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Marie-Thérèse Join-Lambert
haute fonctionnaire française De Wikipédia, l'encyclopédie libre
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Marie-Thérèse Join-Lambert, née Kourilsky[1] le à Paris et morte le dans la même ville, est la première présidente de l’Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale de 1999 à 2005[2],[3].
Elle est la fille du professeur Raoul Kourilsky.
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Biographie
Résumé
Contexte
Jeunesse et études
Marie-Thérèse Join-Lambert est diplômée de l'Institut d'études politiques de Paris.
Parcours professionnel
Elle est directrice des études et du conseil professionnel à l'Agence nationale pour l'emploi (ANPE) de 1974 à 1977, puis rapporteur adjoint du Centre d'études des revenus et des coûts (CERC) jusqu'en 1981.
En , elle est nommée comme chargée de mission auprès du cabinet du premier ministre Pierre Mauroy.
Chef du service des affaires sociales de 1981 à 1982, elle est vice-présidente du groupe de stratégie industrielle « organisation du travail industriel » au commissariat général du Plan 1982 à 1985 et est nommée inspectrice générale des affaires sociales en 1985.
En 1988, elle devient la conseillère sociale au cabinet du nouveau premier ministre Michel Rocard[4]. Elle est chargée de la préparation et de la mise en œuvre de la loi créant le revenu minimum d'insertion (RMI) de 1988 à 1990.
Elle est membre du collège du Haut Conseil à l'intégration de 1990 à 1997[5].
À la suite du mouvement des chômeurs qui s'est déroulé en , elle est chargée par le premier ministre Lionel Jospin d'une mission destinée à mettre à plat l'ensemble du système d'aide aux chômeurs [6],[7]. Elle lui remet son rapport sur l'indemnisation du chômage et sur les minima sociaux le [8],[9] ,[10],[11].
Elle est la première présidente de l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (ONPES) de 1999 à 2005[12].
Au sein de l'Institut d'études politiques de Paris, elle a donné le cours de questions sociales contemporaines à la suite de Pierre Laroque, aux côtés de Jacques Fournier et Jean-Emmanuel Ray[13].
Elle préside la Commission lutte contre l’exclusion de l’Union nationale interfédérale des œuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (UNIOPSS) et du groupe « Mal-Logement » du Conseil national de l'information statistique (CNIS).
Elle est l'autrice de nombreux rapports et d'un manuel[14],[15] dont en particulier en 1997 « Politiques sociales » aux éditions Dalloz et Presses de Sciences Po (ISBN 9-7822-47016-860), institut[16] dans lequel elle a enseigné et supervisé l'enseignement en questions sociales.
Lors de la promotion du , Marie-Thérèse Join-Lambert est promue à la dignité de grand officier de la Légion d'honneur par le président François Hollande[17].
Elle s’éteint le 22 mars 2023 à l’âge de 86 ans[18].
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Notes et références
Voir aussi
Liens externes
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