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Lumen fidei
encyclique du pape François De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Lumen fidei (latin pour « lumière de la foi ») est une encyclique du pape François s'appuyant sur les travaux préparatoires menés par son prédécesseur Benoît XVI[1]. Elle porte sur la foi, une des trois vertus théologales, et s'inscrit dans le contexte de l'année de la foi[2].
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Présentation générale
Résumé
Contexte
La première encyclique du pape François intitulée Lumen fidei (la lumière de la foi) est présentée le par l'archevêque allemand Gerhard Ludwig Müller, alors préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal québécois Marc Ouellet, alors préfet de la Congrégation pour les évêques et l'archevêque italien Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. Mais elle porte la date symbolique du , fête des apôtres premiers témoins de la foi à Rome[3].
Cette encyclique est le fruit d'un travail largement entamé sous le pontificat de Benoît XVI. Publiée au cours de l'Année de la foi, elle forme avec les encycliques de Benoît XVI Deus caritas est et Spe salvi une trilogie sur les vertus théologales (charité, espérance et foi)[4]. Elle est écrite aussi dans le contexte du cinquantenaire de Vatican II, concile sur la foi, et du vingtième anniversaire du catéchisme de l’Eglise catholique dont le pape François souligne la valeur fondamentale du Credo[3].
Le texte du pape François cherche à démontrer le caractère lumineux de la foi qui se construit dans l'être humain et l'aide à distinguer le Bien du Mal. Il retrace l'histoire de la foi de l'Église depuis l'appel de Dieu à Abraham et au peuple d'Israël jusqu'à la résurrection du Christ. Puis il décrit la relation entre foi et raison, le rôle de l'Église dans la transmission de la foi et les bénéfices de celle-ci dans des sociétés en recherche du bien commun. Le texte se conclut sur une prière à la Vierge Marie, présentée comme un modèle de foi.
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Contenu
Résumé
Contexte
Publiée en latin et traduite dans un premier temps en six langues (français, espagnol, italien, anglais, allemand et portugais), la lettre encyclique comporte 60 paragraphes et se divise en quatre chapitres, chacun présentant comme titre une citation de l'Ancien ou du Nouveau Testament qui sert de principale référence au développement. Elle s'ouvre sur une introduction en sept paragraphes et se termine sur une évocation de Marie, la « bienheureuse qui a cru » (LF, 58).
Introduction : Lumen Fidei
François rappelle que la lumière de la foi est le « grand don » de Jésus qui se présente par opposition aux ténèbres dans l'Évangile selon Jean : « Moi, lumière, je suis venu dans le monde, pour que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres » (LF, 1). Le pape évoque aussitôt après la rencontre de saint Paul avec Jésus, qui est une expérience de lumière dont il se dit transfiguré. François s'inscrit donc d'emblée dans l'héritage paulinien qui présente la foi comme une expérience personnelle « par laquelle le croyant est renouvelé de jour en jour »[5].
Une lumière illusoire ?
Le pape s'attache ensuite à répondre aux objections qui peuvent s'élever contre la pertinence de la foi, citant notamment Friedrich Nietzsche. Il distingue « les petites lumières qui éclairent l'immédiat », apportées par la science, de « la grande lumière, la grande vérité » apportée par la foi, qui montre le chemin (LF, 2 et 3).
Une lumière à redécouvrir.
François insiste sur le caractère particulier de la lumière de la foi qui éclaire toute l'existence de l'homme et qui tient « sa puissance » de sa « source originaire » : Dieu (LF, 4 et 5). Il évoque Vatican II qui a invité les croyants à remettre « le primat de Dieu dans le Christ » au centre de leur existence (LF, 6). Il déclare enfin assumer le travail de Benoît XVI sur la foi, « ajoutant au texte quelques contributions ultérieures » (LF, 7).
Chapitre 1 : Nous avons cru en l'amour (cf. 1 Jn 4, 16)
Dieu qui appelle les hommes n'est pas un Dieu étrange mais un Dieu paternel, source de bonté et cause de tout. Se tourner vers Dieu garantit l'homme de l'idolâtrie et lui assure une stabilité dans la foi. L'idolâtrie est contraire à la foi car elle égare l'homme sur des chemins et des désirs multiples.
À travers la foi, l'homme est capable d'amour qui est l'action de l'Esprit saint. Il devient aussi membre du Corps mystique du Christ, c'est-à-dire membre de l’Église en tant que communauté de croyants. Les chrétiens sont un seul corps sans perdre pour autant leur individualité. C'est pourquoi la foi ne peut pas être quelque chose de privé ni une conception individuelle et subjective.
Chapitre 2 : Si vous ne croyez pas, vous ne comprendrez pas (cf. Is 7, 9)
Chapitre 3 : Je vous transmets ce que j'ai reçu (cf. 1 Co 15, 3)
Chapitre 4 : Dieu prépare pour eux une cité (cf. He 11, 16)
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Bibliographie
- L'encyclique Lumen fidei en ligne sur le site du Vatican.
- Pape François, La Lumière de la foi : Lettre encyclique Lumen fidei, Perpignan, Artege, , 144 p. (ISBN 978-2-36040-246-5, lire en ligne).
- Pape François, Collège des Bernardins, Lumière de la Foi : Édition commentée (cahier hors-série), Paris, Éditions Lethielleux, , 137 p. (ISBN 9782249622762).
Notes et références
Annexes
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