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Georgette Dupouy
peintre française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Georgette Yvonne Dupouy, née Guillon le à Paris et morte le à Dax, est une peintre française, principalement connue pour son œuvre figurative empreinte de lyrisme et de sensibilité[1].
Elle a exposé en France et à l’international, notamment à Londres et à la Biennale de São Paulo[2], et son travail a été salué par des personnalités du monde de l'art et de la critique, dont Maurice Utrillo, Bernard Dorival et Maurice Bedel[3].
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Biographie
Résumé
Contexte
Origines et jeunesse
Georgette Dupouy naît au 19 rue Bardinet, dans le 14e arrondissement de Paris[4]. Sa mère est couturière et son père, fondé de pouvoir dans une banque, est originaire des Deux-Sèvres[5].
Elle développe très tôt un intérêt pour le dessin et la couleur. En septembre 1920, elle réalise un pastel représentant une fleur, souvent considéré comme sa première œuvre notable[6].
En 1919, elle découvre un manuel de peinture à l’huile sur les quais de la Seine, confirmant sa vocation artistique[7].
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Elle épouse Étienne Dupouy, et le couple s'installe à Dax dans une maison familiale du XVIIIe siècle[6].
Carrière et reconnaissance (1942–1954)
Un tournant dans sa carrière survient en 1942, lors de sa rencontre avec Berthe Massaux, une mécène belge, qui l'encourage à reprendre la peinture[8].
- 1943 : Première exposition au Salon des Provinces à Bordeaux et à la galerie Prunetti à Dax[9]. Maurice Utrillo découvre son travail et lui achète trois toiles, devenant un de ses soutiens artistiques[10].
- 1944 : La ville de Dax acquiert La rue de Borda[11].
- 1949 : Elle expose chez Bernheim-Jeune à Paris, un événement majeur salué par la critique[12].
Rayonnement international
- 1953 : Exposition à la Leicester Gallery de Londres[13].
- 1954 : Elle participe à la prestigieuse Biennale de São Paulo au Brésil, où sa toile, La gare Saint-Lazare, est présentée aux côtés d'œuvres de Pablo Picasso, Salvador Dalí et Joan Miró[14].
- 1955 : Le critique d'art Gabriel Mandel lui consacre une citation dans son ouvrage La pittura Francese, soulignant que « L'impression de sérénité et d'équilibre, unie à l'exubérance des couleurs vives et harmonieuses, confère à ses toiles un charme et une élégance qui les placent parmi les meilleures de la peinture contemporaine française »[15].
Évolutions et dernières années
- 1970 : Elle réalise Le Chagrin, en hommage à Yvonne de Gaulle. Cette toile est intégrée au Mémorial Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Églises en 2010[16].
- 1979–1981 : Malgré une fracture de l'épaule, l'artiste, ambidextre, maintient une production soutenue (31 toiles en 1980)[17].
- 1988 : Elle est consacrée Artiste européenne de l’année par l’Institut des Arts Contemporains de Milan, recevant la Médaille d'Or[18].
Georgette Dupouy meurt le à Dax à l'âge de 90 ans[19].
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Style et œuvre
Georgette Dupouy a développé une peinture résolument figurative, sensible et lyrique. Son style est marqué par :
- Les paysages et les scènes rurales (notamment les Landes).
- Les portraits, avec une dimension humaniste et spirituelle (ex : François d'Assise, Charles de Foucauld).
- Une palette évoluant des tons sombres à ses débuts vers des couleurs plus éclatantes à partir des années 1950, sous l'influence de Vincent van Gogh[20].
Le critique d’art Maximilien Gauthier a souligné son « étonnante maîtrise de soi et du métier » et son « lyrisme [qui] nous touche »[1].
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Collections publiques
- Musée de Dax[Lequel ?] : La rue de Borda, Parc Maurice Boyau, Chênes lièges à Vielle-Saint-Girons[21].
- Musée d'Angoulême : Nature morte à la tasse[22].
- Mémorial Charles de Gaulle (Colombey-les-Deux-Églises) : Le Chagrin (depuis 2010)[16].
Distinctions
- Prix de New York (1957)[6]
Chevalière de l'ordre des Palmes académiques (1958)[23]- Artiste européenne de l’année (Institut des Arts Contemporains de Milan, 1988)[24]
Annexes
Bibliographie
- Serge Dom Pedro Gillot, Georgette Dupouy, un peintre vrai, Association "Les Amis de Georgette Dupouy", , 70 p. (ISBN 2951350309, OCLC 607416390).
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
Références
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