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Guide culturel

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Guide culturel
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Un guide culturel, ou guide-conférencier, est une personne dont l'activité est d'accompagner des visiteurs dans leur découverte de sites touristiques où d'intérêt patrimonial, pour leur en faire une présentation commentée. Il possède une carte professionnelle de guide-conférencier qui est délivrée par les services préfectoraux après la validation d'un cursus universitaire qui va de la licence au master.

Faits en bref Forme féminine, Autres appellations ...
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Définition

Résumé
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Le cœur de métier du guide est la présentation du patrimoine sous toutes ses formes (matérielle et immatérielle) à différents types de publics, touristiques ou non. Le guide permet ainsi aux visiteurs qu'il accompagne de mieux connaître et de mieux comprendre l'héritage local, grâce à des visites qu'il conçoit et/ou anime. Il doit de fait posséder une solide culture générale, d'autant que les domaines de connaissance couverts par la profession sont extrêmement variés. On compte parmi ces derniers l'histoire, l'histoire de l'art et des styles, l'architecture, la géographie, l'ethnographie, la gastronomie, la littérature...

Interprète de l'art, le guide doit également pouvoir s'adresser au plus grand nombre en s'exprimant en langue étrangère. En France, la plupart des guides professionnels parlent l'anglais et une deuxième langue est souvent pratiquée. L'espagnol est la deuxième langue la plus parlée par les guides professionnels, l'italien et l'allemand tendent à se raréfier.

Le guide peut exercer son métier de façon indépendante, mais il peut également être employé par une institution locale (commune, office de tourisme, musée...). Le guide-accompagnateur peut quant à lui accompagner des visiteurs sur des excursions, des circuits ou des voyages organisés conçus par des sociétés de transport en autocar ou des agences réceptives. Sous l'effet de l'ubérisation, le métier de guide s'exerce de plus en plus de façon indépendante : les guides culturels ont de plus en plus recours à des plateformes (TripAdvisor, Musement ou Guides France[1]) pour trouver des missions. Dans l'exercice quotidien de leur métier, les guides culturels cohabitent avec les Greeters sur les grands sites touristiques. La coexistence entre les guides-conférenciers et les Greeters s'avère parfois difficile[2], les uns étant des professionnels, les seconds étant des bénévoles.

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Histoire

Le métier de guide est relativement jeune. Il s'est développé à la fin du XIXe siècle lors des expositions universelles. En effet, au cours de ces manifestations internationales, les badauds aimaient louer les services de personnes locales afin de découvrir la ville, mais aussi comprendre les divers éléments présentés lors de ces expositions.

En France, lors de la création du premier office de tourisme le , l'activité touristique commence à s'organiser. Le métier de guide sera officialisé par des formations dès 1992 grâce à l'action de professionnels, comme le fondateur de la formation de l'université Paris-Est Marne-la-Vallée ou celui de la formation de l'université Lumière Lyon-II. En 2012, ces formations ont été uniformisées. Ce sont des formations universitaires à valeur nationale. D'autre part, les différentes cartes professionnelles ont toutes été remplacées par la carte de guide-conférencier.

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Par pays

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Contexte

France

Avant le 31 mars 2012

Les guides professionnels sont identifiables grâce à leur « carte de guide », document légal nécessaire à la conduite de visites commentées dans les musées nationaux et les monuments historiques. Avant la réforme des métiers du guidage mise en place en 2011 et appliquée en 2012, plusieurs cartes professionnelles permettaient d'exercer ce métier en France :

  1. Guide-interprète régional (GIR)
  2. Guide-conférencier des villes et pays d'art et d'histoire (GCVPAH)
  3. Guide-interprète national (GIN)
  4. Conférencier national (CN)

Les quatre cartes professionnelles s’obtenaient soit :

Les GIR et GCVPAH avaient exactement les mêmes compétences géographiques : la région dans laquelle ils avaient passé l'examen d'aptitude. La différence entre ces deux habilitations était que les GIR avaient obligatoirement une langue étrangère au minimum à leur actif et que les GCVPAH pouvaient aussi travailler en tant que salarié pour les collectivités territoriales labellisées et subventionnées VPAH.

Les GIN et CN avaient exactement les mêmes compétences géographiques : le territoire national. La différence entre ces deux habilitations était que les GIN avaient obligatoirement deux langues étrangères au minimum à leur actif et que le niveau acquis par les CN était bac+4 contre bac+3 pour les GIN.

Les organisations représentatives du métier de guide-culturel ou guide-conférencier sont : Ancovart[3], Guides France[4], le SPGIC et le SNG-C[5]. Elles œuvrent pour la défense des intérêts matériels et moraux de la profession.

Depuis le 31 mars 2012

Au , toutes les cartes précédemment citées ont cessé d'être valides et ont été remplacées par une carte unique de « guide-conférencier ». Les guides titulaires des précédentes cartes ont pu en faire la demande par équivalence jusqu'au [6].

La carte professionnelle de guide-conférencier peut désormais être obtenue à la suite de la validation d'une licence professionnelle de guide-conférencier. Les titulaires d'un diplôme national de master ayant validé plusieurs unités d'enseignement relatives à la profession de guide-conférencier peuvent également obtenir cette carte[7], sous la forme d'une VAE.

Royaume-Uni

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Notes et références

Voir aussi

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