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Jacques Chazot
danseur étoile, chorégraphe De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Pour les articles homonymes, voir Chazot (homonymie).
Ne doit pas être confondu avec Jacques Chabot ou Jacques Cazotte.
Jacques Chazot, né le à Locmiquélic (Morbihan) et mort le à Monthyon[1], est un danseur étoile français, également écrivain, acteur et mondain parisien.
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Biographie
Résumé
Contexte
Fils d'Eugène Chazot, industriel et d'Helvina Le Padellec (1909-1991), boulangère à Locmiquélic, il monte à Paris à l'âge de 16 ans[2]et devient, en 1945, modèle à Montparnasse, posant pour des peintres et des sculpteurs, pour pouvoir payer ses leçons de danse[3],[4]
Il entre sur concours à l'Opéra-comique où on lui attribue aussitôt le rôle principal dans Ma mère l'Oye de Maurice Ravel[5]. Danseur dans l'école de ballet à l'Opéra de Paris en 1947, il devient danseur-étoile en 1956 pour son interprétation dans La Belle de Paris qu'il a créée avec Claude Bessy[6].
À la demande de Cécil Saint Laurent, il crée en 1956 le personnage satirique de Marie-Chantal[7], co-écrit avec Carmen Tessier, archétype du snobisme[8], que Claude Chabrol a adapté au cinéma en 1965 dans le film Marie-Chantal contre Dr Kha[9] et qui fut joué au théâtre par Judith Magre et Guy Bedos[10].
Jacques Chazot, très présent dans la sphère mondaine parisienne, ne faisait pas mystère de son homosexualité. Il adoptait même parfois une attitude provocatrice et revendicative, en surjouant l'efféminement, et appelait Thierry Le Luron « le bébé que je n'ai pas eu ».
Jacques Chazot fut, entre autres, l'ami de Françoise Sagan, dont il est le parrain de son fils[11], Juliette Gréco, Régine, Coco Chanel[12], Annabel Buffet, Claude Bessy, Hassan II et François Mauriac qui disait de lui : « de tous mes amis celui qui tourne le mieux sur lui-même et le plus vite, et qui a le plus de cheveux, mais aussi le plus de gentillesse et de grâce[13]. »
Le 15 avril 1972, Maritie Carpentier et Gilbert Carpentier lui consacrent un Top à..., émission habituellement consacrée à des chanteurs[14].
Pendant plusieurs années, il est le présentateur du Bal des débutantes[15].
Très présent dans le paysage audiovisuel français, notamment sur Midi Magazine[16], qu'il occupait par sa drôlerie et son recul par rapport à son propre personnage, il a participé à de nombreuses reprises à l'émission Les Grosses Têtes, comme sociétaire, dans les années 1980, ainsi qu'à quelques films[17].
Faisant face à des problèmes fiscaux, gros fumeur[18], atteint d'un cancer de la gorge provoqué par son tabagisme, bien qu'ayant horreur de la campagne[19], il passe les dernières années de sa vie au château de Monthyon, appartenant à Jean-Claude Brialy.
Il est inhumé au cimetière de Monthyon.
Après sa disparition, Pierre Bergé a remis au nom de Jacques Chazot au Musée de la Vie romantique un ensemble significatif d'œuvres sur papier et de souvenirs divers que celui-ci avait réunis sur le thème du romantisme (George Sand, La Malibran, Rachel, etc.).
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Filmographie
- 1978 : Les Bidasses au pensionnat de Michel Vocoret : le lieutenant Collard
- 1982 : Qu'est-ce qui fait craquer les filles... de Michel Vocoret : lui-même
- 1983 : L'Été de nos quinze ans de Marcel Jullian : le danseur
Bibliographie
- Les Carnets de Marie-Chantal, Hachette, 1956
- Sophie Ripaille, Julliard, 1960
- Pense-bêtes, Solar, 1964
- Chazot Jacques par Jacques Chazot, Stock, 1975
- A nous deux les femmes, Olivier Orban, 1978
- La mémoire des autres, Mengès, 1982
- Marie-Chantal de gauche, Mengès, 1983
- « A Paris : décor d'hier », L'Oeil du décorateur - Les plus belles demeures d'Europe...etc (tome II) Julliard,, , p. 170 à 177 : photographies de son appartement parisien et de sa collection, avec texte partiel de Chazot)
Exposition - Hommage
- Jacques Chazot : Souvenirs d'un parisien, musée de la Vie romantique, Hôtel Scheffer-Renan, Paris, 1995
Notes et références
Liens externes
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