Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Gouvernement Ardern-Hipkins

gouvernement de la Nouvelle-Zélande De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Gouvernement Ardern-Hipkins
Remove ads

Le gouvernement Ardern-Hipkins est le gouvernement de Nouvelle-Zélande du au , lors de la 52e législature puis de la 53e.

Faits en bref Gouverneur général, Premier ministre ...
Remove ads

Coalition et historique

Résumé
Contexte

Formation

Thumb
Cabinet Ardern original photographié en octobre 2017 après leur prestation de serment.

Lors des élections générales de septembre 2017 aucun parti ne remporte une majorité absolue des sièges. Le Parti national et le Parti travailliste, allié au Parti vert, sont tous deux en mesure de former une coalition avec le parti Nouvelle-Zélande d'abord (New Zealand First, NZF), laissant ainsi le chef de ce dernier, Winston Peters, en mesure de choisir le prochain Premier ministre[1].

Après l'annonce des résultats, des négociations sont entamées entre Nouvelle-Zélande d'abord et les deux principaux partis. Le 19 octobre 2017, Peters annonce sa volonté de former un gouvernement de coalition avec les travaillistes. Le même jour, James Shaw, chef du Parti vert, annonce que son parti préfère opter pour un soutien sans participation[2]. Le soutien des écologistes donne à la coalition 63 sièges contre 56, assez pour faire d'Ardern la Première ministre.

Le 20 octobre, Jacinda Ardern annonce que le cabinet comprendra 20 membres, dont 16 du Parti travailliste et quatre de Nouvelle-Zélande d'abord. Par ailleurs, le gouvernement comptera huit autres ministres, qui ne seront pas membres du cabinet : cinq travaillistes et trois membres du Parti vert. N'étant pas membres du cabinet, les Verts conservent ainsi le droit d'exprimer leur désaccord avec des politiques menées par le gouvernement. Leur influence est moindre, mais ils ne sont pas contraints par le principe de solidarité ministérielle[3],[4].

Sur les 28 ministres, 18 sont maoris, dont notamment Winston Peters (chef du parti NZF, vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères), Kelvin Davis (vice-chef du Parti travailliste, ministre des Relations entre la Couronne et les Maori, ministre du Tourisme et ministre des Prisons), et Ron Mark (ministre de la Défense)[5].

Changements

Clare Curran, ministre des Télécommunications (travailliste), démissionne le 6 septembre 2018 après avoir utilisé une adresse e-mail privée pour des tâches gouvernementales. Elle avait précédemment été « rappelée à l'ordre » à deux reprises pour avoir organisé des réunions sans les déclarer, et explique qu'elle quitte le gouvernement pour échapper aux pressions et pour ne pas constituer une « distraction »[6]. Kris Faafoi (travailliste) lui succède le lendemain, tout en conservant les portefeuilles de la Défense civile et du Commerce[7].

Le 20 septembre 2018, Jacinda Ardern limoge Meka Whaitiri (ministre des Douanes), celle-ci ayant agressé un membre de son équipe administrative[8],[9]. Kris Faafoi la remplace elle aussi, jusqu'à un remaniement ministériel le 27 juin 2019. Jenny Salesa (travailliste) devient alors ministre des Douanes. Kris Faafoi cède à Peeni Henare (travailliste) le ministère de la Défense civile tandis que ce dernier cède à Poto Williams (travailliste) le ministère du Troisième secteur. Megan Woods (travailliste) remplace Phil Twyford au ministère du Logement, et celui-ci succède à David Parker au ministre du Développement économique. Michael Wood, sous-secrétaire d'État aux Communautés ethniques, devient le chief whip du gouvernement au Parlement, et cède son poste ministériel à Priyanca Radhakrishnan (travailliste), secrétaire parlementaire privée[10].

Remove ads

Composition

Gouvernement Ardern I (2017-2020)

Davantage d’informations Fonction, Titulaire ...

Gouvernement Ardern II (2020-2023)

Davantage d’informations Fonction, Titulaire ...

Gouvernement Hipkins (2023)

Remove ads

Dernier remaniement en novembre 2023

Le gouvernement Hipkins perd les élections législatives d'octobre 2020 et perd donc le pouvoir. Constitutionnellement, son gouvernement doit prendre fin le à 23h59 au plus tard, mais la longueur des négociations entre le Parti national, ACT et Nouvelle-Zélande d'abord pour former le gouvernement Luxon amènent le Premier ministre sortant Chris Hipkins et son successeur à venir, Christopher Luxon, à s'accord sur une extension du gouvernement Hipkins comme gouvernement par intérim. La gouverneure générale Dame Cindy Kiro prolonge donc le gouvernement. Seul le mandat de Nanaia Mahuta comme ministre des Affaires étrangères prend fin le 11 novembre car, battue dans sa circonscription, elle n'est plus députée. Grant Robertson lui succède[16].

Analyse

En 2020, trois membres du gouvernement sont ouvertement LGBT (Grant Robertson (en), Kiri Allan et Ayesha Verrall), tandis que Nanaia Mahuta est la première femme à occuper le poste régalien de ministre des Affaires étrangères. Cela conduit le cabinet Ardern à être considéré comme le plus ouvert sur la diversité de l'histoire néo-zélandaise[17].

Notes et références

Articles connexes

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads