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Jean Gougoltz
coureur cycliste suisse De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Charles Jean Gougoltz, né le à Cannes[1] et mort le à Paris 17e[2], est un coureur cycliste suisse. Jean Gougoltz est l'une des premières stars du cyclisme suisse. Il participe à de nombreuses courses sur route et sur piste à l'échelle internationale. Le magazine allemand Sport-Album der Rad-Welt[Note 1] le décrit comme un "coureur polyvalent"[3].
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Biographie
Résumé
Contexte
Jean Gougoltz est le fils de Henri Louis Charles Gougoltz, maitre d'hôtel, et d'Adèle Louise Sieber des Suisses vivants à Cannes[Note 2],[1]. Enfant, une nounou anglaise s'occupe de lui, c'est pourquoi il parle couramment l'anglais. Avant de devenir coureur cycliste professionnel, il travaille dans l'hôtel de son oncle Georges Gougoltz à Cannes[Note 3].
En 1893, Louis Cottereau de passage à Cannes, le remarque et lui prodigue des conseils[4].
En 1895, à Bordeaux, il se mesure contre George Banker et fait une belle course. La même année, il devient champion de France de vitesse sur piste[5],[4], devant Paul Bourillon et Ludovic Morin. À deux reprises, il détient le record du kilomètre départ lancé. Le , à Buffalo, il bat le record du kilomètre départ lancé en 1 m. 15 s. et 4/5[5],[6].
Il remporte deux fois, en 1896 et 1897, le Grand Prix d'Angers de vitesse[5]. En 1898, il remporte le Grand Prix de l'U.V.I. de la fédération italienne de cyclisme. La même année, il court à New York et en Floride en tandem avec Dominique Lamberjack où on les surnomme les démons rouges[7]. En juin 1897, il court avec Mademoiselle Serpolette en tandem mixte, course organisée par l'Artistic-Cycle-Club[Note 4] à Buffalo[8].
En 1900, il devient champion de Suisse de vitesse[5]. Il participe aux Jeux olympiques d'été de 1900 dans les épreuves pour les professionnels[Note 5], de vitesse, de vitesse en tandem, avec Mathieu Cordang, de la course aux points et de la course à handicap de 3 km.
Jean Gougoltz prend le départ de huit courses de six jours, en 1900, il termine troisième à New York avec César Simar[9]. Ce sont les deux premiers européens à monter sur le podium lors d'une course américaine de six jours. En 1901, Jean Gougoltz effectue ses premiers pas dans Paris-Roubaix, mais il ne finit que 18e à cause d'une fringale[10],[11] et également dans Paris-Brest-Paris[12].
En 1902, il passe au demi-fond[13], managé par Édouard Taylor[14]. En juin, il bat le record des 200 km sur piste avec entraîneur derrière motos[4]. Il participe au Bol d'Or et termine sixième[15].
En 1903, il remporte la course des huit jours de Paris devant Lucien Petit-Breton, une compétition qui consiste à courir huit heures par jour pendant huit jours[5],[16],[17].
L'un de ses amis est le coureur cycliste gallois Jimmy Michael et quand celui-ci meurt d'un accident vasculaire cérébral dû à l'alcool lors d'une traversée vers New York, le , Gougoltz empêche que son corps soit jeté à la mer et le fait transporter à ses frais jusqu'a New York[18],[19],[3].
En 1905, il devient stayer professionnel. En mai, Il gagne une course sur 1 heure à Buffalo parcourant 67,110 km[5],[20]. Il partage la victoire avec Achille Germain dans le Grand Prix du Conseil Général à Nantes le 1906.
Il est considéré comme quelqu'un de drôle mais d'instable, buveur de whisky et fumeur de pipe[21], flambeur qui ne peut pas garder l'argent gagné. Le Sport-Album der Rad-Welt dit de Gougoltz : "Malheureusement, il était parfois si joyeux qu'après un tel effort, son corps résistait à donner le meilleur de lui-même sur le vélodrome, et c'est probablement à cause de cela que sa forme générale n'était pas cohérente. Surtout après de grands succès, il échouait parfois, même si sa forme pouvait être qualifiée de brillante[3]».
Après sa carrière, il devient chauffeur de maître. En novembre 1913, il a un accident de voiture qui coûte la vie à Pierre Letellier[Note 6],[22],[23].
Il meurt à Paris 17è des suites d’une congestion pulmonaire, le [4].
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Vie privée

Il se marie le 21 août 1907 à la mairie du 17e arrondissement de Paris avec Louise Angèle, dite Marcelle, Holzem (1872-1911)[24],[25]. Robert Coquelle et Paul Bourotte sont ses témoins[26]. Elle décède avant lui[2].
Palmarès sur piste
Championnat national
Grand Prix
- Grand Prix d'Angers : 1896, 1897[27]
- Grand Prix de l'U.V.I : 1898
- 2e du Grand Prix de Reims : 1897
- Grand Prix de Nancy : 1900[5]
- Grand Prix de Cholet : 1900[5], 1901[28]
- Grand Prix d'Amiens :1901[5]
- Grand Prix de Saumur : 1901[5]
- Grand Prix de la ville de Nice : 1901[29]
- 2e du Grand Prix de Cologne de demi-fond : 1903[30]
- Prix du Conseil Général à Vincennes : 1904[5]
Six Jours
- New York : 1900 (3e avec Simar[9]), 1901 (abandon avec Simar[31]), 1902 (abandon avec Karl Käser[32]), 1903 (10e avec Frans Krebs[33]), 1904 (6e avec Petit-Breton[34])
- Boston : 1902 (4e avec Simar[35], déclassés 6e[36])
- Philadelphie : 1902 (4e avec Lester Wilson[37])
Palmarès sur route
- Vainqueur du championnat des Alpes-Maritimes en 1892 et 1894[38]
- Paris-Roubaix 1901 (18e)[39]
- Bordeaux-Paris 1901 (abandon)
- Paris-Brest-Paris 1901 (abandon)
Guidon Gougoltz
Le guidon utilisé par Gougoltz préfigure les cintres de course actuels, on parle de guidon (à la) Gougoltz[40],[41].
Écrits
- Jean Gougoltz, « Le bugdet (sic) d'un stayer », La Vie au grand air, no 553, , p. 407 (lire en ligne, consulté le ).
Hommage
Un prix Gouglotz
Notes et références
Voir aussi
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