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Guercif

ville de la province de Guercif, Maroc De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Guercif (berbère : Gersif, ⴳⴻⵔⵙⵉⴼ; arabe : ݣراسيف) est une ville du Maroc située dans la région de l'Oriental, au nord-est du royaume. Elle est le chef-lieu de la province de Guercif depuis le . La ville est bordée au nord par le Rif oriental dont elle est à la limite, et par le Moyen Atlas au sud. En Kabylie près d'Azazga existe un village dénommé Iguercafen qui veut dire entre deux rivières

Faits en bref Administration, Pays ...

Guercif est peuplée par les confédérations zénètes suivantes : Oulad Rahou, Ibdarsen (Rifains), Igzenayen (Rifains), Ait Bouyahyi (Rifains), Ait Warayen, Houara Lahlef.

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Présentation

Résumé
Contexte

Guercif est une ville du nord-est du Maroc, chef-lieu de la province de Guercif, dans la région de l’Oriental. Située sur la rive gauche de la Moulouya, à une altitude moyenne de 365 mètres, la ville occupe une position stratégique entre le Rif, le Moyen Atlas et les plaines de la Moulouya. Elle se trouve sur l’axe routier et ferroviaire reliant Fès à Oujda, ce qui en fait un carrefour majeur de communications.

Historiquement, Guercif s’est développée comme un lieu de rencontre tribal et un marché caravanier, reliant les populations amazighes du Rif et du Moyen Atlas. Le grand souk hebdomadaire de Guercif reste l’un des plus importants de la région, héritage de cette vocation commerciale. La ville a ensuite pris de l’importance durant la période coloniale française (début du XXe siècle), devenant un poste militaire puis administratif, avant de connaître une urbanisation rapide après l’indépendance du Maroc en 1956. La création de la province de Guercif en 2009 a renforcé son rôle administratif et régional[1].

Aujourd’hui, Guercif compte environ 80 000 habitants (2024) et joue le rôle de centre économique et administratif pour une province de plus de 215 000 habitants[2]. Son économie repose principalement sur l’agriculture (huile d’olive, amandiers, céréales), le commerce, l’élevage et les transferts financiers de sa diaspora installée en Europe.

Guercif bénéficie également d’un fort potentiel de développement grâce à sa position géographique de carrefour, à la richesse de sa vallée agricole et aux projets d’infrastructures (autoroute, gare ferroviaire, zones industrielles). Elle est souvent décrite comme une « porte » reliant l’Oriental, le Rif et le Moyen Atlas.

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Toponymie

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Contexte

Le nom de Guercif vient du berbere jar issafen, littéralement le lieu où se rencontrent les fleuves. Guercif signifie donc confluent en berbère, la ville étant construite au confluent de trois fleuves.

Le toponyme Guercif est d’origine berbère. L’étymologie la plus largement retenue rapproche Guercif du berbère agersif / aɣersif, qui signifie littéralement « entre (des) torrents » ou « confluent ». Cette interprétation est attestée dans l’Encyclopédie berbère et repose sur des correspondances observées dans d’autres régions du Maroc où des formes proches (Tagersift, Aguerzef) désignent des lieux situés au croisement d’oueds ou de vallées[3].

Une variante morphologique fréquente est l’association du préfixe ou du déterminant berbère (agər, , etc.) avec la racine asif oued, torrent »), ce qui explique la forme actuelle francisée « Guercif »[4].

Outre l’explication littérale « entre torrents », la toponymie locale illustre les processus d’arabisation qui ont modifié la prononciation et l’orthographe des toponymes amazighs. Ce phénomène est documenté dans les recherches récentes sur la toponymie marocaine, qui insistent sur l’importance d’examiner les formes dialectales pour reconstituer l’étymologie originelle[5].

La toponymie de Guercif reflète donc à la fois son héritage amazigh et les transformations linguistiques historiques, en cohérence avec sa fonction de carrefour entre la vallée de la Moulouya, le Rif et le Moyen Atlas.

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Oléiculture

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La province de Guercif (région de l'Oriental) possède une oléiculture importante au niveau régional et national.

Superficie et production

Selon la Direction provinciale de l'Agriculture et le Ministère de l'Agriculture, la superficie totale plantée en olivier dans la province de Guercif s'élève à 36 500 hectares avec un rendement moyen déclaré d'environ 3,3 tonnes par hectare (données de suivi et lancement de projets, octobre 2022)[6].

Une partie des oliveraies de la province est couverte par des contrats d'assurance agricole indicielle ; pour la campagne 2023, environ 1 200 hectares d'oliviers à Guercif étaient souscrits auprès de la Mutuelle agricole (MAMDA)[7].

Contexte régional (Oriental)

La filière oléicole de la région de l'Oriental a connu une forte extension depuis 2009. Les sources récentes reportent des superficies régionales fournies à différentes dates :

  • 2019 : environ 118 000 hectares (données de presse / DRA)[8].
  • 2023 : la superficie plantée dans l'Oriental est rapportée à ~147 500 hectares (communiqué / synthèse presse)[9].
  • 2024 : estimations publiques indiquant plus de 150 000 hectares dans la région (déclarations de la DRA / presse régionale)[10].

Selon certaines synthèses, 90 % de la superficie oléicole de l'Oriental se concentre dans les provinces de Driouch, Guercif, Nador et Taourirt — ce qui place Guercif parmi les provinces les plus engagées dans la filière au sein de la région[9].

Comparaison sommaire : Guercif vs Fès-Meknès / Meknès

  • Province de Guercif : 36 500 hectares plantés (rendement moyen ~3,3 t/ha)[6].
  • Région Fès-Meknès (dont Meknès, Taounate, Sefrou, etc.) : superficie oléicole estimée à ~334 000 hectares (valeur régionale agrégée, campagnes récentes) ; la région concentre historiquement une très large part de l'oléiculture nationale et est souvent qualifiée (pour la zone de Meknès/Saïss) de « capitale » historique de l'olivier en raison de l'étendue des oliveraies, des unités de trituration et de la tradition agricole locale[11].
  • Province de Meknès (données locales historiques / INRA) : l'inventaire fait apparaître des superficies au niveau provincial (ex. plusieurs milliers d'hectares — ~8 800 hectares pour certaines catégories d'exploitations selon rapports techniques anciens) ; il faut noter que «Meknès» est souvent utilisé au sens large (plaine du Saïss / région) lorsqu'on parle de sa place dans l'oléiculture nationale[12].
Davantage d’informations Territoire, Superficie oléicole (approx.) ...
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Démographie

Résumé
Contexte

Évolution de la population

Les recensements du Haut-Commissariat au Plan du Maroc montrent l’évolution suivante pour la province de Guercif :

  • 1994 : environ 150 168 habitants
  • 2004 : environ 184 687 habitants
  • 2014 : 216 717 habitants
  • 2024 : 215 837 habitants, marquant une légère baisse par rapport à 2014

Pour la commune urbaine de Guercif (la ville) :

  • 1994 : ~ 41 997 habitants
  • 2004 : ~ 57 307 habitants
  • 2014 : 90 880 habitants
  • 2024 : environ 80 703 habitants, indiquant une baisse démographique pour la ville proprement dite.

Répartition urbain / rural

Selon les données du RGPH :

  • En 2004, le milieu urbain regroupait ≈ 57 307 habitants, le milieu rural ≈ 127 380 habitants dans la province.
  • En 2014, la population rurale restait majoritaire dans la province, bien que la proportion urbaine ait progressé.

Structure par âge et sexe (2014)

Données disponibles pour la province de Guercif :

  • Population totale 2014 : 216 717 personnes
  • Répartition par sexe : ≈ 107 414 hommes, ≈ 108 691 femmes
  • Tranche d’âge des 0-14 ans : 66 816 personnes.
  • Tranche d’âge des 15-64 ans : 137 340 personnes.
  • Tranche d’âge de 65 ans et plus : 11 949 personnes.

Taille des ménages et densité

  • En 2004, la densité moyenne était d’environ 25 habitants/km2 pour la province de Guercif.
  • Taille moyenne des ménages :

- Milieu urbain (2014) ≈ 4,8 personnes par ménage.

- Milieu rural (2014) ≈ 5,7 personnes par ménage.

Tendances récentes et défis démographiques

  • Le recensement de 2024 montre une légère diminution de la population provinciale comparée à 2014 (215 837 contre 216 717).
  • Ce recul est principalement attribué aux migrations des jeunes vers les grandes villes ou à l’étranger, à la recherche d’opportunités économiques meilleures.
  • Le vieillissement relatif de la population rurale pourrait s’accentuer, avec des conséquences sur les services publics, les infrastructures et le développement local.
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Guercif, la capitale marocaine des olives

Résumé
Contexte

La province de Guercif est souvent surnommée la capitale marocaine des olives en raison de l’importance de l’oléiculture dans son économie et dans son identité régionale.

Importance économique de l’oléiculture

  • La province dispose de plus de 60 000 hectares d’oliveraies, représentant une part majeure de la surface agricole utile de la région de l’Oriental.
  • La production annuelle d’olives dépasse régulièrement les 100 000 tonnes, ce qui place Guercif parmi les premières provinces productrices du Royaume.
  • L’huile d’olive extraite localement est réputée pour sa qualité et contribue à l’exportation marocaine vers l’Europe, le Moyen-Orient et l’Amérique du Nord.
  • L’oléiculture représente la principale source de revenus pour des milliers de familles rurales et joue un rôle majeur dans la lutte contre l’exode rural.

Fête et Moussem de l’Olive

Depuis plusieurs années, Guercif organise le Moussem de l’Olive, un événement agricole et culturel qui met à l’honneur cette filière :

  • Présentation des variétés locales d’olives et dégustation d’huiles.
  • Conférences et ateliers techniques sur la modernisation de la filière oléicole.
  • Expositions d’associations, de coopératives agricoles et de producteurs de la province.
  • Animations culturelles et traditionnelles, associant folklore, fantasia et artisanat.

Cet événement contribue à la valorisation de l’image de Guercif comme un centre incontournable de l’oléiculture marocaine.

Coopératives et modernisation

  • La province compte plusieurs dizaines de coopératives oléicoles, soutenues par des programmes nationaux tels que le Plan Maroc Vert et la stratégie Génération Green 2020-2030.
  • Des unités modernes de trituration d’olives et d’embouteillage d’huile ont vu le jour, permettant de renforcer la compétitivité de la production locale.
  • L’oléiculture contribue également à la préservation des écosystèmes en favorisant la lutte contre l’érosion et la désertification sur les plateaux de Guercif.

Identité culturelle et culinaire

L’olive et l’huile d’olive occupent une place centrale dans la gastronomie locale. Elles sont utilisées dans :

  • Les plats traditionnels comme le tagine, le couscous ou les salades marocaines.
  • Les pratiques culinaires quotidiennes, où l’huile d’olive constitue un ingrédient de base.

Ainsi, Guercif s’est imposée comme une véritable référence nationale en matière d’oléiculture, ce qui justifie pleinement son surnom de « capitale marocaine des olives ».

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Géographie

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Guercif se situe à la limite méridionale du Rif et dans un point stratégique presque à mi-chemin entre la ville d'Oujda (160 km) à l'Est du Maroc et la ville de Fès (180 km) au centre du pays.

Situation

La ville de Guercif est située dans le nord-est du Maroc, au sein de la région de l’Oriental. Elle occupe une position stratégique au croisement des axes routiers reliant Fès, Oujda, Nador et Taza[15]. La ville se situe sur la rive gauche de l’Oued Moulouya, à une altitude moyenne de 365 mètres[16].

Relief et paysages

Le territoire provincial se caractérise par une alternance de plaines et de plateaux semi-arides. Au nord s’élèvent les contreforts du Rif méridional. À l’ouest et au sud-ouest commencent les premiers reliefs du Moyen Atlas. La vallée de la Moulouya constitue l’axe majeur, offrant des terres agricoles plus fertiles.

Cette diversité topographique explique la vocation agricole de la région, mais aussi les difficultés liées à l’aridité.

Climat

Le climat de Guercif est de type semi-aride continental. Il se caractérise par des contrastes thermiques marqués entre l’été et l’hiver :

  • des étés très chauds et secs, avec des températures dépassant fréquemment les 40 °C en juillet et août ;
  • des hivers froids, souvent marqués par des gelées nocturnes.

Les précipitations sont faibles et irrégulières, concentrées surtout au printemps et en automne. La moyenne annuelle se situe entre 200 et 400 mm, ce qui place la région dans une zone soumise au risque de sécheresse[17].

La proximité de la vallée de la Moulouya n’atténue que partiellement l’aridité générale du climat. Ces conditions expliquent la prédominance des cultures résistantes à la sécheresse (olivier, amandier, figuier) et l’importance des techniques d’irrigation dans l’agriculture locale[18].

Davantage d’informations Variable / Mois, Jan ...

Hydrographie

L’Oued Moulouya traverse la province et constitue la principale ressource hydrique. Son bassin versant soutient l’agriculture locale (céréales, oliviers, amandiers), mais reste soumis à une forte variabilité climatique et à un risque de sécheresse prolongée[18].

Topographie

Le territoire de Guercif et de sa province présente une topographie variée qui reflète sa position de transition entre plusieurs ensembles géographiques du nord-est du Maroc.

La ville de Guercif elle-même est implantée dans une plaine légèrement ondulée, située à environ 365 mètres d’altitude, sur la rive gauche de l’Oued Moulouya. Cette plaine fertile, mais soumise à une forte aridité, constitue l’un des espaces agricoles les plus importants de la province.

Au nord s’élèvent les reliefs du Rif méridional, composés de collines et de montagnes de moyenne altitude, aux versants souvent accidentés et couverts de forêts éparses. À l’ouest et au sud-ouest apparaissent les premiers contreforts du Moyen Atlas, formant un ensemble de plateaux et de vallées.

Le reste du territoire provincial est dominé par des plateaux semi-arides et des collines allongées, entrecoupés par les cours d’eau affluents de la Moulouya. Cette configuration confère à la région un paysage contrasté, où se juxtaposent des zones de cultures (céréales, oliviers, amandiers) et de vastes espaces de parcours pastoraux[17].

La topographie de Guercif joue un rôle majeur dans son économie (pratiques agricoles adaptées aux sols et aux pentes) ainsi que dans ses communications : les passages naturels reliant la vallée de la Moulouya au Rif et au Moyen Atlas expliquent la vocation de la ville comme carrefour régional historique.

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Histoire

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La ville de Guercif était le fief de la tribu du Houara, tribu zénète du Maroc oriental. Aujourd'hui cette tribu est totalement arabophone mais elle a conservé ses coutumes berbères. Bien que la population soit majoritairement arabophone (Houara et Ahl Rechida), les berbères forment l'immense majorité de la population[réf. nécessaire]. En effet, les autres tribus berbères voisines du Maroc oriental, les Ibdarsen (Mtalsa), les Igzenayen (Gzenaya) et les Ait Bouyahyi du Rif ainsi que les Ait Ourayen du Moyen Atlas, ont émigré vers la ville. Les Rifains représentent une grande partie de la population de Guercif.

Antiquité et période médiévale

La vallée de la Moulouya où se situe Guercif a connu une occupation humaine très ancienne. Des vestiges préhistoriques et antiques ont été identifiés dans la région, notamment des sites attribués aux périodes néolithiques et romaines[19]. Au Moyen Âge, le couloir de Guercif servait de voie de passage entre le Maghreb oriental et Fès, ce qui favorisait l’installation de tribus berbères zénètes et leur rôle dans les échanges commerciaux et militaires[20].

Époque précoloniale

Jusqu’au début du XXe siècle, Guercif n’était pas une ville constituée mais un important lieu de rassemblement tribal et un carrefour caravanier reliant le Rif, le Moyen Atlas et la Moulouya. Le grand marché hebdomadaire de Guercif était réputé pour les échanges de bétail, de céréales et d’huile, et attirait des populations venues de vastes régions limitrophes[21].

Période coloniale

Guercif est occupée par l’armée française en 1911 lors de la progression des troupes coloniales dans la vallée de la Moulouya. La ville devint un poste militaire stratégique sur l’axe Fès-Oujda, et un centre administratif secondaire[22]. La construction d’infrastructures (routes, casernes, gare ferroviaire) favorisa l’émergence d’un noyau urbain moderne, qui servit de base à l’expansion de la ville actuelle.

Depuis l’indépendance

Après l’indépendance du Maroc en 1956, Guercif a connu une croissance démographique rapide grâce à l’urbanisation et à l’installation de populations rurales environnantes. En 2009, la création de la province de Guercif par détachement de la province de Taza marque une étape importante dans son développement administratif[1]. Aujourd’hui, Guercif continue de se renforcer comme centre régional, bénéficiant de sa situation stratégique entre le Rif, le Moyen Atlas et l’Oriental.

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Transport

La ville de Guercif possède des petits taxi verts qui permettent de se déplacer à l'intérieur de la commune. Pour pouvoir quitter la ville il y a des taxis blancs, une ligne de chemin de fer ainsi qu'une gare routière se situant à la sortie de la ville a l'Est. La ville possède trois grands axes routiers qui permettent de desservir les villes de Nador (N15 au Nord) Missour (N15 au sud) , Taourirt et Oujda (N6 à l'Est) ainsi que Taza et Fès (N6 à l'Ouest).

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Administration et politique

Statut administratif

Guercif est une commune urbaine et le chef-lieu de la province de Guercif, intégrée depuis 2015 à la région de l’Oriental[23]. La province de Guercif a été créée en 2009 par détachement de la province de Taza, ce qui a conféré à la ville un rôle administratif renforcé[1].

Arrondissements locaux

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La commune urbaine de Guercif n'est pas organisée, au sens juridique national, en « arrondissements » municipaux distincts (comme dans les grandes agglomérations). Le territoire urbain est toutefois structuré par le plan d'aménagement communal et découpé en zones et secteurs (S1, S2, secteurs d'habitat, zones d'activités, etc.), définis par l'Agence urbaine et le règlement d'aménagement opposable aux tiers[24],[25].

Arrondissements et quartiers (notices individuelles)

Oulad Hammmoussa / Ouled Hammoussa

Oulad Hammoussa (également orthographié « Ouled Hammoussa ») est une localité/périphérie de l'agglomération de Guercif utilisée comme adresse pour des entreprises et des équipements locaux. Elle apparaît sur des cartes en ligne et annuaires commerciaux, ce qui indique son intégration dans l'aire urbaine de Guercif[26],[27].

Nougd / Nougd (Nogd)

Le secteur dit « Nougd » (variantes orthographiques : Nougd, Nogd) est un quartier identifié localement — on y trouve notamment le bureau de poste « Guercif Nougd » et plusieurs services financiers et commerces répertoriés[28],[29].

Chouibir (Chouibir / Chouibir lotissement)

Chouibir est attesté comme lotissement / secteur urbain de Guercif et y figure notamment dans les listes d'établissements scolaires et documents locaux ; la charte architecturale et les rapports d'urbanisme mentionnent la restructuration du quartier[30],[31].

Hamria / Hamriya (quartier / lotissement)

Le nom « Hamria » (parfois orthographié Hamriya) revient dans les documents d'aménagement et dans la presse locale, notamment dans le cadre d'opérations de relogement et de lotissements (projets « Hamriya », « Al Houria »). Il s'agit d'un secteur urbain en cours d'aménagement ou de résorption de bidonvilles[32],[33].

Lil (Douar Lil / Douar « Lil »)

« Lil » apparaît dans la presse locale comme le nom d'un ancien bidonville/douar ayant fait l'objet d'opérations de relogement (lotissement « Al Houria »). Dans les documents municipaux il est souvent traité comme une localité d'origine rurale intégrée au pôle urbain[34].

Ghiata / Ghiyata (lotissement)

« Ghiata » (orthographié aussi Ghiyata) est un grand pôle urbain / lotissement documenté par le Groupe Al Omrane et présent dans les fiches de projet (plusieurs secteurs : ex. secteur 5-B, 7, 15A, etc.). Il s'agit d'une extension planifiée et effectivement réalisée en plusieurs tranches[35],[36].

Ouled Salah / Ouled Salah (Oulad Salah)

Ouled Salah est répertorié comme localité/douar proche de Guercif (itinéraires et traces sur Wikiloc / cartes). Il est parfois présenté comme zone péri-urbaine intégrée à l'aire d'influence de la ville[37],[38].

Triq Saka / Tariq Saka (Tariq Saka)

« Triq Saka » (orthographe variable : Tariq Saka, Trq Saka) semble renvoyer à l’itinéraire / axe routier menant vers la commune de Saka ou à un secteur d’entrée (« Tariq » = route/voie). La commune de Saka existe dans la province et est souvent citée comme point de repère pour des adresses péri-urbaines.

Sidi Moussa (Oulja)

« Sidi Moussa (Oulja) » est attesté comme toponyme local et point d'intérêt ; on le trouve dans des cartes et références locales (plans, itinéraires). Il peut désigner un petit quartier, un sanctuaire ou un douar proche de Guercif selon le contexte local[39].

Harchat Allal Tazi

Harchat Allal Tazi est repris dans des registres d'entreprises et des annuaires comme adresse d'activité économique locale ; le nom « Harchat » qualifie plusieurs quartiers/petites localités autour de Guercif (Harchat Allal Tazi, Harchat Gambir, etc.)[40],[41].

Harchat Faris

Harchat Faris apparaît dans des mentions locales et listes d'établissements ; il fait partie d'un ensemble de hameaux/quartiers nommés « Harchat » présents autour du noyau urbain[42].

Harchat Bouhmad

Harchat Bouhmad figure dans les listes d'écoles et dans des repères cartographiques, ce qui confirme son usage comme localité/quartier dans l’environnement de Guercif[43].

Harchat Ganbir / Gambir

Harchat Gambir (orthographe Gambir / Ganbir) est un secteur bien attesté (présence d'entreprises, pharmacie, et d'une adresse postale d'industriel : Bernitex)[44],[45].

Harchat Arras

Harchat Arras apparaît dans les listes administratives et scolaires (ex. fichier MEN) et dans les usages locaux : il s'agit d'un hameau/quartier référencé dans les inventaires d'équipements[46].

Hay Batma

« Hay Batma » est mentionné dans des publications et pages locales comme quartier résidentiel ; la dénomination apparaît dans des posts et notices locales (réseaux sociaux, petites annonces)[47].

Halfa / El Halfa

Le secteur « Halfa » (parfois « El Halfa ») est retrouvé dans annuaires commerciaux (adresses d'agences financières) et dans des listes de codes postaux/secteurs ; il s'agit d'un quartier identifié dans l'usage local[48].

Tabachir

« Tabachir » est cité par des habitants et sur des forums / pages locales comme toponyme (douar/tabachir). L’usage semble surtout oral et communautaire ; une vérification finale par le plan d’aménagement municipal est recommandée[49].

Remarques générales

  • Cette liste compile noms attestés publiquement (cartes en ligne, projets Al Omrane, annuaires d'entreprises, listes scolaires, presse locale, pages communautaires).
  • Pour une utilisation conforme aux règles de Wikipédia, chaque entrée devrait idéalement être appuyée par une source secondaire publiée (article de presse, fiche municipale, plan d'aménagement ou document officiel de l'Agence urbaine). Les documents d'urbanisme (Plan d'aménagement et charte architecturale de la ville) et les fiches du Groupe Al Omrane sont des sources particulièrement solides pour les lotissements (Ghiata, Hamriya, Errahma, etc.)[50].

Organisation territoriale

La commune urbaine de Guercif est divisée en plusieurs quartiers et lotissements modernes, ainsi qu’en zones périphériques à vocation agricole. Elle abrite les principales administrations provinciales (siège de la province, services déconcentrés de l’État, tribunaux, hôpitaux publics).

Au niveau provincial, Guercif est entourée de communes rurales organisées en caïdats et cercles, suivant le découpage administratif marocain. Le conseil provincial siège également dans la ville.

Gouvernance locale

Comme toutes les communes marocaines, Guercif est dotée d’un conseil communal élu au suffrage universel direct. Celui-ci est chargé de la gestion locale (urbanisme, services publics, infrastructures de proximité). Les élections communales de 2021 ont vu la participation de plusieurs formations politiques nationales, notamment le Parti de l'Istiqlal, le Parti Authenticité et Modernité et le Parti de la Justice et du Développement.[51]

La province est administrée par un gouverneur, représentant de l’État, nommé par dahir royal sur proposition du ministère de l’Intérieur. Le gouverneur assure la coordination entre les services de l’État et les collectivités territoriales.

Jumelages

Bien que récente sur le plan administratif, la ville de Guercif a engagé des démarches de coopération décentralisée avec certaines villes marocaines et européennes, notamment à travers les associations de sa diaspora. Ces jumelages et partenariats visent principalement la valorisation agricole (huile d’olive, amandes), le développement urbain et les échanges culturels[52].

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Enseignement

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La ville de Guercif dispose d’un réseau éducatif en développement qui couvre l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et supérieur.

Au niveau de l’enseignement fondamental, Guercif compte plusieurs écoles publiques et privées réparties entre les différents quartiers, parmi lesquelles on peut citer l’école Chouibir, l’école Harchat Arras, ou encore l’école Bouhmad, recensées dans les bases de données du Ministère de l'Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports[53].

L’enseignement secondaire est assuré par plusieurs collèges et lycées, tels que le lycée qualifiant Omar Ibn Al Khattab, le lycée qualifiant Ibn Khaldoun ou encore le collège Ibn Toumert, qui accueillent les élèves de la ville ainsi que ceux venant des communes rurales voisines[54].

Concernant l’enseignement supérieur, Guercif dispose d’un Centre universitaire poly-disciplinaire relevant de l’Université Mohammed Premier d’Oujda. Ce centre, ouvert en 2015, accueille plusieurs centaines d’étudiants chaque année et propose des filières en droit, économie, sciences et lettres[55].

La ville bénéficie également de structures de formation professionnelle, encadrées par l’Office de la formation professionnelle et de la promotion du travail (OFPPT), notamment dans les secteurs du bâtiment, des services et de l’informatique[56].

Ces infrastructures traduisent la volonté des autorités locales et régionales de renforcer l’attractivité de Guercif et de favoriser l’accès à l’éducation et à la formation pour l’ensemble de la population de la province.

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Économie

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Guercif est une ville essentiellement agricole. La production d'olives est sa principale ressource. Elle est d'ailleurs la capitale Marocaine des olives.

L’économie de Guercif est historiquement marquée par son rôle d’axe de transit entre le Rif, le Moyen-Atlas et l’Oriental. Sa position géographique stratégique, au croisement des routes reliant Fès à Oujda et Taza à Nador, confère à la ville une fonction de carrefour commercial et logistique[57].

Agriculture

La province de Guercif possède une vocation agricole importante, notamment grâce à la plaine de Guercif qui bénéficie d’un climat semi-aride favorable à certaines cultures. La culture de l’olive occupe une place centrale, au point que la région est souvent qualifiée de « bassin oléicole » du Maroc oriental. Chaque année s’y tient le Festival national de l’olive de Guercif, qui met en avant les variétés locales et attire des opérateurs économiques nationaux et internationaux[58].

Outre l’oléiculture, la province produit des céréales (blé tendre et dur, orge) et dispose de surfaces pastorales importantes, qui soutiennent l’élevage ovin et caprin. Le secteur agricole est appuyé par des coopératives locales et des programmes publics d’irrigation et de valorisation des produits du terroir[59].

Commerce et services

Le commerce constitue un pilier de l’économie locale. Les souks hebdomadaires, notamment le souk du lundi, jouent un rôle central dans les échanges entre les zones rurales environnantes et la ville. Ces marchés accueillent non seulement des produits agricoles mais aussi du bétail, des biens de consommation et de l’artisanat[60].

Avec l’urbanisation rapide, Guercif a vu se développer un tissu commercial plus moderne : magasins, services bancaires, microcrédit et petites industries locales. Les secteurs du transport routier et de la logistique connaissent également une croissance, profitant de la position de la ville comme nœud de circulation entre le centre et l’est du pays.

Industrie et artisanat

L’industrie à Guercif reste limitée, mais plusieurs unités artisanales et petites entreprises de transformation agroalimentaire (notamment liées à l’huile d’olive et à la minoterie) sont actives dans la ville et ses alentours. L’artisanat traditionnel, notamment le tissage et la poterie, occupe également une place dans l’économie locale, bien que davantage tournée vers une production familiale et régionale que vers l’exportation.

Projets de développement

Les autorités locales et régionales mènent plusieurs projets visant à renforcer l’attractivité économique de Guercif. Parmi eux figurent :

  • l’aménagement du nouveau pôle urbain Ghiyata-Hamriya, qui prévoit logements, zones commerciales et infrastructures publiques ;
  • la mise à niveau des infrastructures routières et de la gare ferroviaire ;
  • la promotion des investissements dans l’agro-industrie et les services logistiques[61].

Ces initiatives visent à accompagner la croissance démographique de la ville et à renforcer son rôle économique dans l’ensemble de la région de l’Oriental.

Culture

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La culture de Guercif est le reflet de son histoire et de sa position géographique à la croisée du Rif, du Moyen-Atlas et de l’Oriental. Elle associe des traditions rurales et pastorales à une vie urbaine marquée par les échanges commerciaux et la diversité de la population.

Festivals et manifestations

La ville accueille chaque année le Festival national de l’olive, événement majeur de la région qui met en avant la filière oléicole et constitue une vitrine pour les produits du terroir. Ce festival combine expositions, conférences, compétitions agricoles et activités artistiques, et attire des visiteurs de tout le pays[62].

Outre ce festival, Guercif organise régulièrement des manifestations culturelles et sportives locales, telles que des moussem traditionnels, des concours de poésie amazighe, des tournois de fantasia et des compétitions sportives scolaires et régionales.

Musique et traditions

La scène musicale locale est marquée par la diversité des styles. On y retrouve notamment la musique ghiwane et chaâbi, mais aussi des expressions artistiques amazighes (région zénète) qui occupent une place importante dans les mariages et fêtes communautaires. Les troupes de Ahidous et de Reggada sont particulièrement présentes lors des cérémonies et festivals.

La tradition pastorale, encore vivace dans les zones rurales environnantes, se reflète également dans les chants populaires et la poésie transmise oralement.

Artisanat

L’artisanat de Guercif demeure à dominante utilitaire et locale. Le tissage de tapis et de couvertures en laine, la poterie et le travail du bois figurent parmi les activités traditionnelles, bien qu’elles tendent à être pratiquées surtout dans un cadre familial ou coopératif.

Les produits du terroir, notamment l’huile d’olive, les olives confites et certains fromages traditionnels, participent aussi à l’identité culturelle de la ville.

Vie associative et équipements

La ville dispose de plusieurs maisons de jeunes, centres culturels et associations qui œuvrent à la promotion de la culture, de l’éducation et du sport. Ces structures organisent régulièrement des activités artistiques (théâtre, expositions de peinture, ateliers de lecture) et participent à la diffusion de la culture locale[63].

L’essor de la vie culturelle à Guercif s’appuie également sur la dynamique des universités et établissements d’enseignement supérieur de la région, qui contribuent à l’organisation de conférences, séminaires et rencontres artistiques.

Tourisme

Résumé
Contexte

Sites naturels

La province de Guercif bénéficie d’une diversité géographique qui en fait une zone d’exploration pour les amateurs de nature :

  • La vallée de la Moulouya : ce fleuve majeur du Maroc traverse la province et offre des paysages de plaines fertiles, des zones humides riches en biodiversité et des panoramas prisés pour la randonnée et l’écotourisme.
  • Les montagnes rifaines (au nord) : forêts méditerranéennes, sources naturelles et villages perchés caractérisent cette partie de la province, idéale pour le tourisme de montagne.
  • Les hauts plateaux au sud : espaces semi-arides qui attirent par leur beauté sauvage, notamment au lever et au coucher du soleil.

Patrimoine culturel et religieux

  • La province compte plusieurs zaouïas et marabouts, témoins du rôle spirituel et religieux de la région. Les pèlerinages locaux (moussems) attirent chaque année des visiteurs venus de tout le Maroc.
  • Le moussem de Sidi Bou Atba et celui de Sidi Ahmed ou Moussa sont particulièrement connus, combinant aspects religieux, festifs et commerciaux.

Fêtes et traditions

Guercif conserve un riche héritage culturel marqué par :

  • La moussem de l’olive, organisé chaque année, mettant en avant la production oléicole locale à travers expositions, dégustations et animations culturelles.
  • Les souks hebdomadaires, qui constituent en eux-mêmes une attraction touristique, permettant aux visiteurs de découvrir l’art de vivre rural, les échanges commerciaux et la gastronomie traditionnelle.

Tourisme rural et écologique

  • Plusieurs initiatives visent à promouvoir le tourisme rural, en valorisant l’hospitalité des villages environnants, les randonnées pédestres et équestres, ainsi que la découverte de l’agriculture locale (céréales, oliviers, élevage).
  • La région présente un potentiel pour le développement de circuits écotouristiques, notamment autour de la Moulouya et des zones forestières rifaines, encore peu exploitées.

Gastronomie

La gastronomie de Guercif reflète l’identité amazighe et arabe de la région. Les plats traditionnels à base d’agneau, de couscous et de légumes secs sont très présents, mais c’est surtout l’huile d’olive qui occupe une place centrale dans l’identité culinaire locale.

Accessibilité touristique

Grâce à sa position de carrefour :

Sport

Résumé
Contexte

Football

Le football est le sport le plus populaire à Guercif.

  • Le club principal de la ville est l’Union Sportive de Guercif (USG), qui évolue dans les divisions nationales amateurs. Il dispose d’une large base de supporters et participe régulièrement aux compétitions régionales et interprovinciales.
  • Plusieurs équipes locales et scolaires participent aussi aux championnats amateurs et tournois organisés par la Ligue de l’Oriental de football.
  • Les matchs se jouent principalement au stade municipal de Guercif, qui reste l’infrastructure sportive la plus importante de la ville.

Athlétisme et sports individuels

  • La province de Guercif a vu émerger plusieurs athlètes de demi-fond et de fond, s’entraînant dans les plaines et les plateaux environnants.
  • Des compétitions scolaires et locales sont régulièrement organisées, avec un accent mis sur la course de fond, discipline adaptée au relief et au climat de la région.

Sports traditionnels

  • Comme dans d’autres régions rurales du Maroc, les jeux équestres et les fantasias constituent une partie importante de l’identité sportive et culturelle. Les moussems locaux incluent souvent des démonstrations de tbourida, où les cavaliers rivalisent d’adresse et de synchronisation.
  • La lutte traditionnelle et d’autres pratiques sportives issues du patrimoine amazigh et arabe restent vivantes dans les villages alentours.

Infrastructures sportives

  • La ville dispose d’un stade municipal, de plusieurs terrains de proximité, ainsi que de complexes sportifs scolaires ouverts à la jeunesse.
  • Un projet de complexe sportif provincial est évoqué afin de moderniser les infrastructures et d’accompagner la croissance démographique de la ville.

Jumelages et partenariats

Résumé
Contexte

Guercif, bien que récente en tant que chef-lieu de province (depuis 2009) et intégrée à la région de l’Oriental en 2015, a initié plusieurs démarches de coopération décentralisée visant à renforcer son développement local à travers des échanges nationaux et internationaux :

Coopérations nationales et marocaines

  • Des partenariats locaux mobilisent essentiellement la diaspora guercifienne à l’étranger, en particulier en Europe, autour de projets de valorisation agricole (huile d’olive, amandes), de développement urbain et d’échanges culturels, notamment via des associations de Marocains résidant à l’étranger :
  • De nombreux accords ont été conclus dans le cadre de la Plateforme des jeunes de Guercif, visant à accompagner des porteurs de projets locaux, en partenariat avec des acteurs publics et privés au niveau régional et national (environ 53 accords signés).

Coopération internationale et mise en réseau

  • La ville siège dans des réseaux de coopération décentralisée impliquant des acteurs belges, européens et internationaux, notamment dans les domaines de l’éducation, l’emploi, l’entrepreneuriat ou la formation professionnelle. Ces initiatives s’inscrivent dans le cadre de programmes internationaux menés par l’Union européenne, l’Agence belge de coopération, l’ANAPEC, l’AMCI (Agence Marocaine de Coopération Internationale), APEFE, etc.
  • Des relations techniques et partenariales sont également nouées avec des villes ou institutions étrangères dans le cadre de formations à la gestion des services publics, des projets PPP et des coopérations sectorielles (par exemple, une mise à niveau institutionnelle inspirée de partenariats avec l’Allemagne ou l’Irlande du Nord).

Objectifs et axes de coopération

Les axes prioritaires de ces partenariats incluent :

  • Le développement agricole (valorisation de filières telles que l’huile d’olive, les amandes, etc.)
  • L'entrepreneuriat des jeunes et des femmes, via incubation, mentorat et soutien à la création d’emplois
  • L’amélioration des infrastructures urbaines (logement, relogement urbain, planification territoriale)
  • La formation professionnelle et le renforcement des capacités locales dans les administrations et services publics (y compris programmes liés au Nouveau Modèle de Développement)

Films tournés à Guercif

Résumé
Contexte

La ville et la plaine de Guercif ont accueilli au moins un tournage notable dans l’histoire du cinéma, marquant une rare apparition cinématographique dans la région de l’Oriental.

  • 1969 : tournage dans la plaine de Guercif — une équipe française a filmé dans les plaines environnantes de Guercif dans le cadre d’un long métrage français. Le tournage est mentionné dans les archives diplomatiques marocaines comme une production extérieure réalisée le 27 septembre 1969 dans la région.

Anecdotes et contexte

Bien que Guercif ne soit pas un site de tournage fréquent pour le cinéma , cette mention constitue une exception notable :

  • Le Maroc reste une destination prisée des réalisateurs pour des paysages pittoresques, désertiques ou ruraux, mais la majorité des tournages se concentre autour de régions comme Ouarzazate, Marrakech ou le sud du Royaume, non dans l’Oriental.
  • La mention spécifique d’un tournage à Guercif en 1969 en fait un cas unique dans la province, même si le film exact n’est pas identifié.

Pour approfondir

  • La mention documentée du tournage figure dans les archives du Ministère des Affaires Étrangères du Maroc, sous la rubrique "TOURNAGE D'UN FILM FRANÇAIS DANS LA PLEINE DE GUERCIF (27-09-1969)".
  • Aucune source publique ne précise aujourd’hui le titre du film, ce qui suggère que le sujet pourrait intéresser des chercheurs en histoire du cinéma ou du patrimoine culturel.

Cette section permet d’ajouter du contenu original et ciblé sur Guercif comme lieu de tournage, même s’il s’agit d’un cas isolé. Elle renforce la singularité de la ville au sein du paysage cinématographique marocain.

Personnalité

  • Allal ben Abdallah, (1916-1953), résistant marocain : le , il trouva la mort en essayant d'assassiner le sultan Ibn Arafa[64] (que les Français venaient de mettre à la place de Mohammed V).
  • Saïd ADREN, né le 15/08/1970 est un banquier marocain qui a travaillé pour le compte de banques marocaines au Maroc et à l’étranger notamment en Allemagne, Espagne, Ghana, France et en Chine. Il est actuellement administrateur directeur général de Bank of Africa au Royaume-Uni et de Bmce International Holding. Il a été nomminé en 2021 pour le titre de banquier de l’année à Shanghai.
  • Moha Sanhaji “Moha” né le 01/01/1999 — footballeur franco-marocain, né à Guercif, évoluant au poste d’ailier droit. Formé au CD Numancia en Espagne, il a fait ses débuts professionnels en deuxième division espagnole et joue actuellement au CD Teruel.

Notes et références

Annexes

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