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Jean-François Philippe-Delleville
personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jean-François Philippe-Delleville né le à Bayeux paroisse Saint-Jean[1], mort le à Sainte-Croix-sur-Mer[2], est un homme politique français de la Révolution française.
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Biographie
Résumé
Contexte
Famille
Jean-François Philippe, sieur d'Elleville, est le fils de Denis Philippe, sieur d'Elleville, lieutenant-général de l'Amirauté, puis conseiller à la cour royale, acquéreur du château Fouques à Sainte-Croix-sur-Mer en 1781, et de Suzanne de La Londe[3]. Il succède à son père comme lieutenant-général de l'amirauté[4]. Il fait partie des commissaires pour la rédaction des cahiers du Tiers-État[Où ?]. Il est en 1792 président du tribunal de Bayeux.
Député de la Gironde à de la Convention nationale
Jean-François Philippe-Delleville est élu en septembre 1792 treizième et dernier représentant du Calvados à la Convention nationale[5] . Au procès de Louis XVI, il vote détention puis le bannissement à la paix. Il vote pour la mise en accusation de Marat[6] et pour le rétablissement de la Commission des Douze[7]. En raison de sa protestation contre les journées du 31 mai et du 2 juin, Philippe-Deleville est inculpé dans le rapport d'Amar du 3 octobre 1794 et décrété d'arrestation[8]. Il parvient néanmoins à se soustraire à la vigilance de ses gardiens[9]. Il est rappelé, comme ses collègues protestataires, au sein de la Convention, à la faveur du décret du 18 frimaire an III (8 décembre 1794)[10]. Malgré son positionnement girondin, il prend la défense de Bertrand Barère lorsque celui-ci est inculpé à propos de sa responsabilité dans la Terreur. Il relate une entrevue à Issy-les-Moulineaux avec l'ancien membre du Comité de Salut public alors qu'il était fugitif au terme de laquelle il ne l'a pas dénoncé[11],[12].
Un mandat d'amener est lancé contre lui par ses anciens ennemis. Tallien le défend et fait une enquête qui aboutit à un certain Limodin[réf. incomplète][13]. Un membre de la Convention nationale proclame : L'heure de la justice. Delleville réplique : L'heure de la Constitution. Il demande la destruction de la guillotine et la modification des listes qui comportent beaucoup de gens qui sont restés en France[14].
Lors du procès du terroriste Joseph Le Bon[15], Philippe-Delleville demande l'arrestation d'Armand-Joseph Guffroy, qui avait osé accuser Joseph Le Bon de modérantisme. Legendre et Boissy-D'Anglas s'y opposent[réf. incomplète][16].
Député au Conseil des Cinq-Cents
Député au Conseil des Cinq-Cents pour le département du Calvados[réf. incomplète][17], il en est même l'un des vice-présidents[18].
Lors des luttes qui opposent les majorités des conseils au Directoire, il s'oppose à ce dernier et propose le 1er septembre de faire examiner si Jacques-Charles Bailleul, n'était pas atteint de folie pour avoir écrit son appel à ses commettants. Il n'est portant pas compris dans les cinquante-deux députés qui sont arrêtés après le Coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797).[réf. nécessaire]
Le 6 octobre 1797, il combat avec force une loi proposée par le député Poulain-Grandpré, loi très dangereuse pour les émigrés et leurs parents. Le 20, il s'oppose à une loi sur la déportation des nobles.[réf. nécessaire] Jean-François Philippe-Delleville est à l'origine d'une loi créant des écoles centrales et réformant l'éducation publique du 8 messidor an IV avec Claude-Nicolas Leclerc, qui est secrétaire du Conseil des Cinq-Cents comme lui[réf. incomplète][19].
Conseiller honoraire à la Cour royale de Caen
Jean-François Philippe-Delleville sort du Conseil des Cinq-Cents en mai 1798. Il est nommé vérificateur de la comptabilité intermédiaire, et devient, après le 18 brumaire an 8 (), juge de la cour de Caen[20]. Il est promu conseiller à la cour d'appel de Caen sous Louis XVIII. Conseiller honoraire à la Cour royale de Caen, chevalier de la Légion d'honneur, il décède à 88 ans dans le manoir familial de Sainte-Croix-sur-Mer.
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Notes et références
Bibliographie
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