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Grand'Mère Paris

artiste-peintre française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Élise Nonclercq, épouse Paris puis Guerrebout, dite Grand'Mère Paris, née le à Quarouble[1], et morte le dans le 16e arrondissement de Paris[1],[2], est une artiste-peintre française, antiquaire à Paris, à l'enseigne du « Grenier de grand-mère »[3],[4],[5].

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Résumé
Contexte
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Huile Au choix 1969
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Les poissons enchantés 1968
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Roscoff 1961 huile 22 x 16 cm
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Nuit de Noël par Élise Nonclerc aka Grand'Mère Paris

Fille de Jean-Baptiste Nonclercq et de Désirée Elise Horlin[2],[6]. Elle épouse Fernand Henri Paris en 1924 à Quarouble[6], puis Eugène Georges Lucien Guerrebout[2] en 1954 à Paris.

Elle commence sa carrière de peintre tardivement en 1963[4] : sa première toile L'Envol d'un ange (1955) est la transposition sur la toile d'un de ses poèmes, composé sous le choc provoqué par la perte d'une de ses petites filles à la naissance. N'ayant subi d'influence d'aucun cours de dessin ou de peinture, son œuvre se révéla d'emblée de facture naïve, car Grand'Mère Paris suivait son instinct naturel[7].

Sa première exposition eut lieu en 1965 à Paris, au Palais Royal[5], dans la galerie de Jacques Casanova qui trouva son nom de peintre, Grand'Mère Paris, par association d'idées puisqu'elle signait ses toiles E. Paris (Elise Nonclercq s'est mariée en premières noces avec Paris Fernand Henri) et qu'il voulait que la France eût sa Grand'Mère à l'instar des Américains qui venaient de perdre Grandma Moses.

Bien que le point de départ de sa vocation soit dû à un événement douloureux, l'ensemble de son œuvre reflète son optimisme, sa joie de vivre invite à la fête et au rire : les titres de ses toiles et tapisseries en témoignent s'il en était besoin[7].

Comme l'a écrit Anatole Jakovsky, « « Elle a su mêler le songe et la réalité, et donner à ces petits faits vrais », selon l'expression de Stendhal, cet aspect un tantinet héraldique, pour ne pas dire immémorial, marque distinctive de toute peinture naïve digne de ce nom »[7].

Elle est la première parmi les peintres naïfs à se servir de la tapisserie[7].

Ses peintures sont visibles dans différents musées, Musée international d'art naïf Anatole-Jakovsky, Fonds national d'art contemporain, Musée du Vieux Château de Laval, Château-Musée de Gourdon, musée des beaux-arts de Valenciennes, Musée d'art contemporain de Dunkerque, Musée des Arts de Tourcoing, Musée d'art naïf - Max Fourny.

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Œuvres

Résumé
Contexte

Peintures

Tapisseries

Tissées sur métier basse lisse, suivant la technique du XIVe siècle

  • Tirer le diable par la queue , 1968, Tapisserie, Atelier du Marais Paris, Y. Cauquil-Prince 4,41 m2, Collection particulière.
  • L'amour en fleurs, 1968, Tapisserie, Atelier du Marais Paris, Y. Cauquil-Prince 118 × 135 cm, Collection particulière, voir ci-contre.
  • Les poissons enchantés, 1968, Tapisserie, Atelier du Marais Paris, Y. Cauquil-Prince 106 × 135 cm, 1,73 m2 Collection particulière.
  • La montée au ciel de Grand'Mère Paris, 1969, Tapisserie, Atelier du Marais Paris, Y. Cauquil-Prince 175 × 116 cm, Collection particulière.
  • L'adieu au soleil, 1969, Tapisserie, Atelier du Marais Paris, Y. Cauquil-Prince 142 × 128 cm, Collection particulière.
  • L'hiver fuyant devant le printemps, 1971, Tapisserie, Atelier Pinton à Aubusson 117 × 90 cm, Collection particulière.
  • Scènes champêtres, 1971, Tapisserie, Atelier Pinton à Aubusson 157 × 192 cm, Collection particulière.
  • Les Amazones, 1977, Tapisserie, Atelier Pinton à Aubusson 163 × 200 cm, Collection particulière.
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Expositions

1990
1979
  • Grand' Mère Paris, Galerie Jacques Casanova, Paris ( - )
1973
1965
  • Galerie Jacques Casanova, Palais-Royal, Paris ()

Récompenses et distinctions

  • Premier prix de peinture naïve à l'Exposition internationale de Monaco en 1968.
  • Médaille de bronze pour la tapisserie au Salon des artistes français en 1970.
  • Médaille d'argent pour la tapisserie au Salon des artistes français en 1971.
  • Prix du Jury pour la peinture naïve au Salon de l'Amicale des amateurs d'art en 1972.
  • Attribution de la Rose d'or des Rosati de France en 1973.
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Notes et références

Bibliographie

Annexes

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