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Maori de Nouvelle-Zélande
langue polynésienne parlée en Nouvelle-Zélande De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Le maori de Nouvelle-Zélande (autonyme : reo Māori, /ˈmaː.ɔ.ɾi/ ⓘ), communément appelé maori, est une langue polynésienne parlée par les Maoris, le peuple autochtone de Nouvelle-Zélande. Il est étroitement apparenté au maori des îles Cook, au paumotu, au rapanui et au tahitien. En 1987, la langue est devenue une langue officielle de la Nouvelle-Zélande ; l'anglais n'est officielle que de facto.
Selon le recensement de 2018, le maori a 185 955 locuteurs[1], soit 4 % de la population totale du pays. Environ un adulte maori sur cinq sait parler la langue[2].
C'est à l'origine une langue orale, transcrite par les missionnaires européens au XIXe siècle à l'aide de l'alphabet latin.
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Statut officiel
Le , le maori devient une langue officielle de la Nouvelle-Zélande par le Māori Language Act 1987[3],[4]. L'anglais, quant à lui, a un statut de langue officielle de facto. En 2006, la langue des signes néo-zélandaise devient également une langue officielle. Les ministères, administrations et organismes gouvernementaux ont une double désignation. Ainsi, le ministère de l'Intérieur est officiellement appelé Department of Internal Affairs en anglais et Te Tari Taiwhenua en maori. Autre exemple, le service postal national New Zealand Post (en maori : Tukurau Aotearoa) reconnaît les adresses postales comportant un nom maori. En est créée une chaîne de télévision aux programmes exclusivement en langue maorie, Māori Television.
Cependant, du côté du réseau routier, on tente au contraire de limiter l'utilisation de la signalisation bilingue, pour garantir une meilleure lisibilité des panneaux routiers. La signalisation demeure donc monolingue anglaise dans la plupart des cas. Elle n'est bilingue qu'aux environs des points d'intérêt culturel majeurs.
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Variantes dialectales
Résumé
Contexte
Il existe plusieurs variantes dialectales du maori. L’ouvrage de l’archevêque anglican d’Auckland, R. Maunsell, intitulé Grammar of the New Zealand Languages (1894) distinguait ainsi rien que pour l’île du Nord sept variantes : Rarawa, Nga Puhi, Waikato, le kaka of Plenty, Port-Nicholas-Wanganui et Wanganui Mokau). Le maori de Nouvelle-Zélande standard actuel est pour des raisons historiques essentiellement inspiré de la variante de Waikato (région de Rotorua).
Toujours est-il qu’il y a de nos jours intercompréhension immédiate entre tous les dialectes maori, les variations portant essentiellement sur des différences de prononciation.
- Trois tribus du Nord (Nga Puhi, Ta Aupouri et Te Rarawa) prononcent le /ɸ/ (‹ wh ›) comme un [h].
- Les tribus de Wanganui (Whanganui) et du Taranaki (côte ouest de l’île du Nord) prononcent /ɸ/ (‹ wh ›) comme un [w] et réalisent le /h/ (h) par la glottale occlusive [ʔ] (`).
- Les tribus de Tuhoe et Bay of Plenty (côte est) prononcent la vélaire /ŋ/ (‹ ng ›) comme un [n].
- Les tribus les plus méridionales de l’île du Sud ont également leur propre variante dialectale appelée le kai tahu. Parmi les différences, la vélaire /ŋ/ (‹ ng ›) se prononce [k] ; /raŋi/ (rangi, ciel) se prononcera ainsi [raki].
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Phonologie
Résumé
Contexte
Le maori se compose de vingt phonèmes, en prenant en compte les versions courts et longues des cinq voyelles :
- Dix consonnes écrites h, k, m, n, p, r, t, w et par les deux digrammes ‹ wh › et ‹ ng ›. Deux d’entre elles, le w et le h ont des réalisations phonétiques différentes suivant les dialectes, mais ces différences phonétiques sont reconnues comme phonologiquement équivalentes. De même, /r/ est normalement roulé mais peut aussi être battu.
- 5 voyelles : écrites a, e, i, o, u. Chaque voyelle peut-être courte ou allongée ; l’allongement vocalique est noté dans la graphie recommandée par un macron appelé pōtae, littéralement « chapeau » : ā, ē, ī, ō, ū. il est cependant courant de les trouver aussi notées par doublement de la voyelle dans nombre de textes dont le codage ne supporte pas la transcription du macron.
Il faut noter dans le tableau ci-dessus que la phonétique indiquée ne tient pas compte des diphtongues (dont les plus courantes sont ei [ej], au [aw], ou [ow]), mutations consonantiques (dont mp qui devient facilement [b], ou nk qui devient facilement [ᵑk]) ou vocaliques (dont la nasalisation des voyelles), des mutations également courantes dans d’autres langues (dont l’anglais) et dont la réalisation phonétique varie aussi suivant les variantes dialectales.
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Grammaire
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Vocabulaire thématique
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Notes et références
Voir aussi
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