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Gouvernement Ghannouchi II
gouvernement tunisien De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le second gouvernement Mohamed Ghannouchi est le « gouvernement d'union nationale » tunisien investi le à la suite de la révolution tunisienne qui a éclaté en . Il est remanié le .
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Changement et continuité
Le ministère de la Communication se trouve aboli dans le gouvernement annoncé le , mais les ministres de la Défense nationale, de l'Intérieur et des Finances du précédent gouvernement y conservent leur fonction jusqu'au remaniement du . Le ministre des Affaires étrangères Kamel Morjane, également présent dans la précédente équipe, anticipe ce dernier en démissionnant avec quelques heures d'avance.
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Composition annoncée le 17 janvier
Ministres
Ministres auprès d'un ministre
Secrétaires d’État
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Nominations annexes
Démissions
Ministres d'opposition
Le , les trois ministres de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), Houssine Dimassi, Abdeljelil Bédoui et Anouar Ben Gueddour démissionnent[3]. Le même jour, Mustapha Ben Jaafar, d'Ettakatol, démissionne également[2].
Membres du RCD
À la suite des différentes contestations qui ont suivi la formation de ce gouvernement, le Premier ministre Mohamed Ghannouchi et le président par intérim Fouad Mebazaa annoncent qu'ils quittent leurs responsabilités au sein du Rassemblement constitutionnel démocratique[6]. Le 20 janvier, les autres ministres encore membres du RCD annoncent avoir fait de même[7] : il s'agit de Kamel Morjane, Ridha Grira, Ahmed Friaâ, Moncer Rouissi et Zouheir M'dhaffer. Le même jour, M'dhaffer, chargé du Développement administratif, démissionne également de ses fonctions ministérielles[4]. Morjane démissionne quant à lui du gouvernement le , quelques heures avant le remaniement.
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Remaniement du 27 janvier
Résumé
Contexte
À la suite des protestations contre la présence de membres du RCD à des postes importants et à la démission de plusieurs ministres, le gouvernement est remanié le [8]. L'UGTT décide de ne pas y participer[8] mais soutient le nouveau gouvernement.
Ministres
Ministres auprès d'un ministre
Secrétaires d’État
Autre changements
Le , Ridha Belhaj est investi secrétaire d'État auprès du Premier ministre[12]. Le ministre des Affaires étrangères Ahmed Ounaies démissionne le à la suite de ses propos sur la révolution et sur son homologue française Michèle Alliot-Marie, qualifiée d'« amie de la Tunisie »[10] ; il est remplacé par Mouldi Kefi le .
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Démission du Premier ministre
Le 27 février, le Premier ministre Mohamed Ghannouchi annonce sa démission à la télévision[13] à la suite de deux jours de manifestations marquées par des violences dans la capitale ayant fait quatre morts et douze blessés[14].
À sa suite, les ministres Ahmed Néjib Chebbi, Ahmed Brahim, Elyès Jouini, Afif Chelbi et Mohamed Nouri Jouini annoncent notamment leur démission[15].
Féminisation du gouvernement
Le gouvernement compte deux femmes ministres, Lilia Labidi, chargée du ministère des Affaires de la femme et Habiba Zéhi Ben Romdhane, ministre de la Santé (une troisième, Moufida Tlatli est également ministre de la Culture, mais pendant seulement dix jours). Faouzia Charfi est également secrétaire d’État auprès du ministre de l’Enseignement supérieur. La ministre de la Santé a sous sa tutelle un secrétaire d’État, Lamine Moulahi ; c’est la première fois dans l'histoire politique de la Tunisie qu'une femme ministre exerce une autorité sur un secrétaire d’État du sexe opposé.
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Références
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