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Mâle (Orne)
ancienne commune française du département de l'Orne De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Mâle est une ancienne commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Val-au-Perche[1].
Elle est peuplée de 655 habitants[Note 1].
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Géographie
La commune est au sud-est du département de l'Orne, au sud du Perche ornais. Son bourg est à 9,5 km au sud-ouest de Nogent-le-Rotrou, à 12 km au nord-est de La Ferté-Bernard et à 22 km au sud-est de Bellême[2].
Mâle fait partie des dix communes qui composent le canton du Theil. Elle dépend de l'arrondissement de Mortagne-au-Perche.
La commune s'étend sur 2 190 ha et est traversée par l'Huisne qui prend sa source à La Perrière, à une vingtaine de kilomètres au nord-ouest, et se jette dans la Sarthe au Mans.
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Toponymie
Le toponyme serait issu de margila par le normand mâle ,(ancien français marle), « marne », qui décrirait la terre du lieu.
Margila est un mot Gaulois [5].
Le gentilé est Mâlois.
Histoire
Résumé
Contexte
Anciennement Masle, au Moyen Âge, la ville abrita Notre-Dame des Clairets[6], abbaye de Cisterciennes (moniales) de Savigny.
L'abbaye fut fondée en juillet 1204 par Mathilde de Saxe, comtesse du Perche et fille d'Henri XII de Bavière qui respectait ainsi la volonté de son époux, Geoffroy III du Perche mort quant à lui en 1202 juste avant de partir en croisade[7]. Elle reçut des nonnes jusqu'à la Révolution.
En 1692, l'abbé de Rancé lui donna des règlements analogues à ceux de la Trappe, en faisant la première abbaye de Cisterciennes à adopter la réforme de la Stricte Observance.
La mère supérieure de l'abbaye avait le droit de haute et de basse justice. Elle faisait exécuter ses sentences au lieu-dit le Gibet pour les animaux, actuellement situé sur la RN 23. Les fourches patibulaires pour les humains étaient dressées au lieu-dit la Potence, sur les anciennes terres de l'abbaye.
En 1790, l'abbaye vendue aux enchères comme bien national à un marchand de pierres, est méthodiquement détruite. Le site devient un énorme dépôt de matériaux. Les quelques vestiges de l'abbaye qui étaient encore debout furent transformés, d'une part en "château" entre 1830 et 1868, l'ancien pigeonnier en habitation en 1928, l'orangerie de l'abbesse en grange et les autres bâtiments en divers remises et ferme. Une partie de l'ancienne grange aux dîmes devint une chapelle en 1927, selon le souhait du propriétaire de conserver la mémoire de cet ancien lieu monastique.
Héraldique
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Politique et administration
Le conseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et quatre adjoints[10].
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Démographie
En 2021, la commune comptait 655 habitants. Depuis 2004, les enquêtes de recensement dans les communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans (en 2004, 2009, 2014, etc. pour Mâle[11]) et les chiffres de population municipale légale des autres années sont des estimations[Note 2]. Mâle a compté jusqu'à 1 423 habitants en 1806.
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Économie
Lieux et monuments
- L'église Saint-Martin, des XIIe, XVe et XVIIIe siècles, inscrite au titre des Monuments historiques depuis le [14]. Elle abrite quelques œuvres classées à titre d'objets[15].
- L'abbaye royale Notre-Dame des Claîrets.
- Le château de Launay, des XVIe, XVIIIe et XIXe siècles, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le [16]. Il abrite un tableau et un reliquaire classés à titre d'objets[15].
- La fonderie Renaudin.
- Le moulin à papier de Mâle, de la fin du XIXe siècle, inscrit au titre des Monuments historiques depuis le [17].
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Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
- Régis des Plas (1898-1945), militaire et résistant, a résidé à Mâle.
Article connexe
Notes et références
Liens externes
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