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Gestapo française de la rue Lauriston

nom donné à l'une des officines de la Gestapo française, installée au 93, rue Lauriston, Paris De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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La Gestapo française de la rue Lauriston, ou la Carlingue, est le nom donné à l'une des officines de la Gestapo française, installée au 93, rue Lauriston dans le 16e arrondissement de Paris entre 1941 et 1944, durant l'occupation du pays par les forces armées du IIIe Reich, et responsable de nombreuses exactions sous la direction d'Henri Lafont et de Pierre Bonny.

Faits en bref Fondation, Dissolution ...
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Plaque commémorative, rue Lauriston, en hommage aux victimes de la Gestapo française.
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Immeuble 93 rue Lauriston.
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Historique

Résumé
Contexte

Ce groupe rassemble des membres du milieu, comme les truands Henri Chamberlin dit Lafont (leur chef) ainsi qu'Abel Danos, quelques anciens policiers révoqués, en premier lieu Pierre Bonny[1]. On compte également dans la bande l'ancien capitaine de l'équipe de France de football Alexandre Villaplane[2]. Les liens avec l'occupant leur permettent de nombreux trafics, avec des personnages louches tels que Joseph Joanovici.

Ils sont à l’origine de la Légion nord-africaine, engagée dans la répression contre les maquis à Tulle (voir répression contre les maquis de Corrèze).

Selon le policier à la retraite Henri Longuechaud, « On peut être scandalisé par le chiffre de 30 000 à 32 000 souvent avancé [comme effectifs de la Carlingue]… À Paris, lorsque l’occupant lance un avis de recrutement pour 2 000 policiers auxiliaires à son service, il aurait reçu pas moins de 6 000 candidatures »[3]. Selon David Alliot, il est plus réaliste de parler de 300 collaborateurs réguliers de la Carlingue ; si l'on ajoute les collaborateurs ponctuels ou occasionnels, le nombre de 300 à 500 est vraisemblable[4].

Les principaux membres ont été jugés et condamnés à mort à la Libération.

Une officine parallèle a été créée en 1942 au 3-5, rue Mallet-Stevens après l'arrestation d'Éric et Hélène Allatini.

Le 3 bis place des États-Unis a par ailleurs servi de lieu de détention, d'exécution, de stockage et de réception[5].

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Personnes liées au 93 rue Lauriston

  • Georges Boucheseiche, sorti de prison par l'inspecteur Pierre Bonny pour en faire un agent de la Gestapo française, il rejoindra le gang des Tractions Avant ;
  • Abel Danos, malfaiteur, membre du Milieu et agent de 1941 à 1944 ;
  • Pierre Loutrel, plus connu sous le surnom de « Pierrot le Fou », ennemi public numéro 1 ;
  • Corinne Luchaire, actrice française, elle participa à des soirées organisées par la Gestapo française ;
  • Auguste Ricord, membre, principal fondateur et trafiquant de la French connection ;
  • Alexandre Villaplane, ancien capitaine de l'équipe de France de football, trafiquant, il rejoint la Gestapo de la rue Lauriston.
  • Raymond Monange, il fait son entrée dans la bande à Lafont et participera comme cadre à la création de la Légion nord-africaine.
  • Adrien Estebeteguy[6], surnommé « la main froide » ou « le Basque »[7], bayonnais d'origine, qui finira assassiné par le docteur Petiot[8].
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Références

Bibliographie

Filmographie

Voir aussi

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