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Luigi Ferdinando Tagliavini

musicien italien De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Luigi Ferdinando Tagliavini
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Luigi Ferdinando Tagliavini (Bologne,  – Bologne, ), est un organiste, claveciniste, musicologue et compositeur italien.

Faits en bref Naissance, Décès ...
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Musée dans l'église de San Colombano à Bologne - Collection Tagliavini (2016).
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Clavecins dans le musée de l'église de San Colombano à Bologne - Collection Tagliavini (2016).
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Biographie

Résumé
Contexte

De 1947 à 1952, Luigi Ferdinando Tagliavini étudie la musique au Conservatoire Giovanni Battista Martini de Bologne avec Ireneo Fuser (orgue), Napoleone Fanti (piano) et Riccardo Nielsen (composition). Puis il se perfectionne à l'orgue avec Marcel Dupré à Paris[1] (1947–1952)[2]. En 1951, il est fait docteur en musique de l’université de Padoue avec une thèse sur les cantates de Bach[1], thèse publiée à Padoue en 1956[2].

De 1952 à 1954, il enseigne l'orgue au conservatoire de Bologne, dont il dirige la bibliothèque de 1953 à 1960. De 1954 à 1964, il enseigne au conservatoire de Bolzano. En 1964, il est nommé professeur à Parme[1]. En 1965, il donne des cours de musicologie à l’Université de Fribourg en Suisse ; en 1971, il devient professeur en titre et directeur de l’Institut de musicologie de la même université dont il est professeur émérite depuis 2000[1]. Il enseigne également dans de nombreuses académies internationales de musique (Haarlem, Innsbruck, Pistoia, Fribourg, etc.).

Il a formé plusieurs clavecinistes et organistes tels que Frank Agsteribbe.

Il dirige la revue L’Organo, fondée à Bologne en 1960[2] avec Oscar Mischiati[3] et rédacteur des Monumenti di musica Italiana[2] (Milan). Il a également publié les sonates pour orgue de Zipoli et des œuvres de Frescobaldi. Il s'est consacré à des recherches fondamentales sur la littérature de l'orgue et aux techniques d'exécution[4].

Tant à l’orgue qu’au clavecin, il exerce une intense activité de concertiste en Europe comme en Amérique. Ses enregistrements à deux orgues avec Marie-Claire Alain sont célèbres[1].

Il se voue activement à la sauvegarde et à la restauration des orgues historiques[2] (l'un des premiers en Italie)[4] et possède une importante collection d’instruments à clavier anciens à Bologne[5].

Il meurt en [6].

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Honneurs

  • 1974 - Médaille d’or « benemerito della cultura » du ministère italien de l’Instruction Publique.
  • 1982 - Médaille d’or « Tiroler Adler » du gouvernement du Tyrol (Autriche).
  • 1985 - « Organiste de l’année » par l’American Guild of Organists de New York.
  • 1991 - Les critiques musicaux italiens lui décernent le prix « Massimo Mila ».
  • 1996 - L’université d'Édimbourg lui décerne un doctorat honoris causa en musique.
  • 1992 - Il devient membre de l’Académie nationale Sainte-Cécile à Rome.
  • 1996 - Le Royal College of Organists de Londres lui donne le titre honoraire de Fellow.
  • 1999 - L’université de Bologne lui décerne un doctorat honoris causa en « arts, musique et spectacle »
  • - Il est nommé citoyen honoraire de la ville de Dallas au Texas.
  • 2000 - Il reçoit le titre de professeur émérite à l’université de Fribourg en Suisse.
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Œuvre

Résumé
Contexte

Composition

  • Passacaille sur un thème de Hindemith, pour orgue (1954).

Écrits

De nombreux ouvrages musicologiques, consacrés particulièrement à l’interprétation de la musique ancienne.

  • Studi sui testi delle cantate sacre di J. S. Bach, thèse de doctorat à l’université de Padoue (1951, pub. 1956)
  • « Note introduttive alla storia temperamento in Italia », L'organo, xviii (1980), p. 3–13
  • Remarks on the Compositions for Organ of Domenico Scarlatti, Bach, Händel, Scarlatti: Tercentenary Essays, éd. P. Williams (Cambridge, 1985), p. 321–325
  • (it) Luigi Ferdinando Tagliavini et J. H. van der Meer (catalogue d'exposition, Chiesa di San Giorgio in Poggiale, 1er novembre-21 décembre 1986), Clavicembali e spinette dal XVI al XIX secolo : collezione L.F. Tagliavini, Bologne, Cassa di Risparmio, coll. « Collezioni d'arte e di documentazione storica », , 243 p. (OCLC 312723055)

Éditions critiques

Notes et références

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

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