Top Qs
Chronologie
Chat
Contexte

Masbaraud-Mérignat

ancienne commune française du département de la Creuse De Wikipédia, l'encyclopédie libre

Remove ads

Masbaraud-Mérignat est une ancienne commune française située dans le département de la Creuse en région Nouvelle-Aquitaine. Depuis le , elle est une commune déléguée de Saint-Dizier-Masbaraud.

Faits en bref Administration, Pays ...
Remove ads

Géographie

Masbaraud-Mérignat est située à environ 3 km au nord de Bourganeuf, 24 km au sud de Guéret (36 km par la route) et 40 km à l'est de Limoges (54 km par la route).

Lieux-dits

La commune comprend 16 villages dispersés autour du bourg de Masbaraud : Les Arces, Bost-Peyrusse, Chambonnaud, Combe-du-Moulin, Les Fayes, Fontelune, Langladure, Masbaronnet, Mas-Cluzeaud, Mérignat, Montalescot, Perlaurière, Pont-de-la-Chassagne, Saint-Michel, Le Verger, Villette.

Communes limitrophes

Remove ads

Histoire

Résumé
Contexte

Masbaraud, autrefois « Le Mas Barreau » (carte de Cassini) était un village sur lequel les hospitaliers de Bourganeuf levaient une rente jusqu'à la Révolution française[1]. Quant à Mérignat, auparavant « Mérignac / Mévrignac » (Cassini), il s'agissait d'une paroisse du diocèse de Limoges[Note 1] qui ne relevait pas des hospitaliers.

Par décret du , la commune de Mérignat prend le nom de Masbaraud-Mérignat.

Le 8 juin 1944, les hommes de l'armée secrète et ceux des FTP se replient vers la Creuse et rejoignent le château de Mérignat sur la commune de Masbaraud où ils restent plus d'un mois. Des colonnes allemandes rodent dans la région notamment la 2e division SS Das Reich sous le commandement de Helmut Kämpfe ou du commandant de la division Heinz Lammerding. Le capitaine Blanchard alias surcouf et sa compagnie se dispersent. Certains hommes font une halte à la Croix de la Mine sur la commune de Saint-Dizier-Leyrenne où ils sont surpris le 19 juillet 1944 par la Brigade Jesser brigade du général allemand Kurt von Jesser chargée d'anéantir la résistance en Limousin et en Auvergne. Dans la fusillade, neuf hommes sont tués, dont le capitaine Blanchard. Soixante-deux autres résistants sont faits prisonniers dans la Tour Zizim, avant d'être déportés[2].

Le , elle fusionne avec Saint-Dizier-Leyrenne pour constituer la commune nouvelle de Saint-Dizier-Masbaraud[3].

Remove ads

Politique et administration

Davantage d’informations Période, Identité ...
Davantage d’informations Période, Identité ...

Démographie

Résumé
Contexte

Comme la plupart des communes creusoises, Masbaraud-Mérignat a perdu une grande partie de sa population au cours du vingtième siècle. Ce dépeuplement est notamment dû à la Première Guerre mondiale, mais surtout à l'exode rural massif qui a touché le département depuis 1945. Cependant, il faut noter que la commune fut moins touchée que la plupart des communes voisines, qui ont perdu en moyenne 70 % de leur population en un siècle, tandis que Masbaraud n'en a perdu qu'environ 40 % (633 habitants en 1906, 373 en 2009).

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[4]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[5].

En 2016, la commune comptait 346 habitants[Note 2], en évolution de −7,49 % par rapport à 2010 (Creuse : −3,32 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
542409383403516559537579603
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
601589602598653666706637635
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
603633590551517495443453438
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
375334310315339328361371349
Davantage d’informations - ...
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[7].)
Histogramme de l'évolution démographique
Remove ads

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Personnalités liées à la commune

  • Le champion cycliste Raymond Poulidor y a vu le jour le , au domaine des Gouttes où ses parents étaient métayers[8],[9]. « Poupou », qui fut surnommé durant sa carrière « L'éternel second », a, en fait, comptabilisé plus de victoires que de deuxièmes places et il détient le record du nombre de podiums sur le Tour de France (huit).
Remove ads

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

Loading related searches...

Wikiwand - on

Seamless Wikipedia browsing. On steroids.

Remove ads