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La Brabançonne
Hymne national de la Belgique De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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La Brabançonne est l'hymne national du royaume de Belgique. Les paroles existent en français, en néerlandais et en allemand.
Les paroles originales ont été créées en français au moment de la révolution belge de 1830, à l'époque seule langue nationale de la Belgique ; les deux autres versions officielles (en néerlandais et en allemand) sont des adaptations ultérieures de la version française.
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Histoire
Résumé
Contexte
Lorsque la révolution belge débute fin août 1830 avec les émeutes de Bruxelles, les Belges ne chantaient pas d’autres refrains patriotiques que « la Parisienne » et « la Marseillaise »[1]. Ils arboraient d'ailleurs le drapeau français en guise de symbole révolutionnaire, sous l'influence de la deuxième révolution française qui venait de se terminer. Jenneval, un acteur français, originaire de Lyon, séjournant au royaume uni des Pays-Bas et le ténor bruxellois François Van Campenhout sont respectivement l’auteur originel et le compositeur de l’hymne national belge, intitulé d'abord la Bruxelloise, puis la Brabançonne[2], en hommage à la province de Brabant, située au centre des Pays-Bas méridionaux et qui avait déjà donné son nom à la révolution brabançonne en 1787. Selon la légende l'hymne fut écrit durant une réunion au café L'Aigle d'Or. La musique et la chanson ont été jouées pour la première fois le lors de la réouverture du théâtre de la Monnaie de Bruxelles, par Jean-François Lafeuillade (nl), le même ténor qui avait interprété l'air de l'« Amour sacré de la Patrie » lors de la représentation de La Muette de Portici qui avait mit le feu aux poudres le .
Les paroles originelles composées par Jenneval, de son vrai nom Alexandre Dechet, fin , ont plusieurs fois été revues au fur et à mesure de l'insurrection de 1830 dans les Pays-Bas méridionaux et des événements liés à la révolution belge. Elles étaient à l’origine destinées à stigmatiser les pilleurs belges et à glorifier la sagesse du souverain du Royaume uni des Pays-Bas, Guillaume Ier d'Orange-Nassau qui, s’il satisfait aux revendications belges, restera « père » des Belges et deviendra « l’exemple des rois ». Elles ont ensuite évolué pour devenir nettement anti-orangistes, particulièrement après le déclenchement de la guerre belgo-néerlandaise lors de l'épisode des journées de Septembre.
Les paroles actuelles et officielles de La Brabançonne en français ne datent pas de la révolution belge mais de 1860 et ne furent pas écrites par Jenneval mais par Charles Rogier.
- Lithographie de Jenneval déclamant La Brabançonne
- Lithographie de Campenhout chantant La Brabançonne
Première version

Selon la tradition[3], c'est au café « À l'aigle d'or » tenu par Cantoni, rue de la Fourche près de la place de la Monnaie, qu'Alexandre Dechet, dit « Jenneval », a écrit le premier texte de la Brabançonne. Ce texte est rédigé au début de la révolution belge, pendant l'insurrection de 1830 dans les Pays-Bas méridionaux et s'inscrit dans l'optique qu'un accord pacifique est encore possible pour l'unité du Royaume uni des Pays-Bas. Il s'agit d'un avertissement au roi Guillaume Ier d'Orange-Nassau. Alexandre Dechet s'engage ensuite dans la guerre belgo-néerlandaise, à l'instar de nombreux autres Français, où il meurt lors la bataille de Lierre. On trouve dans le journal bruxellois L'Écho des Pays-Bas du le texte suivant (orthographe d'époque)[4],[5] :
Aux cris de mort et de pillages,
Des méchants s'étaient rassemblés,
Mais notre énergique courage
Loin de nous les a refoulés.
Maintenant purs de cette fange
Que flétrissait notre cité,
Amis, il faut greffer l'Orange
Sur l'arbre de la liberté.
Oui, fiers enfants de la Belgique,
Qu'un beau délire a soulevés,
À notre élan patriotique
De grands succès sont réservés.
Restons armés, que rien ne change,
Gardons la même volonté,
Et nous verrons fleurir l'Orange
Sur l'arbre de la liberté.
Et toi dans qui le peuple espère,
Nassau, consacre enfin nos droits ;
Des Belges en restant le père,
Tu seras l'exemple des rois.
Abjure un ministère étrange,
Rejette un nom trop détesté,
Et tu verras mûrir l'Orange
Sur l'arbre de la liberté.
Mais malheur ! si de l'arbitraire
Protégeant les affreux projets,
Sur nous du canon sanguinaire
Tu venais lancer les boulets.
Alors tout est fini, tout change,
Plus de pacte, plus de traité,
Et tu verrais tomber l'Orange
De l'arbre de la liberté.
C'est un poème que François Van Campenhout n'a pas encore mis en musique. Le même journal propose en sous-titre une indication musicale (sur l'Air des lanciers polonais[6]).
Deuxième version

Le texte publié est mis en musique par François Van Campenhout et revu par Jenneval, qui corrige et permute les deux premiers couplets. Cette version est chantée par le ténor Jean-François Lafeuillade (nl) au Théâtre Royal de la Monnaie, lorsque le lieu rouvre ses portes le [7] après avoir été fermé à la suite des émeutes de la fin août. C'est à cet endroit qu'il avait chanté Amour sacré de la Patrie, lors de la représentation de l'opéra La Muette de Portici, qui avait mis le feu aux poudres et lançé la révolution belge au soir du .
Dignes enfants de la Belgique
Qu'un beau délire a soulevés,
À votre élan patriotique
De grands succès sont réservés.
Restons armés, que rien ne change !
Gardons la même volonté,
Et nous verrons fleurir l'Orange
Sur l'arbre de la Liberté.
Aux cris de mort et de pillage
Des méchants s'étaient rassemblés,
Mais votre énergique courage
Loin de vous les a refoulés.
Maintenant, purs de cette fange
Qui flétrissait votre cité,
Amis, il faut greffer l'Orange
Sur l'arbre de la Liberté.
Et toi, dans qui ton peuple espère,
Nassau, consacre enfin nos droits;
Des Belges en restant le père,
Tu seras l'exemple des rois.
Abjure un ministère étrange,
Rejette un nom trop détesté,
Et tu verras fleurir l'Orange
Sur l'arbre de la Liberté.
Mais, malheur, si, de l'arbitraire
Protégeant les affreux projets,
Sur nous, du canon sanguinaire
Tu venais pointer les boulets!
Alors, tout est fini, tout change;
Plus de pacte, plus de traité;
Et tu verras tomber l'Orange
De l'arbre de la Liberté.
Troisième version

Cette troisième version de la Brabançonne, est nettement anti-orangiste[8]. Elle est écrite par Jenneval après les Journées de septembre. Il modifie ses paroles pour condamner cette tentative de reprise de Bruxelles lancée par l’armée néerlandaise du prince Frédéric dès le et qui se solde par un échec. Il y flétrit l’image du roi des Pays-Bas, Guillaume Ier et exalte les volontaires de la révolution qu'il rejoint, comme des nombreux autres français en s'engageant dans la guerre belgo-néerlandaise où il trouve la mort le lors de la bataille de Lierre. C'est cette version que François Van Campenhout chante le à « L'aigle d'or »[9]. Constantin Rodenbach en serait le principal auteur d'après un texte écrit de sa main[10].
Qui l'aurait cru... de l'arbitraire,
Consacrant les affreux projets,
Sur nous de l'airain militaire,
Un Prince a lancé les boulets
C'en est fait ! Oui Belges tout change
Avec Nassau plus d'indigne traité
La mitraille a brisé l'Orange
Sur l'arbre de la Liberté
Trop généreuse en sa colère,
La Belgique vengeant ses droits
D'un Roi, qu'elle appelait son père,
N'implorait que de justes lois,
Mais lui dans sa fureur étrange
Par le canon que son fils a pointé
Au sang belge a noyé l'orange
Sous l'arbre de la liberté !
Fiers Brabançons peuple de braves,
Qu'on voit combattre sans fléchir,
Du sceptre honteux des bataves
Tes balles sauront t'affranchir.
Sur Bruxelles, aux pieds de l'archange
Son Saint Drapeau pour jamais est planté
Et fier de verdir sans l'orange,
Croît l'arbre de la liberté.
Et vous, objet de nobles larmes,
Braves, morts au feu des canons,
Avant que la patrie en armes
Ait pu connaître au moins vos noms
Sous l'humble terre où l'on vous range
Dormez martyrs, bataillon indompté,
Dormez en paix, loin de l'orange
Sous l'arbre de la liberté.
Voici le couplet fait par le frère de Jenneval lorsque celui-ci fut tué lors des combats de Lierre le .
Ouvrez vos rangs, ombres des braves,
Il vient celui qui vous disait :
Plutôt mourir que vivre esclaves !
Et comme il disait, il faisait
Ouvrez vos rangs noble phalange,
Place au poëte, au chasseur redouté !
Il vient dormir, loin de l'Orange
Sous l'arbre de la liberté !…
Version de 1860 (actuelle)

Les paroles actuelles ne sont pas l'œuvre de Jenneval, elles datent de 1860 et ont été modifiées sur ordre de Charles Rogier qui remanie les vers de Jenneval en un texte jugé plus consensuel[7], inspiré par la version rédigée par Louis Hymans en 1852[11]. D'abord pour atténuer les insultes envers le royaume des Pays-Bas avec lequel la Belgique était désormais en paix ; et ensuite pour faire croire qu’avant la révolution belge de 1830, la Belgique existait sous « domination étrangère »[12]. Les historiens actuels considèrent que ces dernières affirmations sont des anachronismes et que les régimes, même s’ils étaient « étrangers »[13], étaient légitimes aux yeux du peuple[14], pourvu qu'ils respectassent leurs droits fondamentaux. Selon Léon van der Essen, la Brabançonne falsifie l’histoire. « Nous n’avons jamais connu des siècles d’esclavage ; nous avons toujours été gouvernés et dirigés par des princes nationaux, nous avons vécu d’après le jeu de nos propres institutions, libres de toute contrainte ; nous n’avons pas été des esclaves de l’étranger. (...) La Belgique n’a jamais été soumise à l’Espagne comme telle, ni à l’Autriche comme telle, mais bien à des princes de la branche espagnole des Habsbourg ou à des empereurs de la branche autrichienne de cette même famille. Ces princes n’étaient pas pour nous des étrangers, mais par droit de succession et d’héritage, les successeurs légitimes (...) de nos souverains nationaux du Moyen Âge, comtes de Flandre, ducs de Brabant, etc. »[15],[16].
Après des siècles d'esclavage,
Le Belge sortant du tombeau,
A reconquis par son courage,
Son nom, ses droits et son drapeau.
Et ta main souveraine et fière,
Désormais peuple indompté,
Grava sur ta vieille bannière :
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Marche de ton pas énergique,
Marche de progrès en progrès ;
Dieu qui protège la Belgique,
Sourit à tes mâles succès.
Travaillons, notre labeur donne
À nos champs la fécondité !
Et la splendeur des arts couronne
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Ouvrons nos rangs à d'anciens frères,
De nous trop longtemps désunis ;
Belges, Bataves, plus de guerres.
Les peuples libres sont amis.
À jamais resserrons ensemble
Les liens de fraternité
Et qu'un même cri nous rassemble :
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Ô Belgique, ô mère chérie,
À toi nos cœurs, à toi nos bras !
À toi notre sang, ô Patrie !
Nous le jurons tous tu vivras !
Tu vivras toujours grande et belle
Et ton invincible unité
Aura pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Les premières versions en néerlandais
Un texte officiellement autorisé de l'hymne national en néerlandais n'existe que depuis 1938, toutefois, en 1861, Napoleon Destanberg (nl) compose les paroles suivantes dans la langue de Vondel :
O Vaderland, ik min u teder
Omdat gij groot zijt in 't verleên
Omdat de fiere Vlaming weder
Der vaedren voetspoor wil betreên
Ik min u, gij verbraekt uw boeyen
Gij dult geen laffen slavenband!
Dees spreuk zal België doen bloeyen:
Voor God! voor wet en Vaderland!
Dees spreuk zal België doen bloeyen:
Voor God! voor wet en Vaderland!
Voor God! voor wet en Vaderland!
Voor God! voor wet en Vaderland!
De Wet! Voor haer moet alles zwichten!
Gelijk voor haer is heer en knecht
En ja! Wij kennen onze plichten
Maer ja! Wij kennen ook ons regt
De vrijheid zal men nooit verfoeyen,
Waer zij zoo trotsch haer vaendel plant.
Dees spreuk zal België doen bloeyen:
Voor God! voor wet en Vaderland!
Dees spreuk zal België doen bloeyen:
Voor God! voor wet en Vaderland!
Voor God! voor wet en Vaderland!
Voor God! voor wet en Vaderland!
O God! O groote God der vaedren
Die uit den hoogen op ons ziet
Zeg, bruischten kookt nog in onz' aedren
Het zelfde bloed dier helden niet?
En als rond ons orkanen loeyen
Strek over ons uw goede hand
En laet ons België steeds bloeyen
Voor God! voor wet en Vaderland!
En laet ons België steeds bloeyen
Voor God! voor wet en Vaderland!
Voor God! voor wet en Vaderland!
Voor God! voor wet en Vaderland!
Version néerlandaise de 1895
Une autre version de La Brabançonne en néerlandais a été proposée en 1895 par Victor Ceulemans[17] :
Juicht! Belgen, juicht! in vreugdevolle akkoorden
Van Haspengouw tot aan het Vlaamsche strand
Van Noord tot Zuid, langs Maas en Scheldeboorden,
Juicht, Belgen, juicht, door gansch het Vaderland!
Een manlijk volk moet manlijk durven zingen
Terwijl het hart van eedle fierheid beeft;
Nooit zal men ons een morzel gronds ontwringen,
Zoolang één Belg, 't zij Waal of Vlaming leeft.
Zoolang één Belg, 't zij Waal of Vlaming leeft.
Geen morzel gronds, geen enkel van de rechten
Waarvoor het bloed der vadren heeft gevloeid,
Zoolang een man, een vrouw, een kind kan vechten,
Zoolang een hart in Belgisch harte gloeit.
Geen slavenboei wordt ooit ons aangevijzeld,
Geen schandig juk van vreemde dwinglandij,
Of 't wordt op 't hoofd des dwingelands verbrijzeld
Ons Belgenland blijft eeuwig, eeuwig vrij.
Zoolang één Belg, 't zij Waal of Vlaming leeft.
Zoolang één Belg, 't zij Waal of Vlaming leeft.
Zingt hooger nog en laat Europa 't hooren,
Hier heeft de Vorst, de Grondwet in de hand,
Voor God en volk den heil'gen eed gezworen
Dat hij slechts leeft voor 't dierbaar Vaderland.
Naast d'eersten Belg staan moedvol al de Belgen,
Vol eendrachtszin ten heldendood gereed,
Die m'één voor één en allen moet verdelgen
Eér iemand ooit ons Land het zijne ziet.
Zoolang één Belg, 't zij Waal of Vlaming leeft.
Zoolang één Belg, 't zij Waal of Vlaming leeft.
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Musique

La musique de la Brabançonne a été composée par François Van Campenhout. Elle a été si souvent modifiée par les arrangeurs que le ministre de la guerre belge, par un arrêté du , a prescrit aux musiques militaires d'avoir à se conformer à une partition arrangée par Valentin Bender, inspecteur des musiques de l'armée belge.
Différentes commissions ont été chargées d'examiner le texte et la mélodie de La Brabançonne et d'en établir une version officielle. Une circulaire ministérielle du Ministère de l'Intérieur du décréta que seule la 4e strophe du texte de Charles Rogier devait être considérée comme officielle, tant en français qu'en néerlandais[3].
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Paroles officielles
Résumé
Contexte

En français
Ô Belgique, ô mère chérie,
À toi nos cœurs, à toi nos bras,
À toi notre sang, ô Patrie !
Nous le jurons tous, tu vivras !
Tu vivras toujours grande et belle
Et ton invincible unité
Aura pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Aura pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté ! (ter)
En néerlandais
En allemand (Die Brabançonne)
En allemand représentatif de la communauté germanophone de Belgique[pas clair]
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Versions non officielles
Résumé
Contexte
Il existe de multiples versions dans les différents dialectes parlés en Belgique et pour divers usages. En voici quelques uns.
Dans le milieu sportif
Plusieurs équipes nationales belges ont pris l'habitude de chanter la Brabançonne dans les différentes langues nationales, comme les équipes féminines et masculines de hockey sur gazon. De son côté, l’union belge de football a opté, depuis le match de qualification pour l'Euro 2024 entre les Diables Rouges et l'Estonie le mardi pour un hymne unifié trilingue, en déclarant : « Des équipes de jeunes aux équipes A, tout le monde chantera dorénavant la Brabançonne en mixant les trois langues nationales »[21]. Pour éviter la cacophonie si chaque joueur chante dans sa langue, il est convenu de commencer une strophe en néerlandais, puis une en français, puis en néerlandais avec le refrain final dans les trois langues nationales, en veillant à ce qu'il y ait au total un peu plus de la langue la plus parlée (le néerlandais) et un peu moins de la langue la moins parlée (l'allemand).
O dierbaar België, O heilig land der vaad'ren
Onze ziel en ons hart zijn u gewijd.
Aanvaard ons kracht en het bloed van onze adren,
Wees ons doel in arbeid en in strijd.
Tu vivras toujours grande et belle
Et ton invincible unité
Aura pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Het woord getrouw, dat ge onbevreesd moogt spreken:
Voor Vorst, voor Vrijheid en voor Recht,
Gesetz und König und die Freiheit hoch,
Le Roi, la Loi, la Liberté!
En wallon (Li Braibançone)
Po nosse Beldjike, nosse firté, nosse bele Patreye, |
Version catholique
On trouve également, dans certains manuels de l'enseignement catholique ainsi que dans les chansonniers de scouts catholiques, cette version datant de 1953 :
Pays d'honneur ô Belgique et ô Patrie !
Pour t'aimer tous nos cœurs sont unis.
À toi nos bras nos efforts et notre vie.
C'est ton nom qu'on chante et qu'on bénit.
Tu vivras toujours fière et belle,
Plus grande dans ta forte unité
Gardons pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté ter !
Gardons pour devise immortelle :
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Le Roi, la Loi, la Liberté !
Version paillarde de Pierre Perret
En 1995, le chanteur Pierre Perret revisite la Brabançonne en une chanson paillarde grivoise intitulé La Brabançonne d'une putain[22]. Cette version est notoire dans le folklore étudiant en Belgique francophone[23].
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Notoriété
La Brabançonne n'est pas seulement le nom de l'hymne national belge, c'est aussi :
- un monument de la place Surlet de Chokier à Bruxelles. Ce monument, la Statue de la Brabançonne, contient quelques fragments de l'hymne dans les trois langues nationales.
- L'avenue de la Brabançonne est située dans les communes de Bruxelles-ville et de Schaerbeek.
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Notes et références
Voir également
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