Ligne d'Amiens à Laon

La ligne d'Amiens à Laon est une ligne ferroviaire française, à écartement standard et à double voie non électrifiée, qui relie les villes d'Amiens et de Laon via Tergnier. Elle constitue la ligne n^o 261 000^[1] du réseau ferré national.

Ligne d'Amiens à Laon
La gare de Marcelcave.
Pays	France
Villes desservies	Amiens, Ham, Tergnier, Laon
Historique
Mise en service	1857 – 1867
Concessionnaires	Nord (1857 – 1937) SNCF (1938 – 1997) RFF (1997 – 2014) SNCF (depuis 2015)
Caractéristiques techniques
Numéro officiel	261 000
Longueur	107 km
Écartement	standard (1,435 m)
Électrification	Non électrifiée
Nombre de voies	Double voie
Signalisation	BAPR
Trafic
Propriétaire	SNCF
Exploitant(s)	SNCF
Trafic	TER, fret
Schéma de la ligne Légende Ligne de Paris-Nord à Lille  vers Paris-N. Ligne de Longueau à Boulogne-Ville  vers Boulogne-V. 130,563 0,000 Amiens (29 m, au niveau des rails) 125,968 Longueau (29 m) 3,028 Pont sur l'Avre (13 m) 4,389 Bif. vers le [1] racc. de Lamotte (V. 1) 4,445 Bif. vers le [2] racc. de Lamotte (V. 2) Passage sous le viaduc Jules-Verne (rocade d'Amiens – N25) 130,646 [3] bif. de Camon (V. 1) Ligne de Paris-Nord à Lille  vers Lille-F. 7,736 Blangy - Glisy (46 m) 16,592 Villers-Bretonneux (89 m) 18,875 Passage sous l'A29 21,102 Marcelcave (91 m) 23,314 Wiencourt-l'Équipée (91 m) 24,966 Guillaucourt (92 m) 31,014 Rosières (91 m) 34,xxx Lihons Ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai  vers St-Just-en-Ch. via Roye EP de l'usine CCSP Parfums 37,702 Chaulnes (89 m) 38,565 Passage sous la ligne de Gonesse à Lille-Frontière (LGV)  vers Paris-N. Bruxelles-M. Ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai  vers Douai 38,646 Passage sous l'A1 EP de Picardie Enrobés 40,xxx Hyencourt-le-Petit 43,090 Curchy-Dreslincourt (85 m) EP de l'usine Ajinomoto de Nesle 46,893 Nesle (Somme) (80 m) Plate-forme multimodale de Nesle (en projet) Pont sur le canal Seine-Nord Europe puis estacade (en projet) 49,280 Pont sur le canal du Nord (41 m) 52,890 Hombleux (68 m) EP de l'usine Saint Louis Sucre d'Eppeville 58,946 28,3xx Ham (Somme) (65 m) 59,765 EP de l'usine Evonik-Rexim Ligne de Saint-Quentin à Ham vers St-Quentin 61,136 Limite départementale (Somme / Aisne) 67,883 Flavy-le-Martel (69 m) 70,445 Jussy (74 m) 71,719 Bif. vers le racc. de Jussy Ligne de Creil à Jeumont  vers Jeumont 73,318 Saut-de-mouton de Mennessis (27 m) 74,501 Mennessis (65 m) Triage de Tergnier 78,813 Tergnier (56 m) Ligne de Creil à Jeumont  vers Creil 80,196 Bif. de Fargniers, vers le racc. de Condren 80,211 Pont sur le canal de Saint-Quentin (38 m) 81,758 Fargniers (port sec) (50 m) 81,825 EP de l'usine NLMK de Beautor Limite d'électrification Ligne de Mézières-sur-Oise à La Fère vers Mézières-s/-O. 83,417 Pont sur le canal de la Sambre à l'Oise (29 m) 83,512 Pont sur l'ancienne dérivation de l'Oise (10 m) 84,245 Pont sur l'Oise (30 m) 85,026 La Fère (52 m) Ligne de Versigny à Dercy - Mortiers vers Dercy - M. 89,081 Versigny (59 m) 94,508 Fourdrain (66 m) 97,159 Crépy - Couvron (80 m) 97,714 EP de la base aérienne de Laon - Couvron EP de la sucrerie de Crépy 101,872 Besny-Loisy (83 m) Ligne de La Plaine à Hirson et Anor (frontière)  vers Paris-N. 105,970 Ligne de Laon au Cateau vers Le Cateau 106,012 138,926 Bif. de Saint-Marcel 139,204 [4] ancienne voie de circulation Triage de Laon 107,093 140,007 Laon (84 m) Ligne de Reims à Laon  vers Reims Ligne de Laon à Liart vers Liart Ligne de La Plaine à Hirson et Anor (frontière)  vers Hirson
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Histoire

La section entre Tergnier et Laon, partie d'un itinéraire « de La Fère à Reims » est concédée à la Compagnie des chemins de fer du Nord par une convention signée le 19 février 1852 entre le ministre des Travaux Publics et la compagnie. Cette convention est approuvée par un décret le même jour^[2].

La convention signée le 21 juin 1857 entre le ministre des Travaux publics et la Compagnie des chemins de fer du Nord accorde à la Compagnie sept nouvelles lignes, dont un chemin de fer « d'Amiens vers un point de la ligne de Creil à Saint-Quentin, à déterminer de Tergnier à Saint-Quentin ». Cette convention est approuvée par un décret impérial le 26 juin suivant^[3],[4]. Le décret du 22 septembre 1861^[4] précise le tracé entre Amiens et Ham : il doit passer « par ou près Villers-Bretonneux et Chaulnes ».

La ligne

Tracé

La ligne se situe entièrement en région Hauts-de-France et traverse 2 départements qui sont la Somme et l'Aisne. Elle est longue de 107 kilomètres et possède un tracé orienté Est/Ouest comportant peu de virages importants du fait du relief peu accidenté de la région.

La ligne naît à Amiens, préfecture du département de la Somme, et étoile ferroviaire importante du nord de Paris. Elle se sépare de la ligne de Paris-Nord à Lille à hauteur de Glisy, puis part plein Est en direction de Villers-Bretonneux. La ligne suit alors plus ou moins le tracé de l'autoroute A29, avant d'atteindre Chaulnes, gare de bifurcation où elle est rejointe par la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai.

Juste après Chaulnes, la ligne passe sous la LGV Nord et l'autoroute A1, puis continue à travers la campagne picarde en suivant une orientation oscillant entre le plein Est et le Sud-Est. La ligne passe Nesle, Ham, puis retrouve la ligne de Creil à Jeumont à hauteur de Mennessis pour la suivre jusqu'à Tergnier. Passé cette dernière gare, la ligne d'Amiens à Laon part en direction du sud-est pour enjamber le cours de l'Oise et pour enfin arriver à Laon, au bout d'un parcours de 107 kilomètres.

Exploitation commerciale

La ligne d'Amiens à Laon est aujourd'hui exploitée par les trains du TER Hauts-de-France^[5], qui effectuent des missions quotidiennes semi directes entre Amiens et Saint-Quentin, ou bien des marches omnibus parcourant la totalité de la ligne entre Amiens et Laon.

Ambulant postal

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  Carte postaleavec le timbre crénelé d' sur la ligne de Reims à Tergnier daté du 8 juin 1908.
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  Carte postale comportant le timbre à date crénelé d'ambulant postal sur la ligne de Laon à Amiens daté du 29 décembre 1925.
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  Carte postale comportant le timbre à date crénelé d'ambulant postal sur la ligne de Tergnier à Amiens daté du 21 mai 1923.

Un service d' ambulant postal a fonctionné sur cette ligne sur la partie de Reims à Tergnier. Les lettres étaient déposées dans les gares et, dans le train, un employé oblitérait la lettre avec un timbre à date rond à créneaux, typique des cachets d'ambulants postaux français du début du XXè siècle.