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Mouvement oculaire rapide
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Le mouvement oculaire rapide (MOR en français, REM pour Rapid Eye Movement en anglais) est en neurologie le terme utilisé pour décrire un phénomène se produisant lors de la phase de sommeil dite sommeil paradoxal enregistrée à l'EEG et accompagnant les moments de rêve (qui se déroulent durant cette phase)[1]. Ce phénomène est un mouvement alternatif rapide des globes oculaires.
Il semble que le sens de ce mouvement (vertical ou horizontal) ait un rapport direct avec le sens de l'écriture dans la langue maternelle du sujet. En effet, on observe que les Européens, Américains et Africains ont majoritairement un R.E.M. horizontal et les Asiatiques un R.E.M. vertical.[réf. nécessaire]
Les chercheurs ne savent pas à quoi servent les mouvements des yeux. Michel Jouvet ne pense pas qu’il y a un lien obligatoire entre les mouvements oculaires et le contenu du rêve[2]. En effet, les aveugles de naissance n’ont pas de mouvements des yeux groupés, leurs rêves se caractérisent par des bruits, des sensations de toucher et des états émotionnels. Mais il existe également des mouvements simples et isolés qu’on trouve chez les voyants et les aveugles. On pense que ces mouvements accompagnent le travail de mémorisation qui s’effectue pendant le sommeil paradoxal[3].
Ce phénomène est très utile aux chercheurs qui étudient les rêves car il permet de reconnaître assez facilement une phase de sommeil paradoxal. Ces mouvements sont notamment utilisés dans les recherches sur le rêve lucide[4].
Le temps sans mouvement oculaire rapide est appelé NREM (Non-rapid eye movement en anglais)[5].
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Neurophysiologie
Résumé
Contexte
La phase de sommeil paradoxal (REM), également connue sous le nom de sommeil paradoxal (PS) ou parfois de sommeil désynchronisé ou de sommeil de rêve, est ainsi nommée en raison de ses similitudes physiologiques avec les états de veille, notamment par la présence d’ondes cérébrales rapides, de faible voltage et désynchronisées. Cette phase est régulée par l’activité électrique et chimique du tronc cérébral, et se caractérise surtout par une abondance d’acétylcholine, associée à une quasi-absence de neurotransmetteurs monoaminergiques tels que l’histamine, la sérotonine et la noradrénaline. Les expériences vécues pendant le sommeil paradoxal ne sont pas transférées à la mémoire permanente en raison de l’absence de noradrénaline.
Différences avec le sommeil non-REM
Le sommeil paradoxal est physiologiquement différent des autres phases du sommeil, regroupées sous le terme de sommeil non paradoxal (sommeil non-REM, NREM ou sommeil synchronisé). L’absence de stimulation visuelle et auditive (privation sensorielle) pendant le sommeil paradoxal peut provoquer des hallucinations. Au cours d’un cycle de sommeil d’environ 90 minutes chez l’adulte, les phases de sommeil paradoxal et non paradoxal alternent. Avec la répétition des cycles, la proportion de sommeil paradoxal augmente.
Phénomènes physiologiques caractéristiques
La transition vers le sommeil paradoxal s’accompagne de changements physiologiques marqués, débutant par des décharges électriques appelées « ondes ponto-géniculo-occipitales » (ondes PGO) provenant du tronc cérébral. Le sommeil paradoxal survient environ quatre fois au cours d’une nuit de sept heures. Durant cette phase, l’organisme suspend l’homéostasie centrale, ce qui entraîne de fortes fluctuations de la respiration, de la thermorégulation et de la circulation, phénomènes qui n’apparaissent pas dans les autres états de sommeil ou de veille. Le corps perd alors brusquement son tonus musculaire, un état connu sous le nom d’atonie du sommeil paradoxal
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Notes et références
Voir aussi
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