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Gabriel Roques
caricaturiste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Gabriel Roques, né le à Nérac (Lot-et-Garonne) et mort le à Bordeaux, est un caricaturiste français.
Il ne doit pas être confondu avec Gabriel-Aimé Roques, dit Georges Roques, inspecteur d'académie français du début du XXe siècle.
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Biographie
Résumé
Contexte
Né à Nérac, rue de Condom, le , Jean-Pierre-Antoine-Gabriel Roques est le fils de Marie-Thérèse Beziat et de Jean-Baptiste Roques (1816-...), propriétaire[1]. Associé de Joseph-Didier Villeneuve, imprimeur à Nérac entre 1835 et 1852, Jean-Baptiste Roques lui succède en obtenant son brevet d'imprimeur le . À ce titre, il est l'éditeur du Journal de Nérac[2], mais il cesse d'exercer dès 1854[3].
Après avoir été élève au lycée d'Agen, Gabriel Roques étudie pendant deux ans à l'École des beaux-arts de Toulouse[4].
Tout d'abord directeur de la compagnie d'assurances L'Union[5] dans sa ville natale, il devient ensuite secrétaire d'une compagnie d'assurances bordelaise, La Prévoyante[4].
Fixé à Bordeaux dans les années 1880, Roques restera cependant attaché à son département natal. Il sera ainsi l'un des vice-présidents de la société mutuelle de l'Union du Lot-et-Garonne[6], une œuvre d'entraide des Lot-et-Garonnais établis en Gironde[7].
Avant son installation à Bordeaux, Roques s'est déjà intéressé à la presse. En 1878, il a fondé avec Marcel Durey, rédacteur du Journal de Nérac, le Gascon-Journal, qui n'a eu qu'un numéro et dont il a signé les trois dessins sous les pseudonymes de John, Pétrus et Faust. Entre 1879 et 1882, il a écrit de nombreux sonnets pour le Journal de Nérac en utilisant divers pseudonymes, dont celui d’O'Taneni, anagramme de son troisième prénom. C'est sous ce même nom de plume qu'il a signé des sonnets sur les assurances-vie publiés en 1881 dans La Semaine, un journal d'assurances parisien[4].
À Bordeaux, Roques lance un hebdomadaire républicain illustré, Le Martinet, dont le premier numéro paraît le , et dont il réalise les caricatures[8]. En 1892, il publie les deux premières livraisons d'une série charges de personnalités locales, intitulée Silhouettes bordelaises, dont la préface est écrite par Ernest Laroche, collaborateur du Martinet[9]. Il publie également ses caricatures dans le Bijou-journal[10]. En novembre de la même année, il prend la direction d'un nouvel hebdomadaire, L’Écho des écoles, organe des étudiants de l'Université de Bordeaux, dont il caricature les professeurs en première page[11]. En 1894, il fait paraître un nouvel album, Charges et portraits, préfacé par Ernest Toulouze (d)[12]. En , il commence à illustrer un nouvel hebdomadaire, La Silhouette bordelaise[13]. Selon François Solo, Roques y aurait utilisé le pseudonyme de Japhet[14].
En , Gabriel Roques est nommé officier d'Académie[15].
À cette époque, il gagne surtout sa vie en tant qu'employé de la mairie de Bordeaux, où il a obtenu un poste d'inspecteur de la salubrité. Or, en , il est mis en demeure par l'adjoint aux beaux-arts, Henri de La Ville de Mirmont, de choisir entre son emploi municipal et sa collaboration à La Silhouette bordelaise. Selon les journalistes de La Gironde, l'édile se serait ainsi vengé à la suite d'un article critique à son encontre publié par l'hebdomadaire illustré[16]. Roques est finalement révoqué moins d'un an plus tard par le maire Camille Cousteau[17].
Par la suite, Roques se consacre à la direction du Martinet, où il signe ses dessins du pseudonyme Griff[18].
À l'occasion des élections législatives de 1898, Roques pose sa candidature radicale-socialiste dans la 2e circonscription de Bordeaux. Au premier tour, il n'obtient que 304 voix, soit 2% des votants, loin derrière le député progressiste sortant, Charles Gruet (6 674 voix, soit 46%), et le conseiller général antisémite Charles Bernard (7 183 suffrages, soit 49% des votants)[19]. En vue du second tour, Roques se désiste en appelant à voter pour Gruet[20], mais celui-ci sera finalement battu par Bernard.
En 1907, Roques est nommé officier de l'Instruction publique[18].
Divorcé de Catherine Joly, Gabriel Roques épouse en secondes noces Catherine-Mathilde Massieu (1862-19..) le [21].
Il meurt le à son domicile du no 22 de la rue de la Teste[22] (actuelle rue Pierre-Duhem, dans le quartier Saint-Genès).
- Caricature d'Alfred Espinas, L’Écho des écoles, .
- « Au cirque », Le Martinet, .
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Distinctions
Notes et références
Voir aussi
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