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Le Bardit des Francs

œuvre d'Albert Roussel De Wikipédia, l'encyclopédie libre

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Le Bardit des Francs est une œuvre pour chœur d'hommes, cuivres et percussions d'Albert Roussel composée en 1926.

Faits en bref Genre, Musique ...
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Présentation

Le Bardit des Francs se réfère au bardit, mot dérivé de barde, qui désigne un chant funèbre[1]. Le texte provient d'un poème extrait du sixième livre des Martyrs de Chateaubriand et se rapporte au roi des Francs Pharamond[1].

La partition, composée en 1926[2], est créée à Strasbourg le par la Chorale Strasbourgeoise dirigée par E. G. Münch[3], et publiée à Colmar pour chœur a cappella dans le recueil Le renouveau choral, puis en 1934 pour chœur et ensemble instrumental par Durand[3].

L’œuvre est dédiée à la mémoire de Christian Preisach, beau-frère[note 1] de Roussel[3].

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Analyse

Résumé
Contexte

Le Bardit des Francs est écrit pour chœur à quatre voix d'hommes (deux ténors, deux basses), deux cors, deux trompettes, trois trombones, un tuba, timbales et percussions (cymbales, grosse caisse, tam-tam)[3].

Damien Top qualifie l’œuvre de « magnifiquement sauvage »[2] et souligne les « effets magistraux obtenus par les voix, renforcés par les cuivres et timbales, [qui] semblent avoir été simplement générés par une lecture attentive du texte »[4].

Pour Harry Halbreich, la pièce annonce « les passages les plus puissants du Psaume en son âpre violence[1] ». Le musicologue résume l'argument et souligne en regard les moyens musicaux employés par Roussel :

« Avant de combattre leurs ennemis, les Francs adressent un chant d'adieu et de mort à leur roi Pharamond. De rudes chocs bitonaux, des rythmes heurtés et percutants soulignent la force des images [...], et l’œuvre se termine piano sur la magnifique modulation accompagnant les dernières paroles : « Nous sourirons quand il faudra mourir. »[1] »

La durée moyenne d'exécution du Bardit des Francs est de quatre minutes trente environ[5].

Dans le catalogue des œuvres du compositeur établi par la musicologue Nicole Labelle, le morceau porte le numéro L 40[6].

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Discographie

Faits en bref

Bibliographie

  • Damien Top, Albert Roussel, Paris, Bleu nuit éditeur, coll. « Horizons » (no 53), , 176 p. (ISBN 978-2-35884-062-0).
  • Harry Halbreich, « Albert Roussel », dans François-René Tranchefort (dir.), Guide de la musique sacrée et chorale profane : De 1750 à nos jours, Paris, Fayard, coll. « Les indispensables de la musique », , 1176 p. (ISBN 2-213-02254-2), p. 894-898.
  • Nicole Labelle, Catalogue raisonné de l'œuvre d'Albert Roussel, Louvain-la-Neuve, Département d'archéologie et d'histoire de l'art, Collège Érasme, coll. « Publications d'histoire de l'art et d'archéologie de l'Université catholique de Louvain » (no 78), , 159 p.
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Notes et références

Liens externes

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