Fontaine (Isère)
commune française du département de l'Isère De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Fontaine (Fontana en francoprovençal ou arpitan) est une commune française située dans le département de l'Isère en région Auvergne-Rhône-Alpes. La commune, également située dans l'aire urbaine de Grenoble, est également adhérente de Grenoble-Alpes Métropole, depuis la création de ce qui fut tout d'abord communauté d'agglomération, puis une métropole.
Fontaine | |||||
1. Hôtel de ville de Fontaine depuis le parc André Malraux 2. Vue générale sur Fontaine et la Bastille depuis le bois des Vouillant 3.Station de tramway "Les Fontainades - le Vog" (Ligne A) | |||||
Blason |
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Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Isère | ||||
Arrondissement | Grenoble | ||||
Intercommunalité | Grenoble-Alpes Métropole | ||||
Maire Mandat |
Franck Longo 2020-2026 |
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Code postal | 38600 | ||||
Code commune | 38169 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Fontainois | ||||
Population municipale |
22 891 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 3 396 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 11′ 38″ nord, 5° 41′ 08″ est | ||||
Altitude | Min. 202 m Max. 1 007 m |
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Superficie | 6,74 km2 | ||||
Type | Grand centre urbain | ||||
Unité urbaine | Grenoble (banlieue) |
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Aire d'attraction | Grenoble (commune du pôle principal) |
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Élections | |||||
Départementales | Cantons de Fontaine-Seyssinet et de Fontaine-Vercors | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Isère
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Liens | |||||
Site web | ville-fontaine.fr | ||||
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En 2021, la commune de Fontaine, reste très densément peuplée. Son territoire est situé dans la banlieue immédiate de la ville de Grenoble, dont elle n'est séparée, à l'est, que par le cours du grand torrent alpin, le Drac. Son identité urbaine et humaine est marquée par l’héritage de l’industrie et de la présence d'une population modeste, constituée essentiellement d'ouvriers, d'employés et leurs familles, ainsi que de retraités, issus de ces mêmes classes professionnelles.
Son territoire, positionné, voire « coincé » entre la montagne et la rivière, et dont la population s'est accrue de manière significative dans les années 1960, avant de stagner dans les décennies suivantes, est divisé en deux cantons qui la partagent en deux parties à peu près équivalentes en population. À la suite d'un nouveau découpage territorial mis en application à l'occasion des élections départementales de 2015, ce même territoire est toujours divisé par le même nombre de cantons, mais désormais dénommés : canton de Fontaine-Vercors au nord, et canton de Fontaine-Seyssinet au sud. La création du nouveau canton de Fontaine-Vercors est la conséquence de la fusion de deux anciens cantons, l'ex canton de Villard-de-Lans et l'ex canton de Fontaine-Sassenage. Historiquement, la commune, de population essentiellement ouvrière, fut gérée et administrée par un maire adhérent au PCF durant 75 ans, mais, en 2020, elle bascule en faveur d'une liste d'union d'opposition menée par un candidat du MoDem.
Le tracé de la ligne de séparation entre ces deux cantons est assez complexe, car celle-ci traverse le quartier « Saveuil-Pont du Vercors » en empruntant la rue Paul Vaillant-Couturier, oblique ensuite vers le sud pour emprunter l'avenue Joliot-Curie jusqu'à l'avenue du Vercors, pour remonter jusqu'à la rue Charles Michels, qu'elle longe jusqu'au quartier « Hôtel de ville-Alpes-Marcel Cachin » pour enfin emprunter la rue Henri Boudet et le Boulevard Paul Langevin jusqu'à l'ancienne mairie qu'elle contourne avant de rejoindre les falaises du Vercors[1].
En 2010, la commune de Fontaine a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ », lequel est renouvelé en 2013[2]. Ses habitants sont dénommés les Fontainois[3]. La commune est également concerné par un grand projet de création d'un écoquartier intercommunal dénommé « Les Portes du Vercors » et de l'installation du ligne de téléphérique urbain dénommé « Métrocâble ».
Le centre géographique de Fontaine (hôtel de Ville, mail Marcel Cachin) est situé, par la route, à environ 4 km du centre de Grenoble, préfecture du département de l'Isère, 104 km de Lyon, préfecture de la région Auvergne-Rhône-Alpes, 95 km de Valence, 308 km de Marseille et 574 km de Paris.
Le territoire de la commune est positionné au pied du massif du Vercors dans le sillon alpin, à l'ouest du Drac, affluent de l'Isère. Ce territoire est situé dans l'ouest de l'agglomération grenobloise entre le Drac, principal affluent de l'Isère et les premiers contreforts du Vercors septentrional.
Le territoire de la commune de Fontaine est entièrement situé à l'ouest du torrent du Drac, affluent de l'Isère, correspondant à sa rive gauche, l'autre rive bordant le territoire de la ville de Grenoble. La localité est partagée en deux parties nettement distinctes l'une de l'autre, mais à peu près équivalentes en superficie, et dont la limite de partage se situe au niveau des falaises du massif du Vercors qui bordent l'avenue Paul-Langevin, dite aussi « route de Grenoble à Valence » et qui traverse la commune dans une direction sud-est / nord-ouest (voir la carte).
La partie orientale du territoire communal est fortement urbanisée. Celle-ci se situe entre les falaises du Vercors et sa zone boisée et les rives du Drac. Cette partie du territoire accueille la quasi-totalité de la population urbaine dans un ensemble architectural assez hétéroclite, composé essentiellement de villas de taille modeste, de maisons rurales qui sont généralement d'anciens corps de fermes, ainsi que de nombreuses barres d'immeubles à la dimension et à la hauteur plus ou moins variées (généralement entre 6 et 12 étages). Ces dernières constructions ont été, pour la plupart, construites durant les années 1960 et les années 1970, années qui marquèrent une forte extension démographique de la commune. Un quartier (Les Floralies) de cette partie du territoire a été nommée en zone urbaine sensible par le gouvernement en 2012[4]. On peut également constater de nombreuses constructions à vocations industrielles, particulièrement au nord et à l'ouest du centre urbain. Le nombre et la superficie des espaces verts, bien qu'en constante augmentation (avec la création de nouveaux parcs), reste encore assez réduit.
La partie occidentale du territoire communal, d'aspect nettement plus rural et boisé, se situe dans la partie montagneuse correspondant aux premiers contreforts du massif du Vercors, un important massif des Préalpes françaises. Cette partie du territoire est donc essentiellement occupée par une zone forestière abritant quelques clairières où sont installées quelques anciennes fermes (dite Bois des Vouillants). C'est dans ce secteur rural et forestier que se situe le point culminant de la commune.
Engins | Sassenage | Grenoble | ||
N | ||||
O Fontaine E | ||||
S | ||||
Saint-Nizier-du-Moucherotte | Seyssinet-Pariset | Grenoble |
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Alpes du nord, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 200 à 1 500 mm, irrégulièrement répartie en été[6].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 19,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 324 mm, avec 10 jours de précipitations en janvier et 6,4 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Grenoble - Lvd », sur la commune du Versoud à 14 km à vol d'oiseau[7], est de 12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 981,1 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].
Le Drac, principal affluent de l'Isère sur sa rive gauche, longe la partie orientale de la commune sur toute la longueur du territoire. Cette rivière, parfois qualifiée de torrent, naît dans le Champsaur, dans le département des Hautes-Alpes à un peu plus de 2 000 mètres d'altitude et finit par se jeter dans l'Isère, à la limite nord du territoire de la commune[11].
Ce cours d'eau alpin (dénommé quelquefois « Dragon » dans la mythologie dauphinoise), connu pour ses crues dévastatrices, a fait l'objet de longs travaux d'endiguement au cours des XVIIe et XVIIIe pour ensuite être franchi par trois ponts au niveau de la commune au cours du XIXe siècle et du XXe siècle.
Durant des siècles, le cours du Drac s'est divisé en plusieurs petits ruisseaux (rif ou bras, puis bras-mort) qui serpentaient librement dans la plaine alluvionnaire grenobloise, créant ainsi des « îsles », selon l'appellation locale. Ces ruisseaux finissaient par se regrouper dans cette plaine, avant de se jeter dans l'Isère entre la Porte de France (pont de la Bastille) et le jardin de ville à Grenoble. La première mention d'une crue extraordinaire remonte au milieu du Moyen Âge. Par la suite, les inondations comme les tentatives d'endiguement sont nombreuses et pèseront lourd sur les finances de la petite commune.
Ce n'est qu'au cours des trois derniers siècles que de vrais aménagements sont enfin réalisés par les autorités locales : une digue construite tout le long du territoire communal et des communes voisines permettant, par la suite, la construction de trois ponts reliant Fontaine à Grenoble.
Les crues du Drac répertoriées à la fin du Moyen Âge sont à l’origine de vastes chantiers au cours des siècles suivants et qui ont définitivement fixé le lit du torrent aujourd'hui : celui-ci a été nettement déplacé de son lit principal vers l’ouest. En effet, autrefois, le Drac se séparait en plusieurs bras, et le plus oriental atteignait même la hauteur du parc du « Jardin de Ville » à Grenoble avant de se jeter dans l’Isère.
La solution principale fut de creuser un chenal, nouveau lit du cours d'eau, orienté du sud vers le nord dans un tracé rectiligne et bordé de digues. Avec le canal Jourdan construit entre 1684 et 1686, ce fut chose faite et malgré certaines alertes (rupture de digue), le Drac fut dompté au niveau de Fontaine dans le courant du XVIIIe siècle. Il faudra cependant attendre l'année 1821 pour que la digue gauche du Drac soit définitivement terminée jusqu’à Sassenage et que la confluence soit définitivement calée face à Saint-Égrève[12].
Aujourd'hui, les quais fontainois du Drac, gérés par un syndicat autonome (l'AD Isère-Drac-Romanche), restent sous une étroite surveillance comme le prouvent les récents travaux qui ont été effectués dans le cadre du projet « Pic Urban » qui vise à protéger les constructions urbaines contre le phénomène d'érosion interne de la digue[13].
Le territoire de la commune de Fontaine, situé entre la montagne et la vallée, fut longtemps sillonné par un grand nombre de petits ruisseaux, dont certains ont disparu de la surface, à cause du développement urbain. On peut cependant retenir certains noms[14] :
Ces petits ruisseaux ont permis, autrefois, la construction de plusieurs tanneries qui furent parmi les premières industries fontainoises. Ces cours d'eau modestes, même s'ils ont été canalisés aujourd'hui, présentent des fluctuations saisonnières de type pluvial, fortement accentuées à la fin du printemps en raison de la fonte nivale. Ils ont entrainé de nombreuses inondations dans l'Histoire du village et même à notre époque[18].
La paroisse, puis la commune de Fontaine, doivent leur nom à une source située à la sortie du Bois des Vouillants et dénommée la « Fontaine à cents francs ».
La plupart de ces informations publiées dans ce chapitre ont été puisées dans un journal trimestriel publiant des informations historiques sur la commune et dénommé « Mémoires »[19].
Située au cœur de l’agglomération grenobloise, le territoire de Fontaine se situe à un point de convergence de plusieurs lignes routières et autoroutières.
L'autoroute A480 est une autoroute urbaine totalement gratuite desservant l'ouest de l'agglomération de Grenoble sur une distance de 12,5 km. Cette autoroute a tout d'abord porté le numéro B48 jusqu'en 1982. Un premier échangeur autoroutier relie cette autoroute avec la zone industrielle des Plans, entièrement située à Fontaine et la zone industrielle de l'Argentière située sur les territoires de Sassenage et de Fontaine :
Depuis son ouverture, la vitesse sur cette rocade sous forme autoroutière, à 2×2 voies, est limitée à 90 km/h. La construction d'une troisième voie sur les deux côtés de cette rocade a été acté par la Métropole de Grenoble. À la suite d'un communiqué paru dans le Dauphiné libéré le , les maires de deux communes riveraines de l'A480, Jean-Paul Trovero (PCF), maire de Fontaine à cette époque et Christian Coigné (UDI) maire de Sassenage, ont fait connaître leur opposition à toute remise en question du projet de 2018[20].
Les travaux de transformation en 2x3 voies se sont achevés en 2022 mais avec une limitation de la circulation des véhicules à 70 km/h au niveau de la commune. De part et d’autre de ce secteur, la vitesse reste fixée à 90 km/h[21].
L’autoroute A48 est une autoroute permettant la liaison de Lyon à Grenoble. Elle est connectée avec l'A480 juste avant l'échangeur de Sassenage - ZI Fontaine. Elle est surnommée l'Autoroute du Dauphiné. Elle est gérée par les Autoroutes Paris-Rhin-Rhône (SAPRR) et AREA.
L'autoroute A49 est une autoroute qui relie Romans-sur-Isère et Valence à Grenoble. Elle se raccorde à l'A48 à l'entrée de l'agglomération grenobloise juste avant le péage de Voreppe
Durant des siècles, isolée de Grenoble par la fureur d'un torrent enfin endigué, la commune de Fontaine a fini par bénéficier de la construction de trois ponts, ceux-ci se dénomment (d'amont en aval) : le pont du Drac, le pont Esclangon et le pont du Vercors.
Ce premier pont, qui remplace un vieux bac à traille, est ouvert au public le . Son but initial était de desservir les communes du canton de Sassenage d'où son nom de pont de Sassenage ou pont à chaines en raison de sa suspension aérienne constituée de chaines. Le pont a été réalisé d'une seule travée de 133 mètres. Sa présence permit la création du cours Berriat en 1841. Il sera ensuite remplacé par un pont à arches en 1938 qui subira un sabotage de la part des troupes allemandes d'occupation, lors de leur fuite en août 1944. Ce pont subira également un écroulement partiel lors d'une crue en 1954 et nécessitera une reconstruction partielle[22].
L'existence du pont Esclangon est liée à la construction de la ligne A du tramway de Grenoble. Le maître d’ouvrage, le Syndicat mixte des transports en commun de l'agglomération grenobloise (SMTC), décide alors de construire un nouveau pont routier en parallèle de façon que la ligne A du tramway de Grenoble puisse circuler sur le pont du Drac sur un trajet plus rectiligne. C’est un pont à caisson, à deux voies, construit et inauguré en 1986. Sa longueur totale est de 140,7 m (138 m entre appuis de rive) et de largeur 11,60 m.
Le pont du Vercors, historiquement le deuxième pont pour rallier Grenoble à Fontaine, fut autrefois dénommé Pont de fer en raison du matériau choisi pour sa construction. Il est raccordé au cours Berriat par la rue Diderot et permet de rejoindre la presqu'île de Grenoble, MINATEC et le CEA. Il est livré à la circulation en 1889 et dès janvier 1895, il permet le passage d'une ligne de tramway en direction de Veurey-Voroize, puis en 1920 d'une seconde ligne en direction de Seyssins. Il sera remplacé par un nouveau pont en 1950.
La mauvaise qualité du béton utilisé entraîne la décision pour les autorités départementales d'y interdire la circulation des camions de plus de 5 tonnes dès le début des années 1980. Ce pont, très dégradé, sera définitivement démoli au début de l'année 1994, et il sera remplacé par le pont actuel à trois voies. Un feu de circulation tricolore a été installé à son entrée dans le territoire fontainois pour gérer le flux de circulation automobile de plus en plus dense dans ce secteur.
Fontaine qui fut, autrefois, traversée par les lignes du premier réseau de tramway de Grenoble, est toujours reliée au réseau de transports en commun de l'agglomération de Grenoble (réseau TAG), notamment par une ligne de tramway et cinq lignes de bus.
La ligne A de tramway, qui traverse Fontaine d'est en ouest, est la plus ancienne ligne du réseau actuel de l'agglomération grenobloise. Cette ligne, inaugurée en 1987, présente sur le territoire de Fontaine un total de cinq stations. Cette ligne relie ensuite la commune avec la gare SNCF de Grenoble, la gare routière, le centre-ville de Grenoble, la Préfecture de l'Isère, le centre commercial de Grand'Place, le quartier de La Villeneuve de Grenoble et la commune d'Échirolles.
Des correspondances existent avec la ligne B, la ligne C, et la nouvelle ligne E, au niveau du territoire de la ville de Grenoble grâce à la ligne de bus chrono C6 qui relie Fontaine avec le Polygone scientifique de Grenoble et la commune de Saint-Martin-d'Hères (Henri Wallon) ;
Les autres lignes sont la ligne de bus 19 qui relie Fontaine avec la commune de Sassenage (l'Ovalie) et la commune de Seyssinet-Pariset (Village) ; la ligne de bus 20 qui relie Fontaine avec la commune de Veurey-Voroize (Mairie) et la commune de Seyssinet-Pariset (Hôtel de Ville) ; la ligne de bus 50 qui relie Fontaine La Poya avec la commune de Sassenage (Les Côtes) et enfin, la ligne de bus 53 qui relie Fontaine La Poya avec la commune de Noyarey (Mairie et Chatelard).
La ligne de bus 26 est une ancienne ligne qui a été supprimée le et dont le tracé n'a pas été remplacé sur l'ensemble du territoire communal. À la suite de la création d'un comité de soutien pour un retour de cette ligne, la municipalité a, dès lors, contesté cette décision auprès du SMTC, instance intercommunale chargée de la politique de transport de l'agglomération grenobloise[23].
La ligne d'autocar Transisère 5100 qui relie Grenoble à Engins, Lans-en-Vercors et Villard-de-Lans traverse la commune de Fontaine (arrêt au quartier « Saveuil » et au quartier « La Poya », terminus du tramway, ligne A)
Depuis 2013, la commune présente un système de stationnement par disque horodateur à utiliser dans la plupart des quartiers, notamment dans les zones commerçantes[24].
De nombreuses pistes cyclables sillonnent le territoire communal, notamment le long de la digue du Drac et sur l'avenue Paul-Langevin récemment réaménagée. La commune ne possède pas de secteur piétonnier notable, pour des raisons de commodités au niveau de la mairie et sur l'avenue Aristide-Briand dans le secteur des Fontainades où seul le tramway peut circuler.
La ville de Fontaine propose, en partenariat avec la métropole Grenoble-Alpes Métropole, deux nouveaux services afin d'élargir l'offre de transport des habitants de la commune dont la mise à disposition de vélos en libre service et la création de consignes individuelles sécurisées (box fermé pour stocker son vélo) dont un bloc est visible près de l'hôtel de ville de Fontaine.
La gare ferroviaire la plus proche est la Gare ferroviaire SNCF de Grenoble, située à environ 2,5 km du centre de la commune. La gare routière est située à proximité de la gare ferroviaire. Les deux services sont reliés à la ville de Fontaine par le Tramway de Grenoble, ligne A.
Pour répondre à la demande actuelle et à la croissance prévue du trafic dans les années à venir, la gare doit faire l'objet d'un programme de restructuration important, en liaison avec le réaménagement du polygone scientifique situé entre les territoires de Fontaine et de Grenoble. L'itinéraire ferroviaire du sillon alpin (Gières-Montmélian et Valence TGV-Moirans), est en cours d'électrification[25].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Grenoble-Alpes-Isère situé à environ 35 km. On peut rejoindre cet aéroport par la gare routière de Grenoble. L'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry et son hub régional, quatrième aéroport français est, lui aussi, relié par une ligne de car (mise en place avec le concours du conseil régional de Rhône-Alpes), avec la gare routière de Grenoble, est situé à 85 km.
En 2019, Fontaine reçoit 138 contributions d'usagers au Baromètre des villes cyclables de la Fédération française des usagers de la bicyclette (FUB) et reçoit l'appréciation “F” (défavorable), avec une note globale de 2,61[26]. L'enquête 2021 a été close le 30 novembre 2021 et ses résultats seront connus en février 2022.
L'ancienne communauté d'agglomération avait proposé en 2012 le lancement d'une éventuelle étude pour la réalisation d'un nouveau moyen transport pour le plateau du Vercors depuis Fontaine. Un téléphérique qui aurait pu relier Lans-en-Vercors avec l'agglomération grenobloise au niveau du territoire de la ville de Fontaine[27].
Ce projet a été présenté à la presse par le président de la communauté d'agglomération en 2011, mais ce projet ayant fait l'objet d'une controverse au niveau politique[28], il a fini par être officiellement abandonné par la Métro, selon la une du quotidien Le Dauphiné libéré en date du (édition de Grenoble). Il a cependant été remplacé par un nouveau projet devant relier Fontaine à Saint-Martin-le-Vinoux pour une éventuelle installation durant l'année 2024.
Au , Fontaine est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[29]. Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble[Note 1], une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[30],[31]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble, dont elle est une commune du pôle principal[Note 3],[31]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[32],[33].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (40,5 %), forêts (39,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,5 %), eaux continentales[Note 4] (2,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %), prairies (0,1 %)[34]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Selon l'INSEE, la commune compte 11 272 logements en 2016, dont 10 284 résidences principales, réparties en 1 841 maisons et 9 236 appartements, ces derniers correspondant à 80,3% des logements de la commune[35].
La majorité de ces logements est constituée de trois et quatre pièces (63,9 % du total des logements), les appartements de deux pièces et moins constituant 19,4 % du total[36]. Une importante proportion de ces logements (53,3 %) ont été construits avant les années 1970[37].
À l'origine, le bourg de Fontaine ne fut qu'un petit village, dont le très modeste centre urbain se limitait alors à quelques fermes, plus ou moins isolées. Le bourg ancestral correspondait autrefois plus ou moins au secteur de La Poya - Vivier et se situait alors au pied de la falaise montagneuse du Vercors, légèrement en hauteur, pour ne pas avoir à subir les crues violentes du Drac, le grand torrent alpin voisin qui a longtemps ravagé avec l'Isère, la plaine de Grenoble et dont l'ancien bourg formait la partie la plus occidentale.
Petit à petit, à la suite de la construction de digues successives, puis durant la révolution industrielle, la commune s'est transformée en une ville ouvrière de banlieue partagée entre les secteurs d'activité industrielle (notamment la tannerie) et les secteurs d'habitat des ouvriers qui y travaillaient. Durant le XXe siècle, Fontaine a connu un certain dynamisme industriel qui reste encore concret aujourd'hui, par l'existence de trois zones industrielles accueillant chacune un parc d'entreprises de toutes tailles (voir le Chapitre Économie).
Le territoire communal présente aujourd'hui, dans sa zone habitable, une vocation urbaine très nette et très dense où se côtoient des grands ensembles urbains (tels que « Les Floralies » ou « Les Écrins ») et des petites villas souvent de tailles modestes construites sur des surfaces de terrains également assez réduites. Au fur et à mesure de l'augmentation de sa population, des quartiers plus ou moins disparates se sont créés pour finir par créer un ensemble urbain caractéristique de la rive gauche du Drac ou situent également les villes voisines de Sassenage et Seyssinet-Pariset. Une partie non négligeable du territoire communal se situe en zone de montagne (dite des Vouillants).
Déjà bien avancé, ce projet concerne un espace libéré par la démolition d'anciennes habitations de fonction et d'une ancienne usine désaffectée, toutes situées entre le quartier « Saveuil-Pont du Vercors » et le quartier « Louis-Maisonnat - cœur de ville ».
Les travaux de cette importante rénovation ont commencé en 2013 : celui-ci comprendra un pôle d'attractivité qui rassemblera services, bureaux et logements. À la suite d'un premier chantier, le premier bâtiment baptisé Liberté, du nom de la rue adjacente, est sorti de terre en 2014 et accueille les nouveaux bureaux de Pôle emploi de Fontaine ainsi que des services sociaux gérés par le conseil général de l'Isère[38]. Dans un second temps, le nouveau chantier de ce quartier permettra également, à l'occasion de la construction d'un second bâtiment, d'édifier la nouvelle MJC Nelson-Mandela de la commune, remplaçant ainsi l'ancienne structure devenue trop vétuste. La construction de cette structure associative sera achevée avant la fin du premier trimestre de l'année 2017[39].
Lancé par la municipalité de gauche dirigé par Jean-Paul Trovero puis repris par le nouveau maire Franck Longo, élu en 2020 après un changement de majorité au niveau politique, « Les Portes du Vercors » est le nom attribué à un grand projet d’aménagement prévu par le plan local d'urbanisme et situé non loin des falaises du Vercors, au nord du territoire communal, et qui concerne donc les secteurs de « La Poya » - « Les Plans », pour la ville de Fontaine, et le secteur de « La Plaine de l’Argentière » pour la ville voisine de Sassenage.
La création de nouveaux logements, de nouveaux espaces commerciaux et industriels, ainsi que de nouveaux espaces de bureaux est l'ambition principale de cette vaste opération intercommunale de 85 hectares, qui, selon les différents partenaires concernés devrait normalement s’étaler entre 2017 (puis retarde par la pandémie de Covid-19) et 2040. Le but à long terme de cette opération principalement immobilière, présenté comme un « écoterritoire » et principalement comme un nouveau quartier serait de réorganiser au niveau urbanistique ce territoire quelque peu délaissé et situé entre les deux communes et de revaloriser l'entrée de la ville de Fontaine[40].
Le découpage INSEE de Fontaine (Ilots Regroupés pour l'Information Statistique, dit "IRIS") a divisé la commune en douze secteurs distincts[41] :
Secteur IRIS | Réf. INSEE |
Aristide Briand | 0 101 |
Drac - Vercors | 0 102 |
Bastille | 0 103 |
Mairie (Hôtel de Ville) | 0 104 |
Curie - Rolland | 0 105 |
Les Buissonnées | 0 106 |
Les Alpes | 0 107 |
Les Floralies | 0 108 |
Ambroise Croizat | 0 109 |
Poya - Les Plans | 0 110 |
Zone industrielle | 0 111 |
Les Vouillants (secteur falaise) | 0 112 |