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Jean-Jacques Pascal
haut fonctionnaire français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jean-Jacques Pascal né le à Limoges est un haut fonctionnaire français, préfet, directeur des Renseignements généraux, puis, quelques années plus tard, directeur de la Direction de la surveillance du territoire (DST) durant 5 ans.
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Biographie
Résumé
Contexte
Jeunesse et études
Jean-Jacques Pascal est natif de Limoges, où il fréquente le lycée Gay-Lussac. Il poursuit ses études à Paris, à la faculté de droit, dont il sortira diplômé d'une licence. Il entre en 1967 à l'École nationale d'administration (ENA), dans la promotion Jean Jaurès[1].
Carrière
À la sortie de l'ENA, il entame un parcours de 15 ans au sein de la préfectorale, qui l'emmène aux bureaux de préfecture de la Lozère, du Territoire de Belfort et des Alpes-Maritimes, puis au poste de sous-préfet à Arles et à Béthune.
En 1984, il devient directeur du personnel et de la formation de la police nationale au ministère de l'Intérieur. Cependant, l'arrivée de la droite au gouvernement en (première cohabitation) le pousse hors du ministère. Il reprend alors sa carrière préfectorale.
En 1990, la gauche revenue au pouvoir, il est nommé par Pierre Joxe au poste de directeur central des Renseignements généraux[2]. Très rapidement, il doit faire face à l'affaire Joseph Doucé, un pasteur baptiste assassiné dans des circonstances non élucidées, alors que ce pasteur était surveillé par les Renseignements généraux[3] pour soupçon de pédophilie. Le poste de directeur central des Renseignements généraux étant supprimé en 1992, Jean-Jacques Pascal est remplacé par son adjoint Yves Bertrand à la tête de l'institution. Il redevient préfet dans le Val-d'Oise. En 1995, un large remaniement des postes préfectoraux a lieu à la suite de l'élection présidentielle. Jean-Jacques Pascal est alors nommé directeur des journaux officiels de la République française[1], un poste politiquement moins exposé[3].
À l'occasion de la troisième cohabitation, en 1997, il est nommé directeur de la surveillance du territoire, en remplacement de Philippe Parant[4]. À ce titre, il n'enclenche pas de grande réforme de ces services mais intensifie certains axes, dont notamment le suivi des réseaux islamistes[5]. Dès le mois de , il fournit au ministère de l'Intérieur une monographie sur Ben Laden pour alerter sur le danger que représentent les réseaux islamistes internationaux[6]. Il pacifie les relations avec les Renseignements généraux, toujours dirigés par son ancien adjoint Yves Bertrand, et améliore la coordination entre services avec la Direction générale de la Sécurité extérieure (DGSE), ce qui fut facilité par la nomination en de Jean-Claude Cousseran, un spécialiste du monde arabe qu'il connait bien. L'efficacité du Comité interministériel de lutte antiterroriste s'en trouve renforcé[6]. Dans le cadre de cette lutte contre le terrorisme, le service de contre-espionnage français donne alors entièrement satisfaction au gouvernement français et à ses alliés[7]. La DST a par exemple apporté un concours déterminant au FBI sur la surveillance de Zacarias Moussaoui, et de ce fait, elle est désormais régulièrement consultée par ses collègues d'outre-Atlantique[7].
Son bilan n'est pas sans polémique pour autant. En effet, l’Élysée lui reproche d'avoir utilisé les moyens de l'État, en collaboration avec la DGSE et sur ordre de Matignon, pour monter un dossier à charge sur Jacques Chirac, dans le but de le discréditer avant les élections présidentielles de 2002[8]. Ces accusations, que Jacques Chirac aurait formulées de manière explicite à Lionel Jospin, semblent être étayées par certaines actions de la DST[note 1]. Lorsque Jacques Chirac gagne l'élection présidentielle de , mettant ainsi fin à cette troisième cohabitation, le directeur de la DST fait partie des hauts fonctionnaires en délicatesse avec le nouveau gouvernement[9]. Au terme de 5 ans à la tête de la DST, Jean-Jacques Pascal est remplacé début par Pierre de Bousquet de Florian[10].
Devenu préfet hors cadre, il est nommé conseiller maître en service extraordinaire à la Cour des comptes en [1], poste qu'il occupera jusqu'à sa mise à la retraite, en .
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Liste des postes et affectations
- : directeur de cabinet du préfet de la Lozère en
- : secrétaire général du Territoire de Belfort
- : sous-préfet chargé de mission auprès du préfet des Alpes-Maritimes
- : sous-préfet d’Arles
- : sous-préfet de Béthune
- : Directeur du personnel de la police nationale
- : Directeur du personnel et de la formation de la police nationale
- : Préfet, commissaire de la République du Gers[11]
- : Préfet hors cadre, directeur de la mission économique et sociale à la préfecture de la région Ile-de-France
- : Préfet de la Manche[12]
- : Directeur central des renseignements généraux[13]
- : Préfet du Val-d'Oise[14]
- : Préfet hors cadre[15]
- : Directeur des journaux officiels de la République française[16]
- : Directeur de la surveillance du territoire
- : Préfet hors cadre
- : Conseiller maître en service extraordinaire à la Cour des comptes
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Décorations
Officier de la Légion d'honneur Il est fait chevalier le , puis est promu officier le [17].
Commandeur de l'ordre national du Mérite Il est fait officier le , puis est promu commandeur le [18].
Notes et références
Voir aussi
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