Le Canard enchaîné a été essentiellement écrit et pensé par des hommes et pour un lectorat principalement masculin. Jean Egen décrit les journalistes de l'hebdomadaire dans Messieurs du Canard, ouvrage qui reste une référence[1].
En 1991, le sociologue Patrick Champagne décrit ainsi les journalistes de Canard: «L’esprit Canard était fait de non-conformisme, d’antiparisianisme, de pacifisme, d’anticléricalisme et d’antimilitarisme, bref d’un anarchisme encore présent aujourd’hui chez certains rédacteurs»[2].
Jérôme Canard est le pseudonyme collectif pour de nombreux articles du journal[3].
Louise Colvert est son pendant féminin et le professeur Canardeau est le nom générique de spécialistes dans les questions scientifiques et environnementales[4].
Entré en 1971, il en est le rédacteur en chef pendant trente ans jusqu’en 2012, puis il continue d'écrire sur la politique étrangère dans l’hebdomadaire[6].
Il travaille près d'un demi-siècle au Canard. Il y assure la rubrique théâtrale, la rubrique littéraire, puis rédige des articles sur la télévision avec La Boîte aux images[7].
Roger Fressoz, alias André Ribaud, entre au journal en 1952, il est nommé rédacteur en chef adjoint en 1964, rédacteur en chef en 1967 puis directeur du Canard enchaîné de 1970 à 1992[13].
Gilbert
Flores
David
Fontaine
1999
Paris IV (agrégation de philosophie); École Normale Supérieure (1988-1996)[14]
Il a créé le personnage Alfred Bicard dit «Le Bouif» puis rejoint le journal Le Merle blanc en 1920. Il revient ensuite au Canard et est renvoyé en 1934.
Joseph Piot de son vrai nom est congédié de l’hebdomadaire satirique parce qu'il a accepté de recevoir la Légion d'honneur, alors qu'il l'avait lui même brocardé à plusieurs reprises[17].
Il commence au Canard comme secrétaire de rédaction, puis assure les critiques de cinéma, enfin il s'occupe de la chronique «Couac» où il défend «le faible et l'opprimé face à l'arbitraire et aux inepties du pouvoir»[20].
Il travaille pendant 20 ans comme rédacteur en chef technique à L'Équipe, avant de rejoindre le Canard enchaîné qu'il quitte en 2012. En 2013, il publie Un délicieux canard laquais, roman satirique où il s'interroge sur l'indépendance de la presse vis-à-vis du pouvoir[21],[22].
Une enquête de police sur Le Canard Enchaîné de Xavier Pasquini et Christian Plume, Éditions Jean Picollec, 1980.
Documentaire
Le documentaire Aux quatre coin-coins du Canard, diffusé en 1987, présente l'histoire du Canard et ses principaux collaborateurs à travers des portraits[25].