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Louise Filliaux-Tiger
pianiste, compositrice et pédagogue française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Louise Filliaux-Tiger est une pianiste, compositrice et pédagogue française née le [1] à Paris et morte le [2] à Nice.
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Biographie
Résumé
Contexte
Louise Sophie Tiger naît le 22 mai 1848 dans le 8e arrondissement de Paris[3]. Elle est la fille de l'architecte Alexandre-Joseph-Jean-Baptiste Tiger et de son épouse, la peintre Félicie Tiger.
Louise Tiger fait ses études au Conservatoire de musique et de déclamation à Paris, où elle obtient un deuxième prix d'harmonie et accompagnement en 1869[4]. À l'issue de sa scolarité, elle se produit en soliste et donne des cours de piano, tandis que ses compositions remportent du succès[5], en particulier Source capricieuse pour piano (ou dans sa version pour harpe[6]), très régulièrement à l'affiche des concerts.
Louise Filliaux-Tiger est aussi une artiste engagée et crée en 1897 la « soirée confraternelle »[7], concert annuel à la salle Pleyel dont la vocation est de ne jouer que des œuvres de femmes compositrices. La première année, sont par exemple données des pièces de Marguerite Balutet, Hélène Collin[8], Louise Comettant, Isabelle Delâge-Prat[9], Hélène Krzyżanowska, Alice Sauvrezis[10] et Marie-Louise Seveno.
Le rendez-vous de l'année suivante est consacré aux compositrices lauréates d'un premier prix de contrepoint et fugue du conservatoire[11]. Au programme s'affichent ainsi les noms de Joséphine Boulay, Hedwige Chrétien, Hélène Gonthier, Madeleine Jossic et Marie Prestat.
Elle est aussi active à l'U.F.P.C. (Union des Femmes Professeurs et Compositeurs de musique)[12],[13] et dans d'autres associations : à la Protection française des animaux domestiques[14],[15], ou encore à l'Association des Enfants de la Seine, comme fondatrice d'une chorale[16] ou présidente du comité des dames patronnesses[17].
Pour son engagement et ses activités pédagogiques, elle est nommée officier d'académie dans l'ordre des Palmes académiques en 1896[18], puis promue officier d'instruction publique en 1905[19].
Comme compositrice, elle a écrit plusieurs mélodies et pièces pour piano, ainsi que de la musique de chambre et quelques pièces symphoniques. Elle est aussi l'auteure de diverses transcriptions pour piano à 4 mains-d’œuvre de son ami Jules Massenet[20].
Décédée à Nice le 28 novembre 1916, ses obsèques se déroulent le 13 décembre à Paris en l'église de la Trinité[21]. Elle repose au cimetière du Père Lachaise (division 10)[22], à Paris, avec sa mère, Félicie Tiger.
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Œuvres
Résumé
Contexte
Parmi ses compositions figurent notamment[23] :
Mélodies
- Ballade, paroles de Paul Fort
- Vers la Chapelle, poésie de Jean-José Frappa
- Oraison, poésie de Maurice Maeterlinck
- Reflets, poésie de Maurice Maeterlinck
- L'Amour et l'orage, poésie d'Anne de Rochechouart de Mortemart
- Fin d'automne, poésie de René Ponsard
- Le Sommeil des chemineaux, poésie d'Henri Lozeral
- Pluie en mer, poésie d'Edmond Haraucourt
- Dernier amour, poésie de Noël Faucher
- De la part du jardin, poésie de Georges Boyer
- Mon cœur est plein de toi, poésie d'Armand Silvestre
- L'Adieu au foyer, paroles d'Eugène Manuel
- Sous les Marronniers, paroles de Dionys Ordinaire
Musique de chambre
- Lento pour violoncelle ou violon et piano ou harpe
- Capriccietto pour violon et piano
- 2 Pièces pastorales pour flûte, hautbois et piano
- Promenade, trio pour piano, violon et violoncelle
- Gavotte pour piano, violon et violoncelle
- Défaillance pour piano et violon
- Lassitude pour piano et violon
Musique pour piano
- Source capricieuse
- En allant à la chapelle
- Dans les brandes
- Lassitude
- Lamento
- Un mot musical
- Rengaine
- Deux pièces pastorales
- Pièces d'études
- Gavotte
- Menuet
Musique symphonique
- Gavotte pour orchestre
- Lento pour instruments à cordes[24]
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Distinctions
Officier de l'ordre des Palmes académiques (Officier d'instruction publique), 1855
Hommages
Bibliographie
- Dictionnaire national des contemporains : contenant les notices des membres de l'Institut de France, du gouvernement et du parlement français, de l'Académie de médecine, T. 2, sous la dir. de C.-E. Curinier, Office général d'édition de librairie et d'imprimerie, Paris, 1899-1919, .
- Pierre Constant, Le Conservatoire national de musique et de déclamation : documents historiques et administratifs, Paris, Imprimerie nationale, 1900.
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Notes et références
Liens externes
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