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Grigori Iavlinski
personnalité politique russe De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Grigori Alekseïevitch Iavlinski (en russe : Григорий Алексеевич Явлинский), né le à Lvov, en Union soviétique (RSS d'Ukraine), est un homme politique russe.
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Biographie
Résumé
Contexte
Origines et jeunesse
Sa famille est d'origine aristocratique et ses grands-parents sont morts pendant la guerre civile. Son père, Alexeï (1919-1981), est élevé dans les années 1930 dans un orphelinat à Kharkiv. Officier médaillé de la Seconde Guerre mondiale, il devient professeur d'histoire à Lviv. Sa mère, Véra Naoumovna, d'origine juive, est professeur de chimie. Il a un frère Mikhaïl qui vit à Lviv.
Dans sa jeunesse, Grigori est surtout reconnu pour ses capacités sportives : en 1967 et en 1968, il devient champion de boxe junior. De 1967 à 1976, il étudie l'économie à l'Université russe d'économie Plekhanov de Moscou. Il est marié et a deux fils, Mikhaïl (1971) qui travaille pour la BBC de Londres au service russe et Alexeï (1981), informaticien à Moscou.
Engagement politique
Le rôle de Iavlinski se révèle un peu avant la direction de l'URSS par Mikhaïl Gorbatchev. Dès ce moment, il participe avec Mikhaïl Zadornov et Alexeï Mikhaïlov à l'élaboration du programme de réformes économiques « 500 jours » qui est présenté à Mikhaïl Gorbatchev pour réformer l'économie russe. Ce programme doit permettre de passer à une économie de type capitaliste en 500 jours et préfigure la « thérapie de choc » appliquée par Iegor Gaïdar et Boris Eltsine au début des années 1990[1].
En 1993, il fonde le Parti libre russe, Iabloko (la pomme), avec Iouri Boldyrev et Vladimir Loukine. Associé à l’effondrement de l’économie russe dans les années 1990, ce parti décline rapidement[1]. En 2003, le parti compte 66 000 membres et 16 parlementaires parmi les 450 sièges de la Douma d'État. Aux élections législatives, son parti récolte en 2003 4,3 % des voix et 1,6 % en 2007.
Il était candidat à l'élection présidentielle en 1996, et remporta 7 % des voix. En 2000, il obtient 5,80 % des voix, et arrive troisième de l'élection derrière Vladimir Poutine (élu au premier tour) et le candidat communiste Guennadi Ziouganov.
En 2008, il se propose pour être candidat à l'élection présidentielle, mais la majorité des membres du parti Iabloko se rangent derrière Vladimir Boukovski. Le , il démissionne de la tête du parti, après avoir été critiqué par des membres plus jeunes et est remplacé par le député de la Douma moscovite Sergueï Mitrokhine.
Candidat à l'élection présidentielle en 2018, il termine en cinquième position, avec 1,05 % des voix.
En 2021, il appelle les partisans d'Alexeï Navalny à ne pas voter pour son parti, dénonçant les positions nationalistes de celui-ci, et obtient 1,23 % des voix exprimées. Parallèlement, il acquiert un bien immobilier d'une valeur de 55 millions de roubles dans la banlieue chic de Moscou[2].
Qualifié de « critique modéré du Kremlin », Iavlinski est vu comme un « joker [...] utile au Kremlin », un candidat d'opposition récurrent des élections présidentielles, sans vraiment en être un. Il propose en 2023 ses services comme « médiateur » dans le cadre de l'invasion russe de l'Ukraine[3].
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Notes et références
Liens externes
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