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Henri Manhès
résistant français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Henri Manhès est un résistant français, compagnon de route du Parti communiste[1], né le à Étampes et mort à Nice le .
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Biographie
Résumé
Contexte
Henri Frédéric Alfred Manhès[2] naît le à Étampes. Il est le fils de Félix Manhès, comptable, et de Charlotte Pernaux. Il suit des cours de droit pendant deux ans avant d'accomplir son service militaire en 1910[1].
Il est décoré de la Croix de guerre pour ses actes durant la Première Guerre mondiale[3].
En 1936, il devient membre du cabinet de Pierre Cot au ministère de l'Air, où il se lie d'amitié avec Jean Moulin[3].
Résistance et déportation
En il favorise, auprès de la sous-préfecture de Grasse (Alpes-Maritimes), l'obtention du faux passeport de Jean Moulin[3]. Il rejoint à son tour la Résistance en et s'engage dans les Forces françaises libres sous le nom de Frédéric Monceau, avec le grade de lieutenant-colonel.
En 1942 et 1943, il est le représentant de Jean Moulin en zone nord[3]. Il prend contact avec Ceux de la Résistance.
Henri Manhès est arrêté par la Gestapo le à Paris[3]. Il est emprisonné, interrogé puis interné au camp de transit du Frontstalag 122 de Royallieu-Compiègne. Il est déporté par le convoi du (2 006 hommes) à destination du camp de concentration de Buchenwald[4]. Il se voit attribuer le matricule 42 040[5]. Il dirige avec Marcel Paul le « Comité des intérêts français » dans le camp et en devient le président[3].
L'après-guerre
En octobre 1945, il crée avec Marcel Paul la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes (FNDIRP)[3]. Lorsque Marcel Paul est nommé ministre de la Production industrielle le , Henri Manhès entre à son cabinet[1].
Il est nommé Compagnon de la Libération[6] par décret du .
Quand David Rousset, après avoir raconté les camps nazis dans L'Univers concentrationnaire, se met en 1949 à dénoncer les camps soviétiques, Henri Manhès et l'amicale de Buchenwald lancent contre lui des accusations que Rousset repousse comme calomnieuses[7].
Manhès meurt le à Nice. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise (97e division).
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Distinctions
Il reçoit de nombreuses décorations, dont[6] :
Commandeur de la Légion d'honneur
Compagnon de la Libération par décret du 19 octobre 1945
Croix de guerre - (5 citations)
Croix de guerre - (2 citations)
Médaille de la Résistance française par décret du 31 mars 1947[8]
Médaille des évadés
Croix du combattant volontaire -
Croix du combattant volontaire de la guerre de -
Croix du combattant
Croix du combattant volontaire de la Résistance
Médaille interalliée de la Victoire
Médaille commémorative de la guerre -
Médaille commémorative française de la guerre -
Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre
Croix de guerre (Belgique)
Croix de guerre 1939-1945 (Tchécoslovaquie)
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Reconnaissance
- Plusieurs rues portent son nom à Paris, Nice, Épinay-sur-Orge, Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne), Fleury-Mérogis, Lorient, Nanterre, Saint-Martin-d'Hères, Fontaine, Vizille, Marignane, Vénissieux, Carcassonne et Hagondange.
- Plusieurs avenues portent son nom à Vierzon, Échirolles et Draguignan.
- Un hôpital porte son nom à Fleury-Mérogis.
- Un timbre édité en 1975 est à son effigie avec deux résistants, Pierre Kaan et Jean Verneau[9]
Références
Bibliographie
Liens externes
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