement Team International[4] et devient un spécialiste reconnu de photographies de célébrités « prises sur le vif ».

Le , il réalise son premier scoop. Il dîne au drugstore Publicis situé en haut des Champs-Élysées quand l’immeuble est ravagé par un incendie. Il photographie une femme qui saute du premier étage. France-Soir publie la photo sur cinq colonnes à la une[7],[5],[6]. C'est à la suite de la large diffusion de cette photo dans la presse qu'il entre à l'agence Sipa[6].

En juillet 1977 il entre à l’agence Gamma dont il sera l’un des piliers[4], et avec laquelle il travaille jusqu’en décembre 1997[4],[8].

En mai 1978, il est envoyé en reportage au Tchad pour ramener des preuves de la présence militaire française. À son arrivée il est interpellé, son matériel est confisqué et on l’enferme dans une cellule. Soupçonné d’être un espion à la solde de la Libye, il parvient à s’évader[9].

Francis Apesteguy est spécialiste des photos de célébrités[6]. En 1981 il est l’un des personnages principaux du film documentaire Reporters de Raymond Depardon qui immortalise sa course derrière l’acteur Richard Gere[10]. Il est l’un des sept photographes français dont les images sont présentées en 2014 dans l’exposition « Paparazzi ! Photographes, stars et artistes » au centre Pompidou-Metz[11],[12].

Syndicaliste actif à Gamma, Francis Apeteguy mène dans les années 1990 une grève et un procès qui a permis aux photographes des agences Gamma, Sipa, Sygma de « bénéficier d’une reconnaissance de leurs droits sociaux de salariés et leur permettre de bénéficier d’une pension de retraite »[13]. En , il lance un Manifeste de l’indignation à l’intention des artistes créateurs et du ministère de la Justice pour soutenir sa consœur Marie-Laure de Decker dans son différend vis-à-vis de l’agence Gamma-Rapho[13],[6].

Ses reportages sont diffusés depuis 2018 par Studio Hans Lucas[14]. Il vit et travaille à Ézy-sur-Eure jusqu’en 2020[3].

Francis Apesteguy meurt à Orgeval le à l’âge de 69 ans[6],[15].

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Exposition

Liste non exhaustive

Publication

Bibliographie

  • Roland Barthes, « La seconde surprise : Apestéguy », dans : La Chambre claire. Note sur la photographie, Cahiers du cinéma, Gallimard Seuil, 1980, p. 58.
  • Catherine Coroller, « Les paparazzi dans un engrenage ». Interview de Francis Apesteguy, ancien « pisteur » de star dans : Libération, .
  • Michel Setboun, Sylvie Dauvillier, « . L’incendie du drugstore Publicis. Francis Apesteguy », dans : 40 ans de photojournalisme. Génération Sipa, Éditions de La Martinière, 2012, p. 24-25.
  • Francis Kochert, Reporters, suivi d’une rencontre avec Raymond Depardon et Francis Apesteguy, Centre Pompidou-Metz, .
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Notes et références

Liens externes

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