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Jean-Pierre Pincemin
peintre français De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Jean-Pierre Edmond Charles Pincemin, né le dans le 14e arrondissement de Paris et mort le à Arcueil (Val-de-Marne)[1], est un peintre, graveur et sculpteur français.
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Biographie
Sa formation initiale l’amène à travailler comme tourneur dans l’industrie mécanique de précision. Jean-Pierre Pincemin découvre la peinture par ses visites fréquentes au musée du Louvre à Paris et décide de devenir critique d'art au milieu des années 1960.
Le galeriste Jean Fournier, qui avait une maison près de celle de ses parents, l'encourage à faire de la peinture. Pincemin réalise alors ses premières sculptures et peintures. Entre 1962 et 1966, il multiplie les recherches, de l'abstraction lyrique à l'action painting.
En 1969, il organise avec Marcel Alocco et Claude Viallat une exposition « La peinture en question » à l’École spéciale d'architecture à Paris. Outre Marcel Alocco et Pincemin, Daniel Dezeuze, Noël Dolla, Bernard Pagès, Patrick Saytour et Claude Viallat participent à cette exposition, première expression du mouvement Supports/Surfaces dont Pincemin rejoint le groupe formel en 1971.
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Œuvre
Résumé
Contexte
« Le mouvement Supports/Surfaces s'est attaché à énoncer les composants de “la peinture” : la toile, le plus souvent sans châssis, ses dimensions, la couleur et son étendue, le lieu et l'accrochage, pour en finir avec le tableau comme illusion d'un thème ou comme débauche sentimentale des états d'âme de l'artiste. “Peindre” ne signifie jamais “peindre quelque chose” (et surtout pas soi-même). C'est un travail sur la méthode[2]. »
Jean-Pierre Pincemin expérimente l'utilisation de matériaux les plus divers : planches, tôles, grillages carrés de toile trempés dans la peinture (série des « Palissades » et des « Portails »).
En 1986, par différentes influences, il modifiera sa manière de peindre et sa conception de l’espace. Il réalise alors des sculptures polychromes à l'aide de morceaux de bois.
En 1994, dans le cadre d'une commande publique, il a réalisé pour la Chalcographie du Louvre deux gravures à l'aquatinte intitulées La Jeune Fille et la Mort, planche C et La Jeune Fille et la Mort, planche F[3].
En 1995, à Liège, il figure la création du monde sur un plafond de 200 m2 à l'hospice du Balloir, en respectant à la lettre le récit biblique.
On lui doit également le plafond du théâtre de Villeneuve-sur-Yonne.
La plupart de ses œuvres ne sont pas titrées.
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Collections publiques
- Musée d'art de Toulon : deux œuvres.
- Musée des beaux-arts de Tourcoing : une sculpture.
- Musée d'art moderne de la ville de Paris : deux œuvres, La Dérive des continents, 1994[4].
- Fonds municipal d'art contemporain de la Ville de Paris, acquis en 1990
- Ensemble des Fonds régional d'art contemporain : 16 œuvres[5].
Principales expositions
- 1968 : Drugstore, Orsay, septembre.
- 1971 : « Draps », Maison de la Culture, Orléans, avril. « Draps », Foyer des jeunes travailleurs, Montargis.
- 1972 : « André-Pierre Arnal, Jean-Pierre Pincemin, Galerie Rencontres », Paris. « André-Pierre Arnal, Jean-Pierre Pincemin », Galerie Jacques Schmitt, Paris.
- 1974 : « Peintures », Galerie Rencontres, Paris. « Peintures », Galerie Malabar et Cunégonde, Nice. «74 - Peintures », Galerie AARP, Paris.
- 1975 : « Rétrospective », Musée municipal, Saint-Paul (Alpes-Maritimes). « Peintures », Espace 5, Montréal, Canada.
- 1976 : « Peintures sur les "Garai" de Louis Dalla Fior », Galerie Maillard, Saint-Paul-de-Vence. « Peintures - petits formats récents », Galerie Stevenson et Palluel, Paris. « J.-P. Pincemin, Peintures avril-juillet 76 », ARC2/ musée d'Art moderne de la Ville de Paris, Paris. « Peintures », Galerie Bonnier, Genève, Suisse.
- 1977 : « "Canto IV", poème de Louis Dalla Fior illustré de peintures originales sur papier par J.-P. Pincemin, Peintures sur papier », Galerie Beaubourg 2, Paris. « J.-P. Pincemin, Peintures », Galerie Stevenson et Palluel, Paris. « Peintures 77 », Galerie del Milione, Milan, Italie.
- 1978 : « Jean-Pierre Pincemin, Œuvres récentes », Galerie Beaubourg, Paris. « Peintures récentes », Galerie Bonnier, Genève, Suisse. École régionale des beaux-arts, Valence.
- 1979 : « Peintures », Galerie Numaga 2, Auvernier, Suisse. « Peintures », Galerie Birch, Copenhague, Danemark. « Peintures récentes, Jean-Pierre Pincemin », Galerie de France, Paris.
- 1980 : « Peintures récentes », Galerie Aime Roger, Nice. Galerie Lampar, Zurich, Suisse. Galerie Nieuwe Weg, Doorn, Pays-Bas.
- 1981 : « Peintures », Galerie Bonnier, Genève, Suisse. Musée Sainte-Croix, Poitiers. « Peintures récentes », Galerie de France, FIAC, Paris. « Peintures », Galerie Kamakura, Tokyo, Japon. « Peintures », Galerie Françoise Palluel, Paris. « Peintures », Galerie Storrer, Zurich, Suisse. « Paris-Kobenhavn », Galerie Birch, Copenhague.
- 1982 : « Peintures », Charles Cotyles Gallery, New York. « Peintures 1982, "Plus d'opposition, plus d'éclat" », Galerie de France, Paris. Galerie Aronowitsch, Stockholm. Carol Taylor Art, Dallas. Richard Hines Gallery, Seattle. Hansen Fuller Goldeen Gallery, San Francisco.
- 1983 : « Jean-Pierre Pincemin, Christoph &Unger», Galerie Academia, Salzbourg, Autriche, décembre-janvier. Institut culturel français, Vienne.
- 1984 : «Le jour après », Galerie de France, Paris. « Le Jour après », Maison de la Culture, La Rochelle. Musée d'Art moderne, Liège. « Peintures », Galerie Storrer, Zurich.
- 1985 : « À bruit secret », École régionale des beaux-arts, Dunkerque. « Les Peintures de 1985 et les mobiliers », Galerie Numaga Auvernier, Suisse. « Jean-Pierre Pincemin, Recents Paintings », Denise Cadé Gallery, New York. « Peintures récentes », Galerie Bonnier, Genève. « Peintures », Galerie Storrer, Zurich.
- 1986 : Galerie Jacques Girard, Toulouse. « Jean-Pierre Pincemin, 1980-I986 peintures», Centre culturel et artistique Jean Lurçat, Aubusson. « 1980-1986, gravures », DRAC Limousin, Limoges. « Peintures », Musée Goya, Castres. « Monique Tello et Jean-Pierre Pincemin sont dans un tableau », Le Confort Moderne, Poitiers. « Jean-Pierre Pincemin 68-86 », Centre d'art contemporain, Orléans.
- 1987 : « Peintures », Galerie Yamaguchi, Osaka. « Jean-Pierre Pincemin, Gravures et présentation du livre L'Année de l'Inde, gravures et dessins », Stéphane Schein et les Pasnic, Galerie Beau Lézard, Paris. « L’Année de l'Inde, mai-novembre 1986 », Galerie de France, Paris. « Peintures »7 Galerie Storrer, Zurich, Suisse. « Recents Paintings », Denise Cadé Gallery, New York. Galerie Jacques Girard, Toulouse.
- 1988 : « Œuvres de 1967-1977 », Galerie Jacques Barbier-Caroline Beltz, FIAC, Grand Palais, Paris.
- 1989 : « Dessins, gravures, livres », Galerie Lucette Herzog, Paris. « Gravures sur bois 1989 », Éd. Pasnic, SAGA 89, Paris. « Sculptures et peintures récentes », Galerie Montenay, Paris. « Sculptures et peintures récentes », Auditorium de la chapelle de la Tour d'Auvergne, Centre d'art, Quimper. « Jean-Pierre Pincemin », École régionale des beaux-arts, Angers. « Jean-Pierre Pincemin, Gravures, dessins et peintures », Galerie La Navire, Brest. « Peintures », Galerie Yamaguchi, Osaka. Gravures », École municipale d'arts plastiques, Châtellerault. « Œuvres de 1980 à 1988 », Galerie Abélard, Sens.
- 1990 : « Peter Briggs, Jean-Pierre Pincemin », Galerie Oniris, Rennes. Institut français, Tel Aviv. Musée d'Art israélien, Beerscheva. Musée de l'Université, Haïfa, Israël. « Peintures », Denise Cadé Gallery, New York. « Jean-Pierre Pincemin, œuvres de 1967 à 1990 », Galerie Jacques Barbier-Caroline Beltz, Paris. « Goya Les Caprices / Jean-Pierre Pincemin, Peintures récentes », Hôtel Sully et École municipale d'arts plastiques, Châtellerault. Galerie Storrer, Zurich. Galerie Éric Dupont, XVe Biennale internationale des antiquaires, Grand Palais, Paris. « Gravures », Espace Jules Verne, Brétigny-sur-Orge. « Œuvres de 1974 à 1980 », Galerie Jacques Bailly, Paris, « Landscape», Galerie Jacques Bailly, FIAC, Paris. « Peintures et sculptures », Galerie Montenay, FIAC, Paris. « L'Année de l'Inde », chapelle des Visitandines, Amiens.
- 1991 : Galerie Barbier-Beltz, Paris, Formats intimes.
- 1992 : Galerie Barbier-Beltz, FIAC 92, Sculptures récentes.
- 1999 : Fondation Coprim, Paris.
- 1999 : Galerie Abélard, Sens.
- 2001 : Musée d'art Roger-Quilliot, Clermont-Ferrand.
- 2002 : Le Prieuré, Airaines.
- 2007 : Carré Saint Vincent, Orléans.
- 2008 : Musée de l'hospice Saint-Roch, Issoudun.
- 2008 : Château de Tanlay.
- 2010 : La Piscine, Roubaix. Musée des beaux-arts d'Angers. Musée d'art moderne de Céret.
- 2011 : Galerie Jean-Jacques Dutko, Paris.
- 2012 : Galerie Jacques Elbaz.
- 2013 : Galerie Herzog.
- 2015 : Galerie Art89.
- 2016 : Orangerie des Musées de Sens.
- 2017 : Galerie Univer/Colette Colla, Paris[6].
- 2019 : Musée Stéphane-Mallarmé[7], Vulaines-sur-Seine.
- 2022 : « Jean-Pierre Pincemin. Sculpture – Peinture », Orangerie des Musées de Sens[8]
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Notes et références
Annexes
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