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Jean-Pierre Grand

personnalité politique française De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Jean-Pierre Grand
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Jean-Pierre Grand, né le à Montpellier (Hérault), est un homme politique français, membre du parti Horizons.

Faits en bref Fonctions, Sénateur français ...

Il est maire de Castelnau-le-Lez de 1983 à 2017 et sénateur de l'Hérault depuis 2014.

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Biographie

Résumé
Contexte

Député

Jean-Pierre Grand est un ancien collaborateur de Jacques Chaban-Delmas, qui est son mentor en politique. Il est élu député en 2002. En 2006, il est proche d'Alain Juppé et de Michèle Alliot-Marie.

Pour l'élection présidentielle de 2007, Jean-Pierre Grand, fidèle chiraquien et villepiniste déclaré[1], a affiché son soutien à une possible candidature de Dominique de Villepin, préféré par Jacques Chirac au candidat déclaré Nicolas Sarkozy. Dominique de Villepin a accordé à Jean-Pierre Grand une visite officielle le à Castelnau-le-Lez, commune dont il est le maire de 1983 à 2017.

Candidat à sa réélection en tant que député UMP, pour la XIIIe législature (2007-2012) dans la 3e circonscription de l'Hérault, il est réélu avec 56,70 % des suffrages au second tour face à la candidate du PS Christine Lazerges.

En , Jean-Pierre Grand est suspendu de l'UMP par Patrick Devedjian pour avoir déclaré que « c'est un devoir moral que de reconnaître l'apport culturel, économique et humain que les rapatriés ont apporté à l'Algérie[2],[3] », contredisant un discours de Nicolas Sarkozy prononcé la veille à Alger.

Il est l'un des sept parlementaires de l'UMP à voter non à la réforme constitutionnelle lors du Congrès de Versailles du .

Le , il devient président de République solidaire, en remplacement de Dominique de Villepin. Le mouvement est mis en sommeil dès 2012 après l'échec de la candidature de l'ancien premier ministre à l'élection présidentielle.

Il est battu par la candidate socialiste Fanny Dombre-Coste lors des élections législatives de 2012.

Sénateur

En , Jean-Pierre Grand est réélu maire de Castelnau-le-Lez, puis en septembre, il est élu sénateur de l'Hérault.

En , s'opposant à la candidature de Dominique Reynié comme tête de liste Les Républicains pour l'élection régionale en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, qu'il considère comme un « parachuté », il rejoint la liste de Philippe Saurel, candidat divers-gauche[4].

Il soutient Alain Juppé pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[5]. Le , dans le cadre de l'affaire Fillon, il décide de ne plus soutenir François Fillon à l'élection présidentielle et parraine Alain Juppé[6],[7].

En raison de la loi sur le non-cumul des mandats, il doit choisir entre son mandat de maire de Castelnau-le-Lez et son mandat de sénateur : il choisit de conserver son mandat de sénateur et démissionne de son poste de maire le . Son adjoint à l'urbanisme Frédéric Lafforgue est élu maire le [8],[9].

Jean-Pierre Grand annonce le sur France Bleu quitter Les Républicains. Il dénonce une « action commune » entre son parti et l'extrême droite. Il affiche également son soutien à Mohed Altrad, candidat sans étiquette aux élections municipales de 2020 à Montpellier[10].

Le , Jean-Pierre Grand dépose un amendement dans le cadre de la proposition de loi relative à la lutte contre la haine sur internet. Cet amendement a pour objectif d'anonymiser les policiers, militaires ou agents de douanes, afin de les protéger de toute menace. Le texte propose de punir de 15 000 euros d'amende « la diffusion, par quelque moyen que ce soit et quel qu'en soit le support, de l'image des fonctionnaires de la police nationale, de militaires ou d'agents des douanes »[11]. Cet amendement est jugé irrecevable et donc non débattu car non conforme à la Constitution en vertu de l'article 45 du règlement du Sénat[12],[13],[14]. Cependant, le , il fait le buzz sur les réseaux sociaux[15], à la suite d'un tweet de La Quadrature du Net du [16],[17] ; il suscite de vives réactions de personnalités et institutions aussi diverses que le journaliste David Dufresne[18], le secrétaire général du syndicat Alternative Police CFDT Denis Jacob[19], l'avocat de la Ligue des droits de l'homme Arié Halimi[20], le syndicat national des journalistes (SNJ)[21]. La principale critique adressée au texte est qu'il constitue une entrave à la liberté d’informer et un moyen d’empêcher la captation d’images de violences policières[22],[23]. Cependant, le , Jean-Pierre Grand déclare qu'il envisage de représenter cet amendement[13].

Le 9 octobre 2021, il est présent au Havre pour le lancement du parti Horizons fondé par l’ancien Premier ministre Édouard Philippe[24],[25].

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Mandats

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Notes et références

Voir aussi

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