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Lomer Gouin
premier ministre du Québec de 1905 à 1920 De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Joseph-Alfred-Lomer Gouin, né le à Grondines et mort le à Québec, est un homme politique québécois. Il est le premier ministre du Québec de 1905 à 1920, bâtonnier du Québec de 1910 à 1911 et lieutenant-gouverneur du Québec en 1929.
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Biographie
Résumé
Contexte
Jeunesse

Né le à Grondines[1], Joseph-Alfred-Lomer Gouin est le fils de Joseph-Nérée Gouin, médecin, et de Séraphine Fugère[2],[3]. Il étudie au Collège de Sorel, au Collège de Lévis[4] et à la succursale de Montréal de l'Université Laval[3]. Il est admis au Barreau de la province de Québec le [3]. Le , il épouse Éliza Mercier, fille d'Honoré Mercier[5]. Il épousera en secondes noces Alice Amos le [4].
Carrière politique
Élu pour la première fois député du Parti libéral du Québec à l'Assemblée législative du Québec lors de l'élection générale québécoise de 1897 dans le district électoral de Montréal no 2[4], Lomer Gouin est nommé le commissaire (ministre) des Travaux publics dans le gouvernement de Simon-Napoléon Parent[3]. Il est réélu député à l'élection générale du 7 décembre 1900[4]. Le , il est nommé ministre de la Colonisation et des Travaux publics[3]. Il est réélu député à l'élection générale du 25 novembre 1904. À la suite de sa démission du cabinet du premier ministre Simon-Napoléon Parent, il est réélu à l'élection partielle du . À l'élection de 1908, il est élu dans la circonscription de Portneuf mais défait dans Montréal no 2. À l'élection de 1912, il est élu simultanément dans Portneuf et dans Saint-Jean mais résigne son siège dans cette dernière circonscription le . Il est réélu sans opposition dans Portneuf en 1916 et en 1919[6].
Premier ministre du Québec

En 1905, il participe au coup de force qui évince Parent du pouvoir et il est choisi pour lui succéder comme chef du Parti libéral du Québec et premier ministre du Québec[4], poste qu'il occupe de 1905 à 1920[7],[8], remportant successivement quatre élections générales québécoises, en 1908, 1912, 1916 et 1919. Bien que défait par Henri Bourassa dans la circonscription de Montréal no 2 en 1908, il put conserver son siège en raison du mécanisme électoral qui permettait à l'époque de se présenter dans plus d'une circonscription. Bourassa, en effet, avait aussi été élu dans Saint-Hyacinthe lors de la même élection.
Son gouvernement est éclaboussé par le scandale de l'affaire Mousseau-Bérard-Bergevin en 1914. Un député libéral, Joseph-Octave Mousseau, ainsi que deux libéraux membres du Conseil législatif, acceptent un pot-de-vin en échange de l'adoption d'une loi privée. Le mandat du comité d'enquête demeure étroitement limité à cette affaire même si certains témoignages permettaient de croire en l'existence d'un système de corruption beaucoup plus important. Dès la démission du député Mousseau et des deux conseillers législatifs, le comité met fin à ses travaux. Plusieurs journalistes, dont Henri Bourassa du Devoir, se sont plaints que le comité ne s'était pas attaqué au système[9].
Premier ministre du Québec pendant plus de 15 ans, il est l'un de ceux à avoir occupé ce poste le plus longtemps (le 3e du classement, entre Taschereau et Bourassa). Il démissionne le et cède la place à son successeur, Louis-Alexandre Taschereau. Son gouvernement est sans doute le premier à se préoccuper à la fois du développement de la province et de l’amélioration des conditions de vie des milieux défavorisés par l’évolution sociale et économique[10].
Le , il est nommé au Conseil législatif du Québec (division de Salaberry), mais il en démissionne en 1921 sans jamais y avoir occupé son siège et se lance en politique fédérale[4].
Ministre fédéral
Lors de l'élection fédérale du 6 décembre 1921, il est élu député du parti libéral à la Chambre des communes du Canada dans la circonscription électorale de Laurier—Outremont, et,le , il est nommé au poste de ministre de la Justice et procureur général dans le gouvernement du premier ministre William Lyon Mackenzie King, qu'il occupe jusqu'à sa démission pour des raisons de santé le . Il ne se représente pas comme député à l'élection fédérale générale de 1925[4].
Lieutenant-gouverneur du Québec

Le , il est nommé lieutenant-gouverneur du Québec[4].
Décès
Il n'occupe ce poste que deux mois avant de mourir en fonction à Québec le , au moment où il s'apprête à présider la cérémonie de prorogation de la session de l'Assemblée législative[4].
Entré en 1897 au parlement sans fortune personnelle, il était millionnaire en 1912[9].
Lomer Gouin est enterré au cimetière Notre-Dame-des-Neiges, à Montréal.
Le fonds d'archives de la famille Mercier-Gouin est conservé au centre d'archives de Montréal de Bibliothèque et Archives nationales du Québec[11]. Un fonds d'archives Sir Lomer Gouin est conservé à Bibliothèque et Archives Canada[12].
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Héraldique
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Distinctions et hommages
Résumé
Contexte
Source : Assemblée nationale du Québec[13]
Ordres
Officier de l'Ordre des Palmes académiques (1902)
Chevalier de la Légion d'honneur (1907)
Grand officier de l'Ordre de Léopold (1912)
Commandeur de l'Ordre de Saint-Michel et Saint-George (1913)
Commandeur de la Légion d'honneur (1920)
Commandeur de l'Ordre de la Couronne (1920)
Titres
- Conseiller de la reine (1899)
- Fait sir par le roi Édouard VII (1908)
Doctorats honorifiques
- Université McGill (1911)
- Collège Bishop's (1913)
- Université de Toronto (1915)
- Université Queen's (1921)
Toponymie

Ont été nommés en l'honneur de Lomer Gouin, notamment :
- Le boulevard Gouin, la plus longue rue de l'Île de Montréal ;
- La circonscription électorale provinciale du Québec de Gouin ;
- Le M.N. Lomer-Gouin, l'un des deux traversiers qui effectuent la liaison Québec-Lévis sur le fleuve Saint-Laurent ;
- Les rues Gouin et Place Gouin, à Shawinigan ;
- Le parc Lomer-Gouin, dans l'arrondissement d'Ahuntsic-Cartierville sur l'île de Montréal[14];
- Le pont Gouin, à Saint-Jean-sur-Richelieu[15] ;
- La rue Lomer-Gouin à Québec[16] ;
- Le réservoir Gouin et son barrage situé dans l'agglomération de La Tuque, en Mauricie, dans la partie centrale du Québec, au Canada[17] ;
- Le chemin Sir-Lomer-Gouin à Deschambault-Grondines[18].
Résultats électoraux fédéraux
Résultats électoraux de Lomer Gouin
À venir.
Résultats électoraux provinciaux
Résumé
Contexte
Résultats électoraux de Lomer Gouin
Résultats électoraux du Parti libéral du Québec sous Gouin
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Notes et références
Voir aussi
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