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Jean Ortiz

universitaire et syndicaliste français De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Jean Ortiz, né le à Labastide-Rouairoux (Tarn) et mort le à Pau[1], est un maître de conférences et syndicaliste français.

Faits en bref Naissance, Décès ...

Il est d’abord spécialiste des littératures des Amériques et des littératures de langue espagnole, il est aussi journaliste, donnant des chroniques à L'Humanité[2], et à la revue altermondialiste Mémoire des luttes[3].

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Biographie

Résumé
Contexte

Né en 1948 dans le Tarn, Jean Ortiz est le fils d’un combattant républicain espagnol de la guerre d'Espagne[4], par la suite résistant dans l’Aveyron. Il fait des études supérieures à Montpellier et Toulouse. Agrégé d'espagnol[5], il soutient une thèse de 3e cycle en 1982[6]. Il milite dans sa région mais reste connu dans plusieurs pays d'Amérique du sud, sur lesquels il a publié un grand nombre d'articles et d'ouvrages.

Après avoir été correspondant de L'Humanité à Cuba de 1977 à 1981[7], il enseigne dans l’Aveyron, le Lot-et-Garonne et à Toulouse[4]. Maître de conférences à l’université de Pau, il travaille sur la République espagnole, l’anti-franquisme, les maquis, et sur le vingtième siècle latino-américain en particulier sur les révolutions cubaine, vénézuélienne, bolivienne[8]. Dans la revue en ligne de l'association Mémoire des luttes, il signe un article sur le Venezuela et la révolution bolivarienne[9].

Il crée et anime à partir 1992, à Pau, le festival latino-américain « CulturAmérica » dans un esprit de rapprochement avec le cône sud-américain. S'il anime au niveau régional des rencontres citoyennes autour de ce thème[10],[4], il est reconnu internationalement comme auteur de référence dans son domaine, cité pour la venue en France de l’avocat chilien Eduardo Contreras[11] qui fut le premier à soulever la question des victimes de la dictature Pinochet au Chili en 2005[12].

Politique

Jean Ortiz a été candidat aux élections législatives à Castres en 1973[7]. Après une longue parenthèse, il est revenu à la politique en 2009, en tant que candidat en 9e position sur la liste Sud-Ouest du Front de Gauche lors des élections européennes[13].

En 2010, il s’est beaucoup investi dans le soutien au juge Baltasar Garzón qui réclamait un jugement des crimes des franquistes malgré la loi d’amnistie de 1977. Sur ce point, Bartolomé Bennassar reste plus prudent et redoute « l’ouverture d’une boîte de Pandore, sachant qu’il y a eu aussi des crimes commis par les républicains [14] ».

En 2017, il cosigne une tribune dans Mediapart intitulée « Faire gagner la gauche passe par le vote Mélenchon »[15].

Il est considéré par certains médias comme un spécialiste de l’Amérique latine et de Cuba[16].

Tauromachie

Jean Ortiz est également un fervent aficionado. Il a publié sur ce sujet des articles dans le journal L'Humanité dont un Plaidoyer pour la tauromachie[17], ainsi qu’un livre de référence sur la tauromachie en Amérique latine[18]. Il publie régulièrement des billets pour défendre la tauromachie[19].

Mort

Jean Ortiz meurt le 22 juillet 2023 à l'âge de 74 ans[7].

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Accueil critique

L'universitaire Pierre Veyssiere salue « l'honnêteté intellectuelle  » de Jean Ortiz qui à travers son ouvrage Fulgencio Batista et les communistes. Qui a trompé le diable?, ose aborder les relations entre le Parti communiste cubain et Fulgencio Batista[20].

Œuvres

Résumé
Contexte

Livres

Documentaires audiovisuels

Jean Ortiz a réalisé plusieurs documentaires sur les républicains espagnols, en collaboration avec Jean-Dominique Gautier dont

  • Rouge Miroir (2007)[21]
  • Le Cri du silence, 2007 [22]
  • Confidences Cubaines, 2007 [23]
  • Paroles d'anciens, 2008
  • Fils de Rojo, 2009

Notes et références

Liens externes

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