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Hombleux
commune française du département de la Somme De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Hombleux est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Elle a pris le le statut de commune nouvelle à la suite de l'absorption de la commune de Grécourt, qui ne comptait que 21 habitants.
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Géographie
Résumé
Contexte
Localisation
Ce bourg picard du Santerre est situé à 8 km à l'est de Nesle. Desservi par l'ancienne route nationale 30 (actuelle RD 930), il est aisément accessible par l'autoroute A1 en passant par Roye.
La ligne ferroviaire d'Amiens à Laon traverse la commune.
Communes limitrophes
| Rouy-le-Petit Languevoisin-Quiquery |
Voyennes | Offoy | ||
| Breuil | N | Eppeville | ||
| O Hombleux E | ||||
| S | ||||
| Buverchy | Grécourt | Esmery-Hallon |
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[1].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par la Somme canalisée, le canal du Nord, l'Allemagne, l'Ancienne Beine, le Petit Ingon, Lannoy[2], le ruisseau le ponchy[3] et un autre petit cours d'eau[Carte 1].
Le canal de la Somme, construit entre 1770 et 1827, et mis au gabarit Freycinet en 1880, est long 170 km. Il débute à Saint-Simon où il touche au canal de Saint-Quentin et débouche dans la baie de Somme[4].
L'Allemagne, d'une longueur de 13 km, prend sa source dans la commune de Fréniches et se jette dans la Somme canalisée à Voyennes, après avoir traversé sept communes[5].

Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Haute Somme ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 798 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de la Haute Somme est constitué d'un réseau hydrographique complexe de cours d'eau, de marais, d'étangs et de canaux. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte d'aménagement hydraulique du bassin versant de la Somme (AMEVA)[6].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon la classification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[8]. Par ailleurs Météo-France publie en 2020 une nouvelle typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique[9] et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (3 °C)[10]. Elle est en outre dans la zone H1a au titre de la réglementation environnementale 2020 des constructions neuves[11],[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 695 mm, avec 10,8 jours de précipitations en janvier et 8,7 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune d'Estrées-Mons à 16 km à vol d'oiseau[13], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 647,5 mm[14],[15]. La température maximale relevée sur cette station est de 41,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de −15,8 °C, atteinte le [Note 2].
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Urbanisme
Typologie
Au , Hombleux est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[16]. Elle est située hors unité urbaine[17] et hors attraction des villes[18],[19].
Hameaux et écarts
La commune comprend le hameau de Canisy qui fut lui-même fugacement une commune avant d'être absorbé par Hombleux entre 1790 et 1794[20], ainsi que celui de Bacquencourt. Depuis la fusion au , Grécourt est également devenu un hameau de la commune nouvelle.
Voies de communication et transports
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no 52, Nesle - Hombleux - Ham)[21].
Voies ferrées
La commune disposait d'une gare sur la ligne d'Amiens à Laon. À la sortie de la Première Guerre mondiale, elle était desservie par l'ancienne ligne militaire à voie de 0,60 m, Roye - Ham[22].
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Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Homblaus en 1015 ; Hunblaus en 1016 ; Humblaus en 1017 ; Humblous en 1089 ; Humblus en 114. ; Hombleux en 1145 ; Homblex en 1152 ; Hamblos en 1160 ; Hombleus en 1175 ; Humblues en 1186 ; Humbleus en 1213 ; Umbleus en 1219 ; Hombeleuse en 1341 ; Hombleu en 1761[23].
Hombleux serait issu du houblon du bas latin humulus d'origine germanique, avec le suffixe osum, peut-être de l'oïl *omble, cas sujet de homlon « houblon » avec le suffixe -eux (du latin -osus) : « ( terrain ) convenant à la culture du houblon »[24], « lieu où l'on cultive le houblon »[25].
Histoire
Résumé
Contexte
L'origine mérovingienne de la localité est revendiquée localement[26].
Dès 1015, la localité est citée lorsque l'évêque de Noyon attribue les revenus du village à ses chanoines[26].
Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[27],[28],[29],[30],[31],[32].
Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [33].
- Seconde Guerre mondiale
Le , un bombardement vise la sucrerie. C'est le centre de la localité qui est touché. En plus des dégâts, 44 civils perdent la vie ; 4 soldats sont frappés à mort à Hombleux[34].
- Fusion de communes
À la suite de la fusion avec Grécourt qui ne comptait plus que 21 habitants, le Hombleux a pris le statut de commune nouvelle[35],[36]. Une telle fusion avait déjà été envisagée en 1971 dans le cadre des dispositions de la loi sur les fusions et regroupements de communes (ou Loi Marcellin)[37].
Grécourt est représenté au conseil municipal d'Hombleux par un maire-adjoint, comme à Bacquencourt et Canisy[36],[38].
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Politique et administration
Résumé
Contexte
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Nesle[20]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Ham.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du , prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[39], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il « s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants »[40].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[41],[42].
Liste des maires
Démocratie participative
La municipalité élue en 2020 a décidé la création d'un conseil municipal pour les jeunes[47].
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Population et société
Résumé
Contexte
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2022, la commune comptait 1 119 habitants[Note 3], en évolution de −4,6 % par rapport à 2016 (Somme : −1,23 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Enseignement
L'école primaire publique Louis-Sclavis compte 122 élèves en maternelle et en élémentaire à la rentrée scolaire 2017[49].
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments


- Église Saint-Médard[50],[51],[52], reconstruite après la Première Guerre mondiale. L'orgue de 1510 et son buffet de la même époque ont été emportés par l'armée allemande en 1917[53]. La chaire à précher du XVIIIe siècle a disparu en 1940[54]. L'église a été dotée d'un carillon de 16 cloches en 1931, à la fin de sa reconstruction[55],[56].
- Chapelle funéraire Saint-Charles. Elle a été construite en 1853 et a résisté à la Première Guerre mondiale[57].
- Moulin à vent.
- Château de Breuil[58].
- Anciens bâtiments d'une râperie industrielle reconstruite après la Première Guerre mondiale[59],[60] pour la société industrielle et agricole du Santerre en brique et structure métallique. L'installation alimentait par une canalisation souterraine l'usine de Ham en jus de betterave ainsi que la distillerie de Nesle, et son activité a cessé entre 1950 et 1960[61].
- Ferme de Canisy, 50 rue du Château à Canisy, dont les parties les plus anciennes datent des XVI e et XVIIe siècles. Elle a été restaurée et modifiée au XXe siècle[62].
- Cité ouvrière, 44 à 48 rue du Château à Canisy, semblant dater de la Reconstruction[63].
- Salle communale.
- Le monument aux morts.
- L'église Saint-Médard.
- Entrée de l'école.
- Panneau d'informations.
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Hombleux sur le site de l'Institut géographique national
- « Dossier complet : Commune d'Hombleux », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
- « Liste des documents numérisés concernant la commune », Mémoires de la Somme - Archives en Somme, Archives départementales de la Somme (consulté le ).
- Carte spéciale des régions dévastées : 22 NO, Laon [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur Météo-France, (consulté le ). Site élaboré à partir des données de projections climatiques de référence DRIAS-2020. Entrer le nom de la commune pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques.
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Notes et références
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