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Lambda Ursae Majoris

étoile de la constellation de la Grande Ourse De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Lambda Ursae Majoris
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Lambda Ursae Majoris (λ UMa / λ Ursae Majoris), également nommée Tania Borealis, est une étoile de la constellation de la Grande Ourse. Sa magnitude apparente est de +3,45[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, l'étoile est située à environ 138 années-lumière de la Terre[1]. Elle s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale de +18 km/s[4].

Faits en bref Ascension droite, Déclinaison ...

Lambda Ursae Majoris est une sous-géante blanche de type spectral A1IV[3]. Elle est près de 70 fois plus lumineuse que le Soleil[5].

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Nomenclature, histoire et mythologie

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La figure de la série desالظباء قفزات Qafzāt al-Ẓibā’, « les Sauts de Gazelles », dans le ciel arabe traditionnel, tel que la décrit ᶜAbd al-Raḥmān al-Ṣūfī, 964.

λ Ursae Majoris, latinisé Lambda Ursae Majoris, est la désignation de Bayer de l'étoile. Elle porte également la désignation de Flamsteed de 33 Ursae Majoris[6].

Tania Borealis est aujourd’hui le nom approuvé pour λ UMa par l’Union astronomique internationale (UAI)[7]. Il vient de l’arabe الثانية al-Ṯāniyya, résultant lui-même de la troncation du nom complet, soit الثانية القفزة al-Qafzat al-Ṯāniyya, « le Second Saut »[8],[9]. Il faut se référer, pour comprendre cet nom, à la série des قفزات الظباء Qafzāt al-Ẓibā’, « les Sauts de Gazelles », qui figurent dans le ciel arabe traditionnel tel qu’il est décrit par ᶜAbd al-Raḥmān al-Ṣūfī (964). Selon lui, il s'agit des six étoiles situées sur les trois pieds de l’Ourse touchant le sol : ν et ξ UMa forment al-Ūla, soit « le Premier [Saut] », λ et μ UMa al-Ṯāniyya, « le Second », et ι et κ UMa al-Ṯāliṯa, « le Troisième ». Chaque « Saut » ressemble à la trace du pied fendu des gazelles, et, toujours al-Ṣūfī donne à ce propos ce dicton arabe[10],[11] :

« Les Gazelles sautèrent lorsque le Lion frappa la terre de sa queue. »

Bien plus tard, par interversion des syllabes /q/ et /f/ et changement du /r/ en /z/, قفزة Qafza’, « Saut », devient فقرة Fiqra, « Vertèbre », dans de catalogues tardifs comme dans les زيجِ سلطانی Zīğ-i Sulṭānī ou « Tables sultaniennes » d’Uluġ Bēg (1437)[12]. Selon Richard Hinckley Allen, c'est à la lecture de Thomas Hyde que l’astronome britannique Francis Bailey aurait tronqué la transcription AlPhikrat AlTHânia pour en faire Tania Borealis pour λ UMa[13].

Autres dérivations du nom arabe :

  • El Phikrah. C’est une autre troncation du nom arabe الثانية الفقزة al-Fiqrat al-Ṯāniyya, donné par Uluġ Bēg (1437)[14] et repris par le canal de la transcription el-phikra proposée par le philologue allemand Friedrich Wilhelm Lach (1796) [15], par Johann Elert Bode dans son Uranographia[16]. Bien que Richard Hinckley Allen donne la transciption Al Phikra al-Thānia pour cette étoile[13], le nom reste rare dans les catalogues.
  • Al Kaphza Borealis. Il vient de l’arabe القفزة al-Qafza, « le Saut », une troncation de الثانية القفزة al-Qafzat al-Ṯāniyya, « le Second Saut », et notée Al Ḳafzah al Thāniyah par Richard Hinckley Allen (1899)[17], que l’on relève dans certains catalogues.
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Notes et références

Lien externe

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