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Jean Gabriel Dufaud

médecin français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Jean Gabriel Dufaud ou Gabriel Dufaud est un médecin français, né le à Clermont-Ferrand et mort le à Pau.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Biographie

Fils d'Antoine Michel Dufaud (1825-...), propriétaire, négociant et receveur des hospices de la ville de Clermont-Ferrand, et de Julie Antoinette Lavandier (1828-1882), il nait le à Clermont-Ferrand, section ouest, au 1 rue des Chaussetiers[1]. Par son père, fils de Gabriel Dufaud, propriétaire, et de Marie Appoline Rispal, il est cousin au 6e degré du compositeur, François Marie Félix Artance-Poupat[2], et du médecin, Germain Léon Marie Louis Heulz[3], et cousin au 7e degré de l'avocat clermontois, Félix Chaudessolle[4].

Il épouse, en premières noces, le , à Ham, Uranie Eugénie Charlotte Surmay[5] avec laquelle il a une fille, Juliette Eugénie Charlotte, qui va épouser le polytechnicien, Ernest Marie Narcisse Jouveau dit Dubreuil.

Il épouse, en secondes noces, le , à la mairie du 6e arrondissement de Paris, Anne Louise Marie Noëmi Mordant[6].

Il décède, à l'âge de 44 ans, le à Pau[7].

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Carrière

Résumé
Contexte

Étudiant en médecine, il est reçu élève à l'école de santé militaire à l'hôpital du Gros-Caillou, à Paris[8].

Il intègre, le , en qualité de médecin-élève, l'école du Val-de-Grâce, où il est nommé médecin-stagiaire, le [9].

Nommé médecin-aide-major de 2e classe, par décret du , pour prendre rang du suivant, il est affecté à l'hôpital militaire du camp de Châlons-sur-Marne[10]. Il est promu médecin-aide-major de 1re classe, le , pour prendre rang du suivant[9].

Le , il est affecté au 36e régiment d'artillerie[9].

Par décret en date du , il est attaché à la direction du service de santé du 13e corps d'armée[5],[11].

Il est promu médecin-major de 2e classe, le , et affecté au 107e régiment d'infanterie[9], stationné à Angoulême[12].

Par décision ministérielle en date du , il est désigné pour être affecté à l'hôpital thermal de Barèges, pour l'année 1886[13].

Par décision ministérielle en date du , il est affecté aux hôpitaux militaires de la division d'Alger[14],[15] où il est nommé, le suivant, médecin-chef de l'hôpital militaire de Teniet El Had[9].

Il participe à la campagne en Afrique, du au [9].

Le suivant, il est nommé à l'hôpital militaire du Bey[9].

Vingt jours plus tard, il est affecté au 54e régiment d'infanterie[16] et détaché à Ham[9].

Le , il rejoint les rangs du 4e régiment de chasseurs d'Afrique[9], en garnison à Tunis[6], et prend part à la campagne en Tunisie, du au [9].

Le , il est versé au 98e régiment d'infanterie, en garnison à Roanne, et, le , au 82e régiment d'infanterie, stationné à Montargis[9],[17].

Affecté à l'hôpital militaire d'Amélie-les-Bains, par décision en date du [18], il prend ses fonctions, le suivant. Il y sera nommé médecin-major de 1re classe, le [9].

Atteint d'infirmités temporaires, il est mis en non-activité, le , et rayé des contrôles le suivant[9].

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Distinctions

Le , il est nommé officier du nichan Iftikhar[9],[19].

Ayant déjà reçu une citation du ministre, le [20],[9], son mémoire, intitulé Prophylaxie de l'endémie typhoïde à la caserne d'artillerie de Tunis (1889 à 1893), présenté à l'Académie de Médecine, est inscrit, en 1898, pour le concours du prix Nivet[21].

Par décret du , il est nommé chevalier de la Légion d'honneur, en sa qualité de médecin-major de 1re classe, pour prendre rang du [9].

Publications

  • Étude sur les divers moyens employés pour maintenir la réduction des fragments dans les fractures des deux os de la jambe, thèse pour le doctorat en médecine, 1878[22],
  • Prophylaxie de l'endémie typhoïde à la caserne d'artillerie de Tunis (1889 à 1893)[21],
  • Histoire médicale de la garnison et de la ville de Roanne, Paris, F. Devalois, 1894 En ligne sur Gallica.

Notes et références

Liens externes

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