Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte
Karine Ruby
sportive française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
Remove ads
Karine Ruby, née le à Bonneville en Haute-Savoie, morte le [1], en tant que guide du Mont Blanc avec un de ses clients à Chamonix, est une championne olympique française de snowboard, spécialiste du slalom géant, du slalom parallèle et du boardercross et une guide de haute montagne.
Première championne olympique de snowboard avec la médaille d'or du slalom géant des Jeux olympiques de Nagano en 1998[2], une médaille d'argent aux Jeux de Salt Lake City en 2002[3], six médailles d'or et quatre médailles d'argent aux championnats du monde de snowboard en slalom parallèle, slalom géant et cross entre 1996 et 2005, 67 victoires en Coupe du monde, un record que personne n'a jamais approché, et 6 globes de cristal, elle est la snowboardeuse la plus titrée de son temps.
Après avoir pris sa retraite sportive, elle meurt à l'âge de 31 ans, en tombant dans une crevasse pendant qu'elle fait son métier de guide dans le massif du Mont-Blanc. Karine Ruby est incinérée à Chamonix[4].
Remove ads
Biographie
Résumé
Contexte
Elle entre dans l'histoire du snowboard, devenant à 20 ans la première championne olympique de sa spécialité en remportant le slalom géant des Jeux olympiques de Nagano en 1998, titre que sa compatriote Isabelle Blanc manque de lui contester, en tête des temps aux intermédiaires avant de chuter sur la dernière porte. Durant cette dernière saison 1998, Karine Ruby remporte sept courses avant les Jeux[5].
Quatre ans plus tard, elle s'adjuge la médaille d'argent aux Jeux olympiques de Salt Lake City, devancée en finale du géant parallèle par Isabelle Blanc[6].
Puis, lassée par la rigueur de l'entrainement du snowboard alpin, elle se tourne vers le snowboardcross, une nouvelle discipline olympique qu'elle trouve alors plus attrayante.
Après avoir surmonté une blessure au genou en 2004 (intervention en juin sur le ligament croisé antérieur gauche) et une double fracture des vertèbres dorsales en 2005, elle participe en 2006 à ses troisièmes olympiades aux Jeux de Turin, terminant à la 16e place de l'épreuve de boardercross[7]. Elle annonce alors son retrait de la compétition en larmes, déclarant vouloir passer à autre chose.
Elle est la snowboardeuse la plus titrée de son époque, avec en plus de son titre olympique, six titres et 4 médailles d'argent aux championnats du monde de snowboard en slalom parallèle (1 titre en 2001), slalom géant (2 titres en 1996 et 2001) et cross (3 titres en 1997, 2001 et 2003) entre 1996 et 2005, 122 podiums dont 67 victoires en Coupe du monde et 19 globes de cristal, trophée récompensant le vainqueur du classement général de la Coupe du monde[4],[8].
Elle met un terme à sa carrière de compétitrice en février 2006 après les JO de Turin. Dès 2005, elle se consacre à sa passion, la montagne, et suit une formation à l'École nationale de ski et d'alpinisme (ENSA) pour devenir guide de haute montagne, organisant des randonnées dans le massif du Mont-Blanc.

Devenue aspirant-guide de haute montagne, c'est au cours de l'une de ses courses qu'elle trouve la mort le avec deux clients. En fin de matinée, elle vient de gravir la Tour Ronde (3 792 m) par l’arête sud-est et redescendait par l’itinéraire normal. Cette course en haute montagne est réalisée dans le cadre d’un séminaire d’entreprise dont les deux clients de Karine Ruby sont salariés. Selon l’enquête du peloton de gendarmerie de haute montagne (PGHM) de Chamonix, l’accident se produit à la descente, alors que la cordée vient de faire une pause au col d’Entrèves (3 400 m) et chemine dans la partie supérieure du glacier du Géant sur un terrain à faible déclivité, à 3 300 mètres d'altitude. Un pont de neige s’effondre au passage des alpinistes, l’un des trois chutant dans une crevasse et entraînant les deux autres sur une vingtaine de mètres[4],[9],[10].
Près de 2 000 personnes dont des amis, des guides de haute-montagne et des personnalités sportives et politiques assistent aux obsèques publiques le lundi 1er juin en l'église de Chamonix, devant la Maison de la montagne. Sa mère, Claude Ruby, déclare : « Tu entretenais avec la montagne une relation fusionnelle. Comme toute passion dévorante, elle t'a avalée[11]. »
En 2013, le Conseil Départemental de la Haute-Savoie attribue le nom de la championne au collège de Saint-Pierre-en-Faucigny.
Remove ads
Palmarès
Jeux olympiques d'hiver
Championnats du monde de snowboard
- Championnats du monde de 1996 à Linz (Autriche) :
- Championnats du monde de 1997 à San Candido (Italie) :
- Championnats du monde de 2001 à Madonna di Campiglio (Italie) :
- Championnats du monde de 2003 à Kreischberg (Autriche) :
- Championnats du monde de 2005 à Whistler (Canada) :
Coupe du monde de snowboard
- 6 gros globes de cristal :
- Vainqueur du classement général en 1996, 1997, 1998, 2001, 2002, 2003[12]
- 13 petits globes de cristal :
- Vainqueur du classement boardercross en 1997, 2001, 2003, 2004.
- Vainqueur du classement slalom géant en 1995, 1996, 1997, 1998, 2001.
- Vainqueur du classement slalom : 1996, 1997, 1998.
- Vainqueur du classement slalom parallèle en 2002.
- 122 podiums dont 67 victoires (sur 205 départs)[13]
Remove ads
Voir aussi
Bibliographie
- Rémy Fière, Karine Ruby, sur les traces d'une étoile, éditions les passionnés de bouquins, Novembre 2023, 160 p. (ISBN 978-2-36351-140-9)
- Jean-Pierre Vidal, Jeux Olympiques d'hiver : La belle histoire des champions français, Jacob-Duvernet, , 128 p. (ISBN 978-2-84724-494-6)
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives au sport :
Notes et références
Wikiwand - on
Seamless Wikipedia browsing. On steroids.
Remove ads